Les conseils Ma Cave à Vin pour investir dans le vin

investir dans le vin

L’investissement dans le vin est une pratique qui a gagné en popularité ces dernières années. Considéré comme une valeur refuge, le vin est devenu une alternative intéressante aux placements financiers traditionnels. Le marché du vin est en effet en constante croissance et offre de belles perspectives de rentabilité à moyen et long terme. Cependant, avant de se lancer dans un investissement dans le vin, il est important de bien comprendre les tenants et les aboutissants de cette pratique.

Investir dans le vin : les avantages et les risques

Le fait d’investir dans le vin comporte plusieurs avantages. Tout d’abord, les rendements potentiels sont relativement élevés à long terme : le vin étant un actif tangible, pouvant être stocké et conservé facilement, il peut offrir une certaine protection contre l’inflation et la volatilité des marchés boursiers.

Les investisseurs ont également découvert que le vin peut offrir des rendements supérieurs à ceux des placements traditionnels à long terme, tels que les actions et les obligations.

Investir dans le vin peut aussi être un passe-temps intéressant pour les amateurs de vin qui souhaitent faire croître leur collection et avoir la satisfaction de boire un vin qui prend de la valeur. L’achat et la possession de bouteilles rares ou exceptionnelles peuvent par ailleurs procurer un certain plaisir aux investisseurs.

Comme pour tout investissement, il faut également en mesurer les risques. Il faut ainsi s’assurer d’avoir les conditions de stockage nécessaires à une bonne conservation du vin, pour en préserver la qualité et la valeur. Le marché du vin peut également être sujet à des tentatives de fraude, avec des contrefaçons de bouteilles rares par exemple. Enfin, même si le vin est un produit dont la valeur ne suit pas les mêmes fluctuations que des actifs financiers intangibles, le marché du vin peut néanmoins être sujet à des fluctuations de prix imprévues, liées à la matière première par exemple, ce qui peut potentiellement entraîner des pertes financières pour les investisseurs.

Les marchés du vin dans le monde

Les marchés mondiaux du vin se répartissent sur différents continents. En Europe, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne sont des producteurs de vin renommés. Les régions viticoles prestigieuses de la France comprennent la région de Bordeaux, la Bourgogne, la Champagne et la Vallée du Rhône, tandis que l’Italie est réputée pour des régions telles que la Toscane, le Piémont et la Sicile. L’Espagne produit également du vin de qualité grâce à la Rioja et la Ribera del Duero. Le Portugal est connu pour ses vins de Porto et de Madère ainsi que pour ses régions viticoles d’Alentejo et de la Douro. La production allemande est aussi une référence pour les vins blancs, avec des régions comme la Moselle et le Rheingau.

En Amérique, les États-Unis représentent le plus grand marché mondial du vin, avec des régions viticoles importantes en Californie, dans l’Oregon et l’état de Washington. Le Chili est également un acteur majeur en Amérique latine avec ses régions du Valle Central et du Colchagua. Quant à l’Argentine, sa production de vin rayonne mondialement grâce à des régions telles que Mendoza et San Juan.

En Océanie, l’Australie est un grand producteur de vin reconnu mondialement, avec des régions viticoles renommées telles que la vallée de Barossa et la Margaret River. La Nouvelle-Zélande est également un grand producteur de vins blancs, en particulier le Sauvignon Blanc, et possède des régions viticoles importantes parmi lesquelles nous pouvons citer Marlborough et Hawke’s Bay.

Les différentes manières d’investir dans le vin

Tout d’abord, l’achat de bouteilles pour la consommation personnelle ou la collection peut être considéré comme un investissement à long terme car la valeur des vins de qualité supérieure a tendance à augmenter avec le temps. Il est cependant nécessaire d’avoir un équipement de stockage sécurisé afin de préserver ces bouteilles de tout élément susceptible d’altérer leur qualité. Il est ainsi recommandé d’opter pour une cave à vin de vieillissement.

L’investissement dans des fonds de vin est également possible. Les investisseurs peuvent acheter des parts dans des fonds qui achètent et vendent des vins de bonne qualité. Cela permet aux investisseurs de diversifier leur portefeuille d’investissement et de bénéficier de l’expertise d’un gestionnaire de fonds.

Il existe aussi l’achat de vin en primeur. Les acheteurs achètent des vins qui ne sont pas encore mis en bouteille, mais qui seront livrés à une date ultérieure. Cette méthode peut offrir des prix avantageux par rapport à l’achat de bouteilles déjà en circulation sur le marché. Aujourd’hui, l’achat de vin en primeur s’effectue généralement auprès de plateformes spécialisées et non directement auprès des producteurs comme cela a pu être le cas dans le passé.

Il est possible d’investir directement dans des vignobles. Cela permet de produire son propre vin ou louer la propriété à un producteur de vin. Cette méthode peut offrir des avantages fiscaux et la possibilité de créer une entreprise de vin rentable. Mais dans un contexte de crowdfunding, il est également possible d’investir dans un domaine viticole, en achetant des hectares, des barriques ou une cave du domaine par exemple. Cela peut permettre de percevoir des intérêts sur les revenus du domaine.

Les enchères de vin sont également des événements où les acheteurs peuvent enchérir sur des vins rares et de qualité supérieure. Elles peuvent d’ailleurs avoir lieu en ligne sur des plateformes spécialisées et offrent aux investisseurs la possibilité d’acheter des vins à des prix compétitifs.

Enfin, la cave d’investissement est une autre façon d’investir dans le vin. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans l’achat et le stockage de vins de qualité supérieure pour les investisseurs. Ces caves d’investissement peuvent offrir des avantages tels que des services de stockage sécurisés, une expertise en matière d’achat de vins de qualité et une gestion de portefeuille personnalisée. Cependant, il faut savoir que les caves d’investissement facturent souvent des frais pour leurs services.

Il est important de noter que l’investissement dans le vin peut comporter des risques et nécessite une connaissance approfondie du marché du vin ainsi qu’une expertise en matière de dégustation et de sélection de vins capables de prendre de la valeur.

Comment est évaluée la valeur d’un vin ?

La valeur du vin peut être évaluée selon plusieurs facteurs, notamment :

  • Son année de production : certaines années sont considérées comme exceptionnelles pour la production de vin en raison de conditions météorologiques favorables, ce qui peut augmenter la valeur des bouteilles produites cette année-là
  • Le producteur et la région viticole : comme nous l’avons vu, certains producteurs et régions viticoles ont une réputation établie pour la production de vins de qualité supérieure, ce qui peut augmenter la valeur des bouteilles produites par ces producteurs ou dans ces régions
  • La rareté : les vins rares, de grande qualité ayant été produit en faibles quantités par exemple, ou anciens peuvent être très recherchés et ainsi posséder une valeur élevée
  • L’état de la bouteille : la qualité de la bouteille et l’état du vin à l’intérieur peuvent également avoir un impact sur la valeur de la bouteille. En effet, les bouteilles qui ont été stockées dans des conditions optimales et qui sont dans un état impeccable peuvent valoir plus que les bouteilles qui ont été mal stockées ou présentant des défauts
  • La demande : la demande pour un vin particulier peut avoir un impact significatif sur sa valeur. Si la demande pour un vin est élevée, son prix augmentera
  • Les notes et les évaluations des experts : les notes et les évaluations des experts en vin, tels que Robert Parker (dégustateur de vins américain et critique en œnologie) ou Wine Spectator (magazine américain spécialisé dans le vin et la culture du vin), peuvent avoir un impact significatif sur la valeur du vin, car ils sont considérés comme des guides d’achat fiables par de nombreux amateurs de vin et investisseurs.

Cependant, l’évaluation de la valeur du vin est souvent subjective et peut varier en fonction des préférences individuelles de l’acheteur et de l’expertise de la personne qui l’évalue.

Repérer les facteurs qui influencent le marché du vin

Au-delà des éléments cités plus haut sur l’évaluation de la valeur du vin, le marché du vin peut également être influencé par d’autres facteurs.

  • Les coûts de production tels que le coût des matières premières, de main-d’œuvre, de transport et de stockage, peuvent influencer les prix du vin.
  • Les politiques gouvernementales comme les taxes sur le vin et les réglementations sur la vente et la distribution, peuvent influencer la demande et les prix du vin.
  • Les tendances économiques telles que les taux de change, les taux d’intérêt, les niveaux de revenus et la croissance économique, peuvent également influencer le marché du vin.

Il convient de souligner que le marché du vin est un système complexe dans lequel les différents facteurs peuvent interagir et influencer les prix et la demande du vin.

En somme, l’investissement dans le vin peut offrir des avantages intéressants tels que des rendements potentiellement élevés sur le long terme, une protection contre l’inflation et une diversification de portefeuille. Cependant, il convient de prendre en considération les risques associés tels que les conditions de conservation essentielles pour préserver la qualité et la valeur du vin, les risques de fraudes et les variations de prix imprévisibles. Les marchés du vin sont présents à l’échelle internationale avec des régions viticoles réputées dans chaque pays et les options d’investissement sont multiples. Avant d’entreprendre un investissement sur ce marché, il est impératif que les investisseurs potentiels soient conscients des différents choix qui se présentent à eux et des enjeux.

Si vous aussi vous souhaitez investir dans votre propre collection de bouteilles, retrouvez toutes nos caves à vin de vieillissement sur notre boutique en ligne : https://www.ma-cave-a-vin.fr/cave-vin/cave-a-vin-de-vieillissement.htm

Aérer son vin, pourquoi et avec quoi ?

Comment aérer un vin

Aérer un vin fait référence au processus d’exposition du vin à l’air pour améliorer son arôme, son goût et sa texture. Cela peut se faire en versant le vin dans un récipient comme une carafe, en le faisant tourner dans un verre ou en le laissant simplement reposer à l’air libre pendant un certain temps. L’aération permet d’oxygéner le vin, ce qui peut adoucir les tanins, libérer des arômes plus complexes et améliorer la texture en réduisant l’astringence. Cependant, l’aération peut également altérer les caractéristiques du vin s’il est trop exposé à l’air, il est donc important de trouver le bon équilibre en fonction du type de vin et de son âge.

Pourquoi le vin a-t-il besoin d’être aéré ?

Le vin peut bénéficier de l’aération pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle permet à l’oxygène de réagir avec les composants du vin, ce qui peut assouplir les tanins et amoindrir la sensation de rugosité et de sécheresse dans la bouche, appelée l’astringence. L’aération peut également déployer des arômes plus subtils, améliorant ainsi la saveur et le bouquet du vin.

En outre, certains vins jeunes peuvent être très fermés, ce qui signifie qu’ils ne dégagent pas beaucoup d’arômes et de saveurs lorsqu’ils sont dégustés. Ils peuvent donc avoir besoin d’un peu d’aération pour libérer leur potentiel aromatique et gustatif. Mais cela peut aussi arriver avec des vins plus matures qui ont été stockés pendant une longue période dans des conditions qui ont ralenti leur évolution. De même, ces vins plus matures peuvent bénéficier de l’aération pour aider à les réveiller et à les revitaliser.

Cependant, il est important de noter que l’aération n’est pas toujours nécessaire ou même souhaitable pour tous les types de vin. Certains vins délicats peuvent être endommagés par une exposition excessive à l’air, et certains vins plus vieux peuvent perdre leur caractère et leur complexité s’ils sont trop exposés à l’oxygène. Il est donc important de comprendre le type de vin que vous avez et de déterminer le niveau d’aération approprié en fonction de ses spécificités.

Un niveau d’aération qui dépend du vin dégusté

Déterminer le niveau d’aération approprié pour un vin dépend de plusieurs facteurs, notamment du type de vin, de son âge, de sa structure et de ses caractéristiques individuelles. Voici quelques éléments à prendre en compte pour déterminer le niveau d’aération approprié :

  • Type de vin : certains vins ont besoin d’une aération plus longue que d’autres. Les vins jeunes et tanniques, comme le Cabernet Sauvignon, peuvent bénéficier d’une aération plus longue allant de 2 à 3 heures, tandis que les vins plus légers et délicats, comme le Pinot Noir, nécessitent une aération plus courte, entre 20 et 30 minutes.
  • Âge du vin : comme nous l’avons vu, les vins plus jeunes ont tendance à être plus fermés et ont besoin d’une aération plus longue afin de s’ouvrir. Les vins plus âgés, en revanche, peuvent être plus délicats et une aération plus courte sera nécessaire pour qu’ils ne perdent pas leur caractère et leur complexité.
  • Structure du vin : la structure du vin, notamment ses tanins et son acidité, peut influencer le niveau d’aération approprié. Les vins tanniques ont tendance à avoir besoin d’une aération plus longue pour les adoucir, tandis qu’une aération plus courte sera suffisante pour les vins plus acides afin d’éviter de les rendre trop aigres.
  • Caractéristiques individuelles : chaque vin est unique et peut nécessiter un niveau d’aération différent en fonction de ses caractéristiques individuelles. Par exemple, un vin avec des notes de fruits rouges prononcées exigera une aération plus courte afin d’éviter de perdre ses arômes.

En général, il est recommandé de goûter le vin régulièrement pendant le processus d’aération pour déterminer le degré d’amélioration du nectar. Commencez par une aération plus courte et augmentez progressivement si nécessaire.

Comment aérer un vin ? les différentes méthodes :

Il existe plusieurs méthodes d’aération du vin qui peuvent être utilisées pour aider à libérer les arômes, les saveurs et améliorer sa dégustation. Voici quelques-unes des méthodes les plus courantes :

  • Aération en carafe : carafer son vin consiste à le verser dans une carafe et à le laisser reposer à l’air libre pendant un certain temps. La carafe permet une grande surface d’exposition à l’air, ce qui aide à libérer les arômes et les saveurs du vin. Cette méthode est particulièrement utile pour les vins jeunes et tanniques qui nécessitent une aération plus longue.
  • Tourbillonnement : ce procédé consiste à faire tourner le vin dans un verre pour l’aérer. En faisant tournoyer, vous augmentez la surface d’exposition à l’air, ce qui permet de libérer les arômes et les saveurs du vin. Cette méthode est souvent utilisée pour les vins plus délicats qui nécessitent une aération plus courte.
  • Décantation : cette technique est similaire à l’aération en carafe, mais implique l’utilisation d’un décanteur spécialement conçu pour retenir les sédiments du vin. Le vin est versé dans le décanteur et laissé à l’air libre pour s’aérer. Cette méthode est particulièrement utile pour les vins plus âgés qui peuvent avoir des sédiments et nécessitent une aération plus douce.
  • Aérateur de vin : il s’agit d’un accessoire conçu pour aérer rapidement le vin. L’aérateur fonctionne en mélangeant le vin avec de l’air pour libérer les arômes et les saveurs. Cette méthode est souvent utilisée lorsque le temps est limité et qu’une aération rapide est nécessaire.

Concernant ces aérateurs de vin, il en existe différents types. Les aérateurs en forme de bec verseur, par exemple, permettent de verser le vin directement dans un verre tout en l’aérant et sont pratiques à transporter. Il existe aussi des aérateurs avec support dans lesquels on va verser le vin et qui peuvent accueillir un verre à pied en dessous. Ce dispositif permet d’aérer le vin en profondeur au fur et à mesure qu’il est versé. Il existe également des aérateurs de vin électriques qui se posent sur le goulot et d’où le vin s’écoule automatiquement permettant une aération rapide.

Les astuces pour éviter d’avoir besoin d’aérer son vin

Différentes astuces peuvent éviter au vin d’avoir besoin d’aération. Le choix du vin à acquérir est déjà une première étape, puisque comme nous l’avons vu, l’âge du vin peut influencer son besoin en oxygène pour libérer ou réveiller ses arômes. Vous pouvez également ouvrir une bouteille et la laisser reposer une ou deux heures avant de la servir afin de l’aider à s’oxygéner.

Le fait de garder le vin à la bonne température peut aussi vous éviter de devoir aérer votre vin. En effet, si le vin rouge est conservé à une température trop élevée, les arômes peuvent se détériorer et le vin peut devenir trop alcoolisé, ce qui devra nécessiter une aération pour le ramener à son équilibre optimal. De même, si le vin blanc est conservé à une température trop basse, il pourra manquer de saveur et d’arômes, et avoir alors besoin d’une aération pour révéler son potentiel. En conservant le vin à la température idéale, les arômes et les saveurs du vin sont ainsi mieux préservés, ce qui réduit la nécessité d’aérer le vin pour le ramener à son équilibre optimal.

Les caves à vin sont conçues pour maintenir une température et une humidité constantes, ainsi qu’une circulation d’air minimale pour éviter que le vin ne soit exposé à trop d’oxygène. Les conditions idéales de stockage peuvent aider à préserver la qualité du vin, éviter qu’il ne se détériore rapidement et ainsi réduire le besoin de l’aérer avant le service. En ce sens, une cave à vin de service peut s’avérer très utile pour préparer vos vins à la dégustation. Il existe par ailleurs des caves à vin de service 2 températures qui permettent de servir à la fois des vins rouges et des vins blancs à une température optimale. Une fois une bouteille entamée, il est également important de veiller à préserver ses arômes. Pour ce faire, un bouchon de préservation avec mise sous vide vous permettra de protéger vos vins entamés du phénomène d’oxygénation.

L’aération du vin est ainsi un processus important qui permet d’ouvrir le vin et d’en amplifier ses arômes, en particulier pour les vins jeunes et tanniques. Cependant, l’aération n’est pas toujours nécessaire et il est important de comprendre les caractéristiques du vin que vous servez avant de décider si une aération est nécessaire ou non. En conservant le vin à la bonne température, dans de bonnes conditions et en utilisant des accessoires de préservation adaptés, vous pouvez prolonger sa durée de conservation et éviter la nécessité de l’aérer plus tard. En fin de compte, l’aération du vin doit être utilisée avec modération et avec une connaissance suffisante pour en révéler pleinement les parfums et les saveurs, sans l’altérer.

Comment bien débuter sa cave à vin ?

Vous êtes amateur de vin et souhaitez démarrer votre propre collection ? Voici quelques conseils pour bien débuter votre cave à vin et sélectionner des bouteilles à partager entre amis ou bien à faire vieillir pour les amener à leur apogée.

Étape 1 : Déterminer ses goûts en vin

Avant de commencer à acheter du vin, il est important de connaître ses goûts et ses préférences. Assister à des dégustations de vin peut vous aider à déterminer les types de vin que vous aimez le plus. Vous pouvez également gouter à différents vins dans des restaurants ou chez des amis. Il est avant tout primordial de prendre des notes sur les vins que vous aimez : ses caractéristiques, son goût, son arôme, sa saveur. Cela vous aidera à vous souvenir de ce qui vous a plu et à rechercher des vins similaires dans le futur. Vous pourrez ainsi commencer votre collection par des bouteilles que vous connaissez et que vous aimez.
Pour vous aider dans cette démarche, il existe des applications dédiées à la dégustation de vin qui vous aideront à déterminer vos préférences et à trouver des vins qui vous correspondent.
Enfin, le mot d’ordre pour bien débuter sa cave à vin est la curiosité ! Goûtez, expérimentez, appréciez, détestez, échangez. C’est ainsi que vous découvrirez vos meilleures bouteilles.

Étape 2 : Choisir le bon endroit pour stocker les vins

Le choix d’un endroit pour stocker ses bouteilles est primordial pour garantir la qualité et la durabilité de son vin. La température idéale pour le vieillissement du vin se situe entre 12 et 15°C. Les variations de température peuvent affecter sa qualité, alors assurez-vous que vos vins seront gardés à température constante. L’humidité est aussi importante pour maintenir le bouchon en bon état et empêcher l’air de pénétrer dans la bouteille. L’humidité idéale se situe entre 50% et 80%. La lumière joue également un rôle majeur sur la dégradation accélérée du vin et sur sa durée de conservation, surtout la lumière UV. Il est donc important de choisir un endroit sombre pour stocker ses bouteilles. Enfin, les vibrations peuvent affecter la qualité du vin, il est nécessaire de choisir un endroit stable où installer votre cave à vin. Évitez de la placer à côté d’un appareil électroménager ou dans un endroit trop passant.

En résumé, pour entreposer votre collection de vin, vous devez choisir un endroit sombre, à température constante, avec une humidité adéquate et peu de vibrations. De cette manière, vous pourrez garantir la qualité et la durée de conservation de votre collection de de bouteilles.

Pour plus de détails sur les règles de conservation des vins, nous vous invitons à lire ou à relire cet article.

Étape 3 : Investir dans du matériel de stockage de vin de qualité

Pour préserver la qualité de votre vin, il est important d’investir dans du matériel de stockage de vin de qualité.
Si vous disposez d’une pièce répondant à l’ensemble des critères énoncés précédemment, vous pouvez simplement vous munir d’étagères et de supports muraux vous permettant de ranger vos vins, de manière organisée et verticale. Vous pouvez également investir dans un climatiseur afin de garantir une température optimale de la pièce, ainsi que d’un hygromètre pour contrôler l’humidité.
Si, a contrario, vous ne disposez pas d’un tel espace, la cave à vin de vieillissement ou la cave à vin multi-usages sera votre meilleure option. Cet équipement est spécialement conçu pour offrir à vos bouteilles les conditions idéales de conservation : une température stable comprise entre 10 à 14°C, un taux d’humidité maîtrisé de 50 à 80%, un air sain et sans odeur, des vibrations limitées et une obscurité totale.

Étape 4 : Déterminer son budget

Déterminer un budget initial pour votre collection de vin est un élément-clé pour bien débuter. Celui-ci vous permettra de constituer une bonne base pour commencer. Néanmoins, l’investissement financier que vous consacrerez à votre cave se fera au fur et à mesure du temps et des découvertes œnologiques que vous ferez.
Il est aussi important de se rappeler que les vins les plus chers ne sont pas toujours les meilleurs. En général, le prix d’un vin est déterminé par un mélange de facteurs liés à la qualité, à la rareté, à la réputation de la région, à la popularité et aux coûts de production. Cependant, même si le prix est un indicateur utile pour déterminer les vins que vous souhaitez acheter, celui-ci ne garantit pas toujours sa qualité. Il est possible de trouver de bons vins à des prix raisonnables.
Selon votre capacité de stockage, vous pouvez estimer le nombre de bouteilles que vous pouvez garder à terme et le nombre de bouteilles que vous souhaitez pour débuter votre cave à vin. Ainsi, le budget de base que vous aurez déterminé vous permettra de savoir combien vous pouvez dépenser pour chaque bouteille de vin.

Étape 5 : Commencer à acheter des vins

Maintenant que vous avez déterminé vos goûts en vin, votre budget et l’endroit où vous allez stocker vos vins, il est temps de commencer à acheter des vins. Il est important de faire des achats judicieux et de ne pas se laisser influencer par les tendances du moment ou par les opinions d’autres personnes. Gardez à l’esprit que votre collection doit refléter vos goûts et préférences personnels.
Il est également conseillé de faire des achats en quantité raisonnable. Il n’est pas nécessaire d’acheter une grande quantité de vin d’un seul coup. Vous pouvez commencer par quelques bouteilles et les ajouter à votre cave à vin au fil du temps. De cette façon, vous pourrez découvrir de nouveaux vins et ajouter des bouteilles à votre collection en fonction de vos goûts et de votre budget.
Nous conseillons aussi d’ajouter des vins que vous pouvez boire jeunes et qui conviendront parfaitement à un apéritif improvisé entre amis ; des styles de vins variés qui pourront accompagner vos repas organisés ; et des vins que vous ferez vieillir sur plusieurs années.
Enfin, n’oubliez pas de conserver une trace de vos achats de vin. Cela vous permettra de vous rappeler des bouteilles que vous avez ajoutées à votre cave et de la durée de garde de vos vins.

En résumé, constituer une cave à vin est un processus qui peut s’avérer passionnant et gratifiant. En appliquant ces conseils, vous êtes assuré(e) de débuter votre collection de la meilleure manière possible et de la préserver dans les conditions optimales.

Ce qu’il faut savoir sur la conservation du Champagne

Si le Champagne a cette saveur festive, c’est parce qu’il est le symbole de la convivialité et de la célébration. Que ce soit pour des retrouvailles, pour une soirée d’anniversaire ou tout simplement par envie, les bulles d’or ne laissent personne indifférent. Mais pour en profiter davantage, se pose la question de sa conservation. De quelle manière et à quelle température le champagne se conserve-t-il ? Tous nos conseils pour en savoir plus.

Champagne : la boisson festive par excellence

Issu de l’assemblage entre trois cépages, le Champagne est un savant mélange de Pinot noir, de Pinot meunier et de Chardonnay. Sous appellation contrôlée (AOC), il peut être brut nature, extra-brut, demi-sec ou doux, suivant sa teneur en sucre. Le Champagne peut aussi être rosé, quand il est mélangé avec du vin rouge, ou blanc de blanc quand il est concocté uniquement avec du Chardonnay. Vous pouvez aussi choisir un Champagne selon sa qualité : s’il est conçu avec des vins d’une même année, on dit qu’il est millésimé.
Idéal pour un apéritif ou pour accompagner un dessert, le Champagne prend avant tout une connotation festive, voire parfois de luxe. Produit fin par excellence, il est minutieusement élaboré. Nous vous recommandons donc d’en prendre soin et de veiller à sa bonne conservation.

Pourquoi faut-il conserver le Champagne dans sa cave à vin ?

La conservation du Champagne a toute son importance, et ce d’autant plus que sa fabrication suit un processus relativement long. Il est ainsi nécessaire de protéger vos bouteilles de champagne de différents éléments comme la lumière, les courants d’air, un changement de température ou encore les odeurs de bouchon. En effet, le Champagne a besoin de calme, d’un environnement humide et d’obscurité.
Conserver le Champagne dans une cave à vin vous permet de le protéger de tout impact. Une vibration par exemple pourrait remuer les dépôts et en altérer sa qualité. De même, une trop grande luminosité pourrait oxyder plus rapidement le Champagne, ce qui empêcherait les arômes de se dévoiler correctement. De même, une conservation à mauvaise température pourrait le faire vieillir trop rapidement ou, à l’inverse, le cristalliser. Si l’environnement est trop sec, le bouchon pourrait se désagréger et affecter son caractère hermétique.
Ces précautions vous permettent ainsi de libérer les arômes intenses de votre Champagne. De plus, une bonne conservation dans une cave à vin apporte de la maturité et peut même le faire changer de nature.

Quelle conservation choisir pour le Champagne ?

Nos conseils pour une bonne conservation

Pour bien conserver des bouteilles de Champagne, il est essentiel de veiller à le garder à une température fraîche entre 10° et 12°, dans un espace sombre et suffisamment humide, mais de manière régulée, pour éviter les risques de moisissure du bouchon. Cet endroit doit aussi être sain et protégé contre les courants d’air, pour que les bouteilles ne pâtissent pas d’une variation de température.

Conserver un Champagne selon sa qualité

La conservation du Champagne doit aussi prendre en compte la qualité des bouteilles que vous possédez. S’il s’agit d’une entrée de gamme, il est préférable de le boire après l’avoir acheté. S’il s’agit d’un Champagne millésimé, il est possible de le conserver pour une durée allant jusqu’à quatre ans. Enfin, un grand Millésimé peut être conservé entre 20 et 30 ans.

Conserver un Champagne selon le type de cru

Généralement, un Champagne issu du cépage Chardonnay se conserve plutôt bien. En revanche, si vous êtes adepte du Champagne rosé, la conservation devra rester de courte durée. Pour le Brut, la conservation est plus longue, contrairement à un demi-sec ou un Champagne doux, qui doit se consommer rapidement.

Conserver une bouteille de Champagne ouverte

Alors, que faire lorsque la bouteille de Champagne a été ouverte ? Peut-on la conserver ? Et si oui, comment et pour quelle durée ?
Oubliez la petite cuillère pour la conservation d’une bouteille de champagne ouverte, cela ne fonctionne pas. Pour un champagne ouvert, il n’existe qu’un seul moyen, réellement efficace : un bouchon vacuum ou un bouchon hermétique. Le bouchon vaccum empêche votre Champagne de s’oxyder, tandis qu’avec un bouchon hermétique spécial vins pétillants, le dioxyde de carbone ne s’échappe pas. Toutefois, la conservation d’une bouteille ouverte n’est possible que sur une courte durée. Conserver une bouteille de Champagne trop longtemps altèrerait inévitablement son goût. De plus, le bouchon perdrait son humidité.

Optimisez la conservation du Champagne pour en sublimer le goût

Pour parfaire le goût de vos bouteilles de Champagne, Ma Cave à Vin propose des caves à vin de service. En complément d’une cave de vieillissement, la cave à vin de service est une armoire réfrigérée qui permet de conserver plusieurs bouteilles, à des températures idéales de dégustation, pour un délai relativement court. Elle est proposée en version mono-température ou multi-température selon les bouteilles que vous souhaitez stocker. Vous permettant ainsi de mettre uniquement des bouteilles de champagne ou bien de varier les bouteilles et d’ajouter différents crus. Déclinée en différentes tailles, elle s’adapte parfaitement à vos besoins. De plus, vous pouvez combiner l’utilité au design grâce à des produits tels que les cadres à vin et à Champagne, qui sublimeront tant l’arôme de vos crus que votre intérieur.

Découvrez également tous nos accessoires de conservation et de dégustation du Champagne : ici

Quels vins pour accompagner vos repas de fête ?

Pendant les fêtes de fin d’année, les repas prennent un air tout aussi festif pour le bonheur des papilles. Entre amis ou en famille, ces instants sont d’autant plus appréciés que les différents mets sont en harmonie. Du foie gras aux fruits de mer, en passant par le saumon, le chapon ou encore l’incontournable bûche de Noël, rien ne vaut un accord parfait entre les plats et les boissons.

Mais quel vin choisir avec chaque plat ? Quels accords vin et repas de fêtes ? Très globalement, on réserve le vin rouge avec la viande rouge, le vin blanc avec les fruits de mer, mais pour un repas harmonieux et pour profiter de toutes les saveurs, voici nos conseils pour un repas de fête inoubliable.

Quels accords entre vin et entrées de fête ?

Durant un repas de fête, les entrées peuvent être nombreuses, ce qui implique de trouver du vin pour le repas de Noël, mais aussi du vin pour le repas du nouvel An.

Avec le foie gras

Si le foie gras est servi en entrée, nous vous recommandons un vin blanc moelleux comme un bon Sauternes, un Gewürztraminer d’Alsace ou un Jurançon.

Avec des huîtres

Pour cet incontournable mets durant les fêtes, un vin blanc sec comme un Muscadet ou un Chablis permet de souligner leurs saveurs iodées. Si vous avez envie d’un accord moins traditionnel, vous pouvez opter pour du Champagne pour une note de fraîcheur indéniable. Et si vous avez envie d’un peu plus d’insolite, sachez qu’un vin rouge fruité pourra également être très apprécié.

Avec du saumon fumé

Si vous servez du saumon fumé, ce mets s’accorde idéalement avec un vin blanc sec et peu acide, comme un Sancerre Blanc ou un Domaine Saint Bris.

Avec des fruits de mer

Pour un plateau de fruits de mer, composé de tourteaux, de bulots et de coquilles Saint-Jacques, le vin blanc s’impose. Vous pouvez opter pour un Muscadet, pour un effet désaltérant, un Riesling pour ses notes fruitées ou un Petit Chablis, pour des arômes plus riches. Enfin, un Champagne blanc de blancs, à fines bulles, éveillera à coup sûr vos papilles.

Quels accords entre vin et plats de fête ?

Parmi les plats de fête les plus fréquents, on peut citer l’illustre chapon, mais vous pouvez aussi choisir une autre volaille ou une viande rouge, selon vos préférences.

Chapon et autres volailles

Avec le chapon ou une autre volaille, vous pourrez opter pour un vin blanc comme un Chardonnay, un Sauvignon, un Santenay ou un Châteauneuf-du-Pape. Si vous préférez le vin rouge, le Saint-Emilion, le Pommerol ou le Côte Rôtie s’accorderont parfaitement avec votre plat.

Viande rouge

Avec une viande rouge comme le tournedos, le vin rouge est de mise. Optez dans ce cas pour un Cabernet Sauvignon par exemple. Et si le magret de canard a votre préférence, choisissez plutôt un vin rouge du Sud-Ouest, comme le Haut Médoc.

Et pour le dessert ?

Quel vin avec une bûche de Noël ?

Choisir un vin pour le dessert dépendra du type de dessert choisi. Pour une bûche de Noël, nous vous conseillons de miser sur la légèreté, avec un vin blanc moelleux, à condition qu’il ne soit pas trop sucré. Optez dans ce cas pour un Riesling ou un Jurançon. Un champagne rosé pourra aussi faire ressortir le goût de la bûche.

Avec un dessert aux fruits

Si vous préférez un dessert aux fruits, comme une tarte aux fruits, ça se complique ! Selon le fruit choisi, le vin ne pourra pas être le même. Pour un dessert aux fruits rouges, optez pour un Sauternes. Pour un dessert plus exotique ou aux pommes, prenez plutôt un Gewürztraminer.

Un repas au Champagne ?

En alternative, quoi de plus festif que d’accorder votre repas de Noël ou du nouvel An avec du Champagne ?

Ainsi, un Champagne blanc de blancs, reconnu pour sa finesse et son côté rafraîchissant, s’accordera parfaitement avec l’apéritif. Peu sucré, frais et fin, il fera ressortir le goût des amuse-bouches frais. Vous pouvez également opter pour un Champagne extra-brut.

Pour les entrées, il en est de même. Un Champagne blanc de blancs ira parfaitement avec les fruits de mer, tandis qu’un Champagne extra-brut se mariera très bien avec le saumon fumé. Pour le foie gras et pour la charcuterie fine, choisissez plutôt un Champagne rosé.

Pour le plat de résistance, un Champagne brut rosé ira bien avec la volaille et la viande. Si vous optez pour un plat à base de poisson, un Champagne blanc de blanc est recommandé.

Bon à savoir

Pour un repas encore plus festif, choisir une cave à vin de service vous permettra de conserver vos bouteilles de vin à bonne température pour une consommation à court terme.

Quel que soit le nombre de convives, Ma Cave à Vin vous propose un vaste choix de caves à vin de service pour répondre à vos besoins.

Si vous souhaitez servir différents types de vin, une cave à vin de service multi-températures étagée sera parfaite pour amener les vins rouges à une température idéale de 14 à 16°C, les vins blancs à une température comprise entre 8 et 12°C et les champagnes entre 6 et 10°C.

Accords mets et vin : quel vin boire avec quel fromage ?

Le vin est un compagnon évident pour le fromage. Pourtant, on ne sait pas forcément comment bien accorder son vin et son fromage. Faisons donc le tour de la question pour savoir enfin quel vin servir avec du fromage.

Le vin rouge est-il vraiment une valeur sûre dans les accords vin et fromage ?

Pendant longtemps, les traditions françaises ont fait du rouge le vin incontournable pour accompagner tous les plateaux de fromages. Pourtant, cet accord n’est pas toujours le meilleur. Les tanins du vin rouge peuvent même mal s’accorder avec le gras du fromage. Résultat : un goût amer et des saveurs qui ne sont pas mises en valeur.

Aujourd’hui, il est donc plus conseillé de se tourner vers des blancs ou des rouges légers, pour véritablement mettre en valeur aussi bien les fromages que les vins.

Choisir le bon vin pour son fromage : les associations à retenir

Vous cherchez les meilleurs accords vin et fromage et êtes prêts à tester autre chose que des vins rouges puissants ? Le choix de votre vin dépendra du type de fromage que vous souhaitez consommer.

L’essentiel des accords vin et fromage

Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons préparé un tableau récapitulant les grandes lignes à retenir afin de choisir le bon vin pour son fromage.

Types de fromages Accords vin et fromageExemples de vins
Fromages à pâte molle et croûte lavée
(Munster, Maroilles, Livarot, Pont-L’évêque)
Vins blancs riches et aromatiques ou vins rouges légers à faibles tanninsGewurztraminer, Pinot Noir, Bourgogne
Fromages à pâte molle et croûte fleurie
(Camembert, Neufchâtel, Brie, Coulommiers,
Brillât-Savarin)
Vins rouges peu tanniques ou champagnes à base de ChardonnayPinot Noir, Sancerre, Beaujolais
Fromages à pâte pressée cuite (Comté, Beaufort, Gruyère, tomme de Savoie)Vins blancs secs pour les fromages les plus jeunes et vins plus puissants pour les fromages plus affinés.Chardonnay, Vin Jaune
du Jura
Fromages à pâte pressée non-cuite
(Reblochon, Saint-Nectaire, Mimolette, Cantal)
Vins rouges légers et fruités ou vins blancs vifs et minérauxPinot Noir, Beaujolais,
Chablis
Fromages à pâte persillée (Roquefort, Fourme
d’Ambert, bleu d’Auvergne,
Gorgonzola)
Vins blancs doux ou liquoreux ou vins rouges riches en alcoolSauternes,
Gewurztraminer, Coteaux du Layon, Muscat
Fromages de chèvre frais ou crémeux
(Selles-sur-
Cher, Rocamadour)
Vins blancs jeunes, secs et fruités Sancerre, Chenin,Sancerre, Chenin,
Chardonnay
Fromages de chèvre affinés ou secs
(chabichou, picodon, chavignol)
Vins blancs doux et aromatiques Vouvray, Gewurztraminer,
Pinot Gris

Quel vin pour un plateau de fromage varié ?

Vous avez préparé un beau plateau qui comprend différents types de fromages. Comment, alors, sélectionner le bon vin pour vous assurer qu’il pourra s’accorder avec l’ensemble de votre plateau ?
Notre conseil : a priori, un vin blanc sec devrait pouvoir accompagner de nombreux fromages. Choisissez, par exemple, un Chardonnay, un Pouilly-Fumé ou même un Champagne Blanc.

Quel vin pour une raclette ou une fondue savoyarde ?

Rien de mieux, l’hiver venu, que de se régaler d’une bonne raclette ou d’une fondue savoyarde. Mais quel vin sélectionner pour accompagner ces plats où le fromage occupe une place centrale ? Dans les deux cas, le vin blanc est le meilleur choix et il faudra, idéalement, se tourner vers un blanc sec et fruité. Les vins d’Alsace ou encore de Savoie seront particulièrement bien adaptés à la raclette et à la fondue. Vous pourrez ainsi sélectionner un Riesling, un Sylvaner un Chignin ou encore une Roussette-de-Savoie.
Vous tenez à servir du vin rouge ? Allez, dans ce cas-là, vers un Pinot Noir, peu tannique et fruité, ou encore un Beaujolais dont la légèreté accompagnera bien le fromage fondu, ainsi que la charcuterie. Si ces vins rouges peuvent accompagner une raclette, il est tout de même recommandé de rester sur du blanc avec le vin pour une fondue.

Découvrez les caves combinées vin et fromage

Le vin comme le fromage demandent des conditions de conservation particulières pour garder tous les arômes. Comme le vin, le fromage est sensible à la température de son environnement. Un emplacement trop chaud ou trop froid pourra accélérer le vieillissement et altérer le goût comme la texture. Pour profiter plus longtemps de vos fromages, il est donc possible d’installer une cave à fromage.
Nous avons la solution pour les amateurs de vin et de fromage, ou pour les professionnels qui proposent ces deux produits : une cave combinée, pouvant à la fois accueillir du vin et du fromage. Ces caves se découpent en plusieurs compartiments pour pouvoir ranger d’un côté le vin et de l’autre le fromage, à une température idéale. Elles permettent de préparer vos bouteilles pour le service et de les conserver à court ou moyen terme.


Que faut-il retenir pour choisir les bons accords vin et fromage ? Oubliez vos idées reçues sur le vin rouge et testez des vins blancs particulièrement bien adaptés aux fromages que vous souhaitez déguster. Vous découvrirez, de cette façon, de nouvelles saveurs, aussi bien du côté du fromage que du vin.

Comment apprendre à déguster un vin ?

Une main tenant un verre de vin.

Le vin est un alcool complexe qui mérite un peu de connaissance pour être pleinement savouré. Lors d’une dégustation, trois de vos sens seront sollicités. Comment les utiliser ? Dans quel ordre ? À quoi faut-il faire attention ? Nous vous détaillons dans cet article les différentes étapes à suivre pour apprécier de façon optimale votre vin.

Étape 1 : Se mettre dans de bonnes conditions

Tout d’abord, nous souhaitons souligner l’importance du lieu pour une bonne dégustation. Pensez à privilégier des endroits calmes, dépourvus d’odeurs trop prenantes et d’une bonne luminosité. Cela vous permettra de réaliser correctement les prochaines étapes décrites ci-dessous.

De plus, le choix du verre est également à prendre en compte. Si le verre « tulipe » reste le verre traditionnel pour déguster le vin, il existe toute une variété de formes de verre, chacun adapté à la dégustation d’un vin en particulier (voir notre article : « Choisir son verre à vin »). Quoi qu’il en soit, il est important d’avoir un verre à pied et de le tenir soit par le pied (la jambe) soit par la base (la cuvette) afin de ne pas chauffer le vin avec ses mains.

La carafe à décanter tient également un rôle primordial, notamment pour les vins rouges, puisqu’elle permettra au vin de libérer tous ses arômes.

Si nous accordons une grande importance à l’association entre mets et vin lors de nos dîners, une dégustation seule de vin requiert de ne pas être polluée par d’autres goûts qui viendraient fausser nos sensations.

Enfin, il est capital de suivre un certain ordre de dégustation et de commencer par des vins jeunes et terminer sur des vins vieux, plus tanniques et charnus, afin de ne pas saturer rapidement le palais.

Étape 2 : Prendre le temps d’observer

Dans un second temps, l’une des étapes indispensables d’une dégustation de vin consiste à admirer sa robe. Il s’agit donc de prêter un œil attentif à sa couleur, ses nuances et ses reflets.

Observer le vin face à un arrière-plan neutre, de couleur blanche, servira à retranscrire plus fidèlement sa robe. Pour ce faire, vous pouvez, par exemple, utiliser une feuille de papier positionnée à l’arrière de votre verre.
Cette étape vous permettra de déceler quelques indices précieux concernant le type de vin (le cépage), son ancienneté, sa teneur en alcool ou son degré de sucre.

Les reflets de la robe offriront des pistes sur l’âge du vin.
Pour un jeune vin rouge, les reflets ont davantage tendance à se rapprocher d’une couleur pourpre, cerise. Au fil des années, sa couleur évolue et tire vers des tons plus orangés, tuilés.
De même que pour le vin rouge, les reflets du vin blanc sont changeants selon le niveau d’ancienneté de la bouteille. Son nuancier varie entre un jaune pâle pouvant contenir des reflets verts au début, en passant par une couleur or, pour enfin s’arrêter sur un ambré, roux.

La robe du vin peut aussi s’avérer être un bon indicateur pour deviner sa provenance. Les vins produits sur la moitié ouest du pays, correspondant à un climat océanique, auront des caractéristiques différentes de ceux produits sur l’autre moitié de la France, correspondant plutôt à un climat continental. Les vins du Sud auront encore d’autres spécificités.

Les larmes peuvent aider à présumer l’origine du vin. Lorsque l’on fait tournoyer un vin dans son verre, une petite quantité du liquide adhère à la paroi ce qui provoque la formation de gouttelettes qui sont appelées larmes. Elles peuvent être fluides ou épaisses, grasses ou coulantes… et elles donnent des informations précieuses sur le vin, notamment sur sa teneur en sucre. En effet, un vin plus sucré formera des larmes plus lourdes et plus lentes.

Étape 3 : Sentir les arômes

La première étape, appelée premier nez, consiste à approcher le nez de son verre, sentir les effluves qui s’en dégagent et repérer si elles sont puissantes ou plutôt discrètes. Cette étape permet aussi de déceler si le vin présente un défaut.

Ensuite, on peut faire tournoyer le vin dans le verre afin de l’oxygéner et de le sentir à nouveau. Il s’agit du deuxième nez permettant de capter les arômes qui seront nouvellement apparues et qui se seront intensifiées.

Il existe 3 grandes catégories d’arômes : les arômes primaires qui sont issus du cépage ou du terroir, les arômes secondaires provenant de la fermentation du vin et, les arômes tertiaires qui se développent pendant le vieillissement du vin, en fût ou en bouteille.
Ces arômes sont répertoriés en 12 familles : les arômes végétaux, floraux, fruités, épicés, boisés, balsamiques, empyreumatiques (fumé, grillé, café, cacao,…), animal, de confiserie, fermentaires (bière, brioche, pain,…), minérales (pétrole, craie,…) et chimiques (acétone, alcool,…).

La rétro-olfaction est une méthode permettant de « sentir » les arômes du vin grâce à la connexion entre le nez et la bouche. Les arômes suivent une trajectoire à l’arrière du palais jusqu’à atteindre le bulbe olfactif. Cette opération se fait naturellement lorsque nous mangeons mais elle peut être accentuée lors d’une dégustation de vin.

Étape 4 : Passer à la dégustation

Lorsque le vin est en bouche, nous pouvons évaluer immédiatement sa puissance et ressentir en priorité sa saveur sucrée. C’est ce que l’on appelle l’attaque. On peut le faire tourner dans sa bouche car l’acidité, le sucré ou l’amertume sont perçus à des endroits différents de la langue. En grumant, c’est-à-dire en aspirant un filet d’air, vous permettrez au nectar de libérer davantage d’arômes. Mais on peut aussi mâcher le vin comme un aliment. En se mélangeant au vin, la salive va le chauffer et accentuer toutes ses saveurs.

Le milieu de bouche est le moment où tous les arômes se développent. Cette étape va permettre de ressentir toute la texture d’un vin, sa densité et sa finesse. C’est également à ce moment-là que l’on perçoit l’acidité et les tanins.

Enfin, la finale est l’étape durant laquelle toutes les saveurs se développent en bouche et où vous aurez une impression générale du cru gouté.
Mais même une fois avalé ou recraché, le vin continuera à révéler certaines saveurs. C’est ce que l’on appelle la longueur en bouche. Un grand vin pourra se reconnaître par sa capacité à se développer en bouche même une fois avalé. Cette longueur en bouche est une notion qualitative car il s’agit de la persistance des arômes en bouche mais c’est aussi une notion quantitative car cette persistance se mesure en caudalie (1 caudalie = 1 seconde).

La dégustation d’un vin est un moment convivial, de partage. Il est donc tout aussi important d’échanger avec les autres convives sur ce que chacun a ressenti concernant l’impression générale du vin, son intensité, les arômes détectés, etc.

Pour vous aider à utiliser le bon vocabulaire, vous pourrez vous reporter à notre précédent article : « Tous les termes à connaitre autour du vin. »

Et enfin, pour accompagner votre dégustation, Ma Cave à Vin vous propose une large sélection d’accessoires de dégustation dont des crachoirs à vin, accessoires pour l’ouverture des vins et la préservation des bouteilles ouvertes.

Tous les termes à connaître autour du vin

La complexité et la richesse de l’univers du vin nécessite un langage complet et précis pour décrire toutes les strates qui le composent, que ce soit sur la vigne, lors de sa fabrication mais aussi en dégustation. C’est selon cette chronologie que nous vous avons préparé un lexique permettant d’aborder ce riche vocabulaire pouvant être dur à appréhender pour les néophytes.

Vocabulaire de la fabrication et la conservation des vins

Appellation : Terme désignant un label décerné selon la provenance des cépages et/ou des procédés de fabrication spécifiques.

Assemblage : Mélange de vin provenant de plusieurs vignobles ou de cépages différents.

Cépages : Variété de plant d’une vigne cultivée. Le Merlot, l’Ugni, le Syrah, le Chardonnay sont des cépages.

Chaptalisation : Ajout de sucre au moût du raisin avant ou pendant la fermentation pour produire des vins davantage équilibrés voire plus sucrés ou plus gras. Le mot provient du nom de l’inventeur de ce procédé : Jean-Antoine Chaptal.

Cru : Sert à désigner un vin ou un vignoble précis, un terroir défini. On retrouve ce terme pour les vins de Bourgogne, d’Alsace, etc.

Cuvée : Quantité de raisin produite par un même vignoble, mise en cuve et/ou assemblée.

Domaine : Terme employé pour désigner une exploitation viticole.

Échalas : Tuteur de vigne en bois, plastique ou métal.

Élevage : Étape de vieillissement d’un vin en barriques ou en chai pour travailler ses tannins.

Fermentation : Réaction chimique de transformation des sucres en alcool.

Vinification en barrique : Procédé de fermentation des vins, au contact du bois de barriques.  

Fermentation malo-lactique : Procédé de fermentation transformant l’acide malique en acide lactique, réduisant l’acidité d’un vin.

Grand Cru : Appellation instaurée à Bordeaux au 19e siècle, donnée aux vins selon un processus de fabrication précis et respectant le terroir.

Lie : Matière organique récupérée en fin de fermentation, composée de fruits, de pulpes et de levures pauvres en sucre.                                                                                                                                        

Macération : Temps pendant la vinification où les parties solides du raisin (pépins, peaux, tiges, pulpe, etc.) restent au contact du moût. Ceci permet d’extraire des bienfaits de ces parties solides et d’apporter au vin une plus grande richesse de couleur, de saveurs et de tannins.

Macération à froid : Processus onéreux de refroidissement du moût de raisin à -80°C puis de stockage à +5°C, opéré avant la fermentation alcoolique pour aider à obtenir le plus haut degré d’extraction pour la couleur et les arômes supplémentaires et protéger le moût.

Marc : Résidu (graines, peau, pépins et tiges) restant au fond des cuves, une fois le jus écoulé.

Moût : Raisin broyé avant fermentation.

Pasteurisation : Stérilisation par chauffage du vin à 60°C, détruisant les micro-organismes permettant le vieillissement du vin. Le mot provient de son inventeur : Louis Pasteur.

pH : Valeur déterminant l’acidité d’un vin.

Pigeage : Opération de vinification consistant à enfoncer la pellicule de raisin appelée chapeau qui se forme à la surface pendant la fermentation. Cela permet l’extraction des tannins.

Pruine : Fine couche recouvrant le raisin, apportant des levures issues de l’environnement de la vigne, utiles lors de la fermentation.

Vendanges : Ramassage des raisins mûrs, destinés à la fabrication du vin. Elles s’étendent d’août à octobre.

Véraison : Étape de maturation où les raisins changent de couleur.

Vert : Type de vin produit à partir de raisins qui ne sont pas suffisamment mûrs.

Vinification en barrique : Procédé de fermentation des vins, au contact du bois de barriques.  

Vin cuit : Vin altéré par la chaleur. Le vin cuit serait apparu en Provence au 18e siècle.

Vin de goutte : Vin rouge ou rosé obtenu grâce au jus de raisin confectionné au sein d’un pressoir.

Vin de presse : Vin tannique fabriqué à partir des marcs pressés après que le jus fermenté ait été retiré des matières solides du raisin.

Vocabulaire de la couleur et texture des vins

Brillant : Vin limpide et lumineux.

Charnu : Décrit un vin corsé, rond, présentant un grand caractère à travers sa texture et sa saveur.

Crémeux : Vin dont la texture est proche de la crème.

Gras : Vin moelleux, fort en alcool, assez souple et charnu avec de la concentration et de l’intensité.

Lisse : Vin souple et sans aspérité.

Opulent : Vin élégant et généreux en arômes, offrant un goût savoureux et de la richesse.

Robe : L’aspect visuel du vin. La dégustation commence par tout ce qui est repéré par les yeux, y compris de belles nuances dans les couleurs. Par exemple, un rouge pourra posséder une robe tuilée, sombre, pourpre, ou rubis. On peut également avoir des indices de l’âge du vin en examinant sa robe : plus il est ancien, puis il se couvrira de reflets tuilés, notamment au niveau du disque. Pour les blancs, les vins très jeunes ont tendance à avoir des reflets légèrement verts.

Rustique : Vin à la texture rugueuse et austère, qui manque de finesse. Selon le terroir, cette caractéristique peut être une qualité.

Trouble : Manque de limpidité anormal d’un vin.

Velouté : Vin présentant un fort caractère, soyeux, présentant une texture onctueuse en bouche.

Vocabulaire des parfums des vins

Acétique : Vins comportant des traces d’acides acétiques avec un parfum de vinaigre. On parle de piqûre acétique lorsque le vin se dégrade et que son alcool est transformé en acide acétique.

Arômes primaires : Odeur présente sur le fruit lui-même, parfois perceptible avant le processus de vinification.

Arômes secondaires : Odeur qui se forme lors des fermentations alcooliques.

Arômes tertiaires : Odeur créée pendant le vieillissement du vin. CAV

Bouchonné : Vin présentant une odeur de moisi, de bois pourri. Ce phénomène est créé par un bouchon de mauvaise qualité ou un souci d’embouteillage, dont le résultat est une infection du vin par le TCA (trichloroanisole).

Creux : Il s’agit de vins dont le goût manque de force entre l’attaque et la finale. Ce sont des vins qui manquent de support tanique et de fruits.

Ferme : Désigne un vin tannique et vif, très acide.

Floral : Vins rouges ou blancs aux parfums d’acacia, de jacinthe, d’iris, de pivoine, etc… On retrouve ces arômes, par exemple, dans les vins de Bordeaux.

Frais : Attaché au nez, au goût. Ce terme désigne une acidité marquée mais contenue et agréable.

Herbacé : Vins aux flaveurs d’herbes.

Mielleux : Vin très riche en sucre, doux avec des flaveurs et un goût de miel.

Nez : Etape de la dégustation succédant à la découverte et précédant la bouche. Elle correspond aux arômes et odeurs qui se dégagent du vin.

Noisette : Arôme secondaire doux de noix, d’amende ou de noisette que l’on trouve dans les vins oxydés.

Poivré : Arôme présent dans les vins du Rhône, sentant le poivre noir ou blanc frais.

Végétal : Parfums proposant des flaveurs herbacées. Ces vins sentent le cèdre, la résine, le champignon, le sous-bois, etc…

Vocabulaire de la dégustation des vins

Acide tartrique : Acide présent principalement dans les plantes et ayant un rôle d’acidifiant dans le vin. Il se présente sous la forme de petits cristaux que l’on trouve parfois au fond d’une bouteille de vin. Ils ne représentent aucun danger à être consommé.

Aération : Terme employé pour indiquer le principe de mettre le vin au contact de l’air pour déclencher son oxydation et son évaporation pour que ses flaveurs et son goût soient plus perceptibles.

Ample : Sensation en bouche d’un vin apportant une matière enrobée et large avec une palette aromatique en rétro-olfaction occupant complètement la bouche.

Attaque : Premier goût, première impression en bouche. L’attaque peut être douce ou rude.

Bouche pleine : Vin harmonieux, riche en arôme et présentant une bonne longueur, avec assez de volume pour occuper toute la bouche avec ses saveurs.

Décantation : Principe de changer le vin de récipient pour faire évoluer son goût avant la dégustation.

Dégustation horizontale : Vins servis dans des groupes du même millésime.

Dégustation verticale : Comparaison de vins identiques en fonction des années.

Ininterrompu : Vin offrant une expérience gustative positive avec des sensations soutenues du premier goût à la finale, avec un équilibre des saveurs du début à la fin.

Finale : Terme de dégustation qui désigne ce qui reste du vin au palais après l’avoir avalé (ou craché). Elle peut être courte ou persistante ; sur les papilles comme en rétro-olfaction.

Jambes : Traces transparentes et visqueuses se formant sur le côté du verre après avoir fait tourner le vin.

Matière : Texture, sensation provoquées par le vin en bouche.

Mature : Étape de maturation du vin, entre la fin de sa jeunesse et le début de son altération où tous ses éléments sont présents : tanins, fruits et acidité.

Milieu de palais : Sensation de dégustation du vin qui se situe après le goût initial et avant la finale. 

Oxydation lente : Principe consistant à laisser un vin à l’air libre dans sa bouteille plusieurs heures avant de le consommer.

Oxydation : Les vins blancs oxydés vont virer au jaune et les vins rouges vont tendre vers une couleur brique, marron. L’oxydation déséquilibre le vin et apporte des goûts de fruits secs.

Afin d’éviter une oxydation trop importante après l’ouverture de votre bouteille, nous vous recommandons d’utiliser un de nos bars à vins avec conservation des bouteilles ouvertes

Serré : Vin riche en saveurs et concentré, qui saura conserver ses caractéristiques en réserve.

Structure : Mot qui décrit toutes les composantes d’un vin : L’alcool, l’acide, le sucre et le fruit.

Ullage : Espace d’air entre le vin et le bouchon.

Avant de vous lancer dans la découverte en bouche de vos bouteilles, nous vous recommandons de les préparer à la dégustation à l’aide de nos caves et vitrines à vin de service.

 

Vocabulaire des goûts du vin

Acide / Acidité : Qualité essentielle du vin, participant à son équilibre en lui donnant une sensation de fraîcheur et de relief. Trop d’acidité va donner au vin du mordant et un goût acide. Peu d’acidité va donner une sensation de mollesse.

Agressif : Vin dont les tannins sont durs, râpeux ou trop acide.

Angulaire : Vin avec peu de consistance, de moelleux. On l’oppose aux vins ronds.

Arrière-goût : Vin dont le goût reste dans la bouche après avoir fini de le boire. On parle aussi de longueur.

Astringent : Vins au goût dur ou tranchant, dû principalement aux tannins pas assez mûris.

Austère : Vin durs se définissant par leurs faibles arômes mais aussi leur forte acidité et leurs puissants tannins.

Beurré : Vin dont l’odeur rappelle le beurre. Le Chardonnay est un vin beurré.

Boisé : Vin dont la maturation s’est généralement faite en fûts de chêne. La fin prend alors des flaveurs boisées et vanillées.

Bouquet : Décrit les arômes complexes qui se développent dans un vin.

Capiteux : Vin très fort en alcool.

Complexe : Décrit une myriade de parfums ou de flaveurs qui se retrouvent dans le parfum ou le goût d’un vin. Il s’agit d’une notion inévitablement associée aux grands vins.

Corps : Terme utilisé pour décrire l’impression du poids du vin en bouche. Le corps du vin varie grâce aux tannins du vin.

Corsé : Vin dont toutes les composantes du goût sont puissantes.

Dense : Vin issu d’une matière première concentrée.

Doux : Vin aux taux de sucre assez élevé.

Épicé : Vin qui présente des arômes d’épices (poivre, cannelle, muscade, clous de girofle…).

Équilibre : Peut-être l’aspect le plus important à repérer lors d’une dégustation – l’équilibre entre l’acidité, la sucrosité, les tannins et l’alcool. Un bon équilibre est l’harmonie de tous ces aspects.

Élégant : Vin de grande facture, raffiné, aux arômes doux. 

Exubérant : Vins frais, vifs, avec un caractère explosif.

Fatigué : Défaut désignant un vin avec une faible intensité de ses composantes. Mot utilisé pour désigner un vin dilué par exemple.

Friand : Vin avec un taux d’acidité le rendant savoureux et fruité. 

Fruité : Les vins fruités sont souvent des vins simples, qui présentent des arômes rappelant ceux du raisin et des fruits frais.

Minéral : Peut faire référence au nez ou à la bouche, et décrit un arôme qui rappelle les roches. La minéralité apparaît sur des raisins cultivés sur des sols rocheux, argileux ou calcaires, chargés en minéraux.

Mûr : Vin produit à partir de raisins ayant atteint leur niveau de maturité optimale.

Nerveux : Vin présentant une acidité plus élevée et des flaveurs plus puissantes. 

Profondeur : Détermine la qualité des tannins, des composants et de la texture du vin pendant la dégustation.

Puissant : Vin concentré en matière première, en saveurs et en tannins.

Racé : Un vin souvent de très haute qualité, proposant une forte acidité, de la profondeur, du caractère et de la complexité.

Rétro-olfaction : Mécanisme physiologique permettant de percevoir, à partir du système olfactif, des caractéristiques aromatiques du vin. On l’évoque surtout lors de la finale.

Riche : Vin présentant une texture colorée, une saveur ample et puissante et une belle longueur.

Rond : Un terme pour décrire des tannins mûrs et une bouche peu acide et facile à boire. Les tannins sont présents, sans côté rugueux ou âpre.

Souple : Un terme positif pour un vin doux en bouche, peu acide et dont les tannins sont harmonieux.

Soyeux : Vin harmonieux, moelleux et velouté.

Tannique : Se dit d’un vin puissant et très astringent. Ceci est causé par une forte concentration de tannins, des molécules contenues principalement dans la peau du raisin et à moindre mesure dans ses pépins. Ils donnent un côté âpre au vin et s’adoucissent avec le temps.

Terreux : Goût considéré comme positif lorsqu’il n’est pas prononcé. Il définit des arômes de terre, de champignon ou de moisissures.

Trame : Terme qui décrit l’intégralité des caractéristiques ressenties en bouche lors de la dégustation.

Vin sec : Vin rouge ou blanc comprenant du sucre résiduel, qui n’a pas été transformé en alcool durant la fermentation

Vif : Vin montrant de la fraîcheur et de la légèreté car principalement acide.

Vin de glace : Vin liquoreux à faible teneur en alcool et une forte teneur en sucre résiduel, il est fabriqué à partir de raisins vendangés gelés.

Pour conserver un maximum de saveurs lors de son vieillissement, votre vin doit être stocké dans des conditions optimales, à l’aide de nos caves et vitrines à vin de vieillissement

Comment reconnaitre un vin bouchonné ?

Il est de convenance dans les restaurants de faire goûter le vin avant de le servir. Ceci n’est pas une simple tradition mais une action permettant de faire vérifier au client que le vin n’est pas bouchonné. Si cette notion vous échappe, cet article vous aidera à comprendre ce qu’est un vin bouchonné et comment il peut développer ce goût si particulier.

Bouchon de liège

Que veut dire « vin bouchonné » ?

Lorsque nous disons qu’un vin est bouchonné, c’est qu’il possède un goût de bouchon. Celui-ci provient d’une molécule : la Trichloroanisole (TCA). La présence de cette molécule dans le bouchon va donner au vin un goût de liège ainsi qu’une odeur désagréable de renfermé. Vous ne pourrez passer à côté d’un vin bouchonné.

Toutes les bouteilles ayant un bouchon en liège peuvent être touchées par ce phénomène, peu importe le vignoble, la qualité du vin ou le cépage. D’autres facteurs comme la position du vin ou la présence dans le vin de la molécule peuvent être à l’origine de ce goût.

Pourquoi des bouchons en liège ?

Naturel, esthétique et d’une grande efficacité, les bouchons en liège sont présents sur la plupart des bouteilles de vin tranquilles, effervescents ou spiritueux. Le liège permet non seulement d’être un matériau respectueux de l’environnement mais il est aussi parfaitement étanche au liquide. Même couchée dans votre cave à vin, une bouteille ne fuira pas. Son autre grand avantage est de limiter le transfert de gaz. En effet, le liège vous permet de conserver plus longtemps une bouteille puisque l’oxygène mettra plus de temps avant d’altérer le vin.

Comment reconnaitre un vin bouchonné ?

Même si vous ne sentez pas tout de suite que le vin est bouchonné, vous vous en apercevrez très vite même s’il faut parfois, selon le vin, quelques minutes pour s’en rendre compte. Certaines personnes seront également plus sensibles que d’autres à cette saveur. La présence de cette molécule donne au vin une odeur désagréable de bois moisi, de renfermé, de poussière. En bouche, un goût de carton mouillé avec un arôme de liège prononcé.

Bien que désagréable, boire un vin bouchonné ne sera pas dangereux pour la santé.

Comment éviter qu’un vin soit bouchonné ?

Le facteur déclencheur se trouvant dans le bouchon, il est difficile de prévenir son apparition. De nombreux acteurs du domaine viticole travaillent ensemble pour trouver une solution. Aujourd’hui deux idées ont émergé :

  • L’utilisation de bouchon synthétique même si cette dernière proposition sera en désaccord avec les besoins écologiques
  • Un changement dans la solution de nettoyage et de traitement pour le liège. C’est cette solution qui est aujourd’hui la plus utilisée et qui permet d’avoir de moins en moins de vin bouchonné.

Pensez à conserver votre vin couché dans votre cave à vin si vous souhaitez le garder pendant de nombreuses années. S’il est entreposé debout, le bouchon sera susceptible de se déshydrater.

Peut-on sauver un vin bouchonné ?

Même s’il est presque impossible de sauver un vin bouchonné, il existe des techniques pour l’atténuer. Nous vous en proposons deux :

  • La feuille de film alimentaire : versez votre vin dans une carafe puis ajoutez une feuille de film alimentaire roulée sur elle-même. Celle-ci devrait absorber le goût bouchonné s’il est léger mais elle peut aussi donner un goût de plastique à votre vin.
  • Carafer votre vin : en l’aérant votre vin pourra éliminer le goût bouchonné mais, s’il est trop fort, l’aération de votre vin pourrait renforcer les saveurs de carton mouillé.

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de solution miracle mais si vous en connaissez une, partagez là en commentaire nous seront nombreux à être intéressés !

Bonne dégustation !

Carafer ou décanter ?

Choisir et faire vieillir son vin est délicat, le déboucher l’est tout autant ! Vous avez vu votre père ou votre grand-père déboucher les bouteilles de vin, vous répétez donc les mêmes gestes, pensant avoir pris les bonnes habitudes. Ma Cave à Vin vous délivre ses conseils afin d’éviter certaines erreurs qui pourraient s’avérer fatales à la qualité du vin.

Différencier « carafer » et « décanter »

Les deux termes sont parfois assimilés à la même opération. Il n’en est pourtant rien. Premièrement, la décantation consiste à séparer le dépôt d’un vin du vin lui-même, en lui apportant peu d’oxygène. Acte noble mais extrêmement délicat. Le fait de décanter, quant à lui, oxygène le vin par un passage à l’air, lui permettant de s’étoffer et s’assagir.

Les vins vieux

Les vins vieux (10 ans et plus) s’oxydent quant à eux rapidement. Si vous choisissez de décanter un vin vieux, optez pour une carafe étroite que vous reboucherez aussitôt afin d’éviter l’oxydation de ce précieux élixir. Il conviendra donc de procéder à la décantation au dernier moment et très délicatement. Sachez d’ailleurs qu’il n’est pas toujours nécessaire de décanter puisque cela peut abîmer le vin qui, au fil des ans, a déjà perdu de sa structure. Choisissez alors de la conserver dans une cave à vin de service et de le déboucher simplement 1 heure environ avant la dégustation. L’ouverture de la bouteille étant suffisamment étroite pour permettre une aération satisfaisante et non agressive pour le vin. Ses qualités n’en seront donc pas altérées.

Les vins jeunes

Les vins blancs et rosés ne gagnent eux pas grand-chose à être carafés. Cela concerne surtout les vins rouges, notamment ceux considérés comme puissants. Choisissez donc une carafe à l’assise large et au goulot évasé. Dans l’idéal, procédez à l’opération environ 2 heures avant la dégustation. Oxygéner votre vin jeune en le carafant l’assouplira, atténuera acidité et tanin. Vigilance tout de même : ce vin rouge doit être suffisamment dense pour supporter le choc de l’oxygénation provoqué par le fait de carafer.

Amateurs de vins blancs, rouges ou rosés, de vins vieux ou jeunes, le choix de décanter ou carafer reste à votre libre appréciation. Tout est fonction du vin choisi, de son histoire et de vos envies.