Le millésime 2018 en primeur, ça vous tente ?

Le millésime 2018 en primeur, ça vous tente ?

Vigne

À quelques jours de la semaine des primeurs, un focus sur cet événement est de mise.

Tout d’abord, revenons sur le principe des primeurs bordelais. Après les vendanges, la qualité du millésime se profile dans les cuves des grands châteaux. Au printemps qui suit, quelques 300 châteaux ouvrent leurs portes pour faire découvrir au grand public le nouveau millésime, encore en cours d’élevage. Les professionnels ou particuliers peuvent alors réserver les vins. C’est en quelque sorte une avance car, bien évidemment les vins ne sont pas prêts. Il ne leur reste pas moins de deux ans d’élevage. L’avantage ? Acheter les flacons un peu moins chers que la moyenne même si ce n’est pas toujours vrai. Cela permet aux châteaux d’avoir une avance sur trésorerie sur le millésime de l’année. Pour la réception des vins il faudra faire preuve de patience, deux ans en général, si vous achetez un millésime 2018, la mise se fera aux alentours de 2021. 

Il faut également savoir que certains châteaux ont fait le choix de quitter les primeurs, comme Château Latour, classé 1er Grand Cru de Pauillac, préférant mettre en vente le millésime quand il est prêt à boire.

Maintenant, parlons du millésime 2018 à Bordeaux : ce fût un millésime où la pression du mildiou (maladie de la vigne) a demandé beaucoup d’attention. À la fin de l’été en août, la météo s’est adoucie et a donné un dernier coup de murissement aux raisins. 2018 sera une très belle année dans le Bordelais. Le rendement à l’hectare a été moyen, mais la qualité est au rendez-vous, la rançon du succès ?

Vigne vin

Mes primeurs ? Qui dit grand millésime dit grandes appellations. J’irais sur des appellations comme Saint-Julien ou Margaux. J’ai un faible pour ces deux appellations pour la finesse du Cabernet-Sauvignon, sur les terroirs de graves du Médoc. J’aime les vins fins, dont l’élevage et les arômes gardent un côté dentelé. S’ajoute à ces deux appellations celle de Saint-Estèphe, qui m’a étonnée par sa fraîcheur, sur un millésime très ancien, 1970, du Château Phélan-Ségur. J’ai été séduite par une fraîcheur encore incontestable et une finesse aromatique à en donner des frissons. Ce travail d’orfèvre laisse présager de belles surprises pour les millésimes à venir. En bref, ce millésime 2018 qui se profile semble idéal pour oublier ces jolies appellations dans en cave une bonne décennie. 

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