Tous les termes à connaître autour du vin

La complexité et la richesse de l’univers du vin nécessite un langage complet et précis pour décrire toutes les strates qui le composent, que ce soit sur la vigne, lors de sa fabrication mais aussi en dégustation. C’est selon cette chronologie que nous vous avons préparé un lexique permettant d’aborder ce riche vocabulaire pouvant être dur à appréhender pour les néophytes.

Vocabulaire de la fabrication et la conservation des vins

Appellation : Terme désignant un label décerné selon la provenance des cépages et/ou des procédés de fabrication spécifiques.

Assemblage : Mélange de vin provenant de plusieurs vignobles ou de cépages différents.

Cépages : Variété de plant d’une vigne cultivée. Le Merlot, l’Ugni, le Syrah, le Chardonnay sont des cépages.

Chaptalisation : Ajout de sucre au moût du raisin avant ou pendant la fermentation pour produire des vins davantage équilibrés voire plus sucrés ou plus gras. Le mot provient du nom de l’inventeur de ce procédé : Jean-Antoine Chaptal.

Cru : Sert à désigner un vin ou un vignoble précis, un terroir défini. On retrouve ce terme pour les vins de Bourgogne, d’Alsace, etc.

Cuvée : Quantité de raisin produite par un même vignoble, mise en cuve et/ou assemblée.

Domaine : Terme employé pour désigner une exploitation viticole.

Échalas : Tuteur de vigne en bois, plastique ou métal.

Élevage : Étape de vieillissement d’un vin en barriques ou en chai pour travailler ses tannins.

Fermentation : Réaction chimique de transformation des sucres en alcool.

Vinification en barrique : Procédé de fermentation des vins, au contact du bois de barriques.  

Fermentation malo-lactique : Procédé de fermentation transformant l’acide malique en acide lactique, réduisant l’acidité d’un vin.

Grand Cru : Appellation instaurée à Bordeaux au 19e siècle, donnée aux vins selon un processus de fabrication précis et respectant le terroir.

Lie : Matière organique récupérée en fin de fermentation, composée de fruits, de pulpes et de levures pauvres en sucre.                                                                                                                                        

Macération : Temps pendant la vinification où les parties solides du raisin (pépins, peaux, tiges, pulpe, etc.) restent au contact du moût. Ceci permet d’extraire des bienfaits de ces parties solides et d’apporter au vin une plus grande richesse de couleur, de saveurs et de tannins.

Macération à froid : Processus onéreux de refroidissement du moût de raisin à -80°C puis de stockage à +5°C, opéré avant la fermentation alcoolique pour aider à obtenir le plus haut degré d’extraction pour la couleur et les arômes supplémentaires et protéger le moût.

Marc : Résidu (graines, peau, pépins et tiges) restant au fond des cuves, une fois le jus écoulé.

Moût : Raisin broyé avant fermentation.

Pasteurisation : Stérilisation par chauffage du vin à 60°C, détruisant les micro-organismes permettant le vieillissement du vin. Le mot provient de son inventeur : Louis Pasteur.

pH : Valeur déterminant l’acidité d’un vin.

Pigeage : Opération de vinification consistant à enfoncer la pellicule de raisin appelée chapeau qui se forme à la surface pendant la fermentation. Cela permet l’extraction des tannins.

Pruine : Fine couche recouvrant le raisin, apportant des levures issues de l’environnement de la vigne, utiles lors de la fermentation.

Vendanges : Ramassage des raisins mûrs, destinés à la fabrication du vin. Elles s’étendent d’août à octobre.

Véraison : Étape de maturation où les raisins changent de couleur.

Vert : Type de vin produit à partir de raisins qui ne sont pas suffisamment mûrs.

Vinification en barrique : Procédé de fermentation des vins, au contact du bois de barriques.  

Vin cuit : Vin altéré par la chaleur. Le vin cuit serait apparu en Provence au 18e siècle.

Vin de goutte : Vin rouge ou rosé obtenu grâce au jus de raisin confectionné au sein d’un pressoir.

Vin de presse : Vin tannique fabriqué à partir des marcs pressés après que le jus fermenté ait été retiré des matières solides du raisin.

Vocabulaire de la couleur et texture des vins

Brillant : Vin limpide et lumineux.

Charnu : Décrit un vin corsé, rond, présentant un grand caractère à travers sa texture et sa saveur.

Crémeux : Vin dont la texture est proche de la crème.

Gras : Vin moelleux, fort en alcool, assez souple et charnu avec de la concentration et de l’intensité.

Lisse : Vin souple et sans aspérité.

Opulent : Vin élégant et généreux en arômes, offrant un goût savoureux et de la richesse.

Robe : L’aspect visuel du vin. La dégustation commence par tout ce qui est repéré par les yeux, y compris de belles nuances dans les couleurs. Par exemple, un rouge pourra posséder une robe tuilée, sombre, pourpre, ou rubis. On peut également avoir des indices de l’âge du vin en examinant sa robe : plus il est ancien, puis il se couvrira de reflets tuilés, notamment au niveau du disque. Pour les blancs, les vins très jeunes ont tendance à avoir des reflets légèrement verts.

Rustique : Vin à la texture rugueuse et austère, qui manque de finesse. Selon le terroir, cette caractéristique peut être une qualité.

Trouble : Manque de limpidité anormal d’un vin.

Velouté : Vin présentant un fort caractère, soyeux, présentant une texture onctueuse en bouche.

Vocabulaire des parfums des vins

Acétique : Vins comportant des traces d’acides acétiques avec un parfum de vinaigre. On parle de piqûre acétique lorsque le vin se dégrade et que son alcool est transformé en acide acétique.

Arômes primaires : Odeur présente sur le fruit lui-même, parfois perceptible avant le processus de vinification.

Arômes secondaires : Odeur qui se forme lors des fermentations alcooliques.

Arômes tertiaires : Odeur créée pendant le vieillissement du vin. CAV

Bouchonné : Vin présentant une odeur de moisi, de bois pourri. Ce phénomène est créé par un bouchon de mauvaise qualité ou un souci d’embouteillage, dont le résultat est une infection du vin par le TCA (trichloroanisole).

Creux : Il s’agit de vins dont le goût manque de force entre l’attaque et la finale. Ce sont des vins qui manquent de support tanique et de fruits.

Ferme : Désigne un vin tannique et vif, très acide.

Floral : Vins rouges ou blancs aux parfums d’acacia, de jacinthe, d’iris, de pivoine, etc… On retrouve ces arômes, par exemple, dans les vins de Bordeaux.

Frais : Attaché au nez, au goût. Ce terme désigne une acidité marquée mais contenue et agréable.

Herbacé : Vins aux flaveurs d’herbes.

Mielleux : Vin très riche en sucre, doux avec des flaveurs et un goût de miel.

Nez : Etape de la dégustation succédant à la découverte et précédant la bouche. Elle correspond aux arômes et odeurs qui se dégagent du vin.

Noisette : Arôme secondaire doux de noix, d’amende ou de noisette que l’on trouve dans les vins oxydés.

Poivré : Arôme présent dans les vins du Rhône, sentant le poivre noir ou blanc frais.

Végétal : Parfums proposant des flaveurs herbacées. Ces vins sentent le cèdre, la résine, le champignon, le sous-bois, etc…

Vocabulaire de la dégustation des vins

Acide tartrique : Acide présent principalement dans les plantes et ayant un rôle d’acidifiant dans le vin. Il se présente sous la forme de petits cristaux que l’on trouve parfois au fond d’une bouteille de vin. Ils ne représentent aucun danger à être consommé.

Aération : Terme employé pour indiquer le principe de mettre le vin au contact de l’air pour déclencher son oxydation et son évaporation pour que ses flaveurs et son goût soient plus perceptibles.

Ample : Sensation en bouche d’un vin apportant une matière enrobée et large avec une palette aromatique en rétro-olfaction occupant complètement la bouche.

Attaque : Premier goût, première impression en bouche. L’attaque peut être douce ou rude.

Bouche pleine : Vin harmonieux, riche en arôme et présentant une bonne longueur, avec assez de volume pour occuper toute la bouche avec ses saveurs.

Décantation : Principe de changer le vin de récipient pour faire évoluer son goût avant la dégustation.

Dégustation horizontale : Vins servis dans des groupes du même millésime.

Dégustation verticale : Comparaison de vins identiques en fonction des années.

Ininterrompu : Vin offrant une expérience gustative positive avec des sensations soutenues du premier goût à la finale, avec un équilibre des saveurs du début à la fin.

Finale : Terme de dégustation qui désigne ce qui reste du vin au palais après l’avoir avalé (ou craché). Elle peut être courte ou persistante ; sur les papilles comme en rétro-olfaction.

Jambes : Traces transparentes et visqueuses se formant sur le côté du verre après avoir fait tourner le vin.

Matière : Texture, sensation provoquées par le vin en bouche.

Mature : Étape de maturation du vin, entre la fin de sa jeunesse et le début de son altération où tous ses éléments sont présents : tanins, fruits et acidité.

Milieu de palais : Sensation de dégustation du vin qui se situe après le goût initial et avant la finale. 

Oxydation lente : Principe consistant à laisser un vin à l’air libre dans sa bouteille plusieurs heures avant de le consommer.

Oxydation : Les vins blancs oxydés vont virer au jaune et les vins rouges vont tendre vers une couleur brique, marron. L’oxydation déséquilibre le vin et apporte des goûts de fruits secs.

Afin d’éviter une oxydation trop importante après l’ouverture de votre bouteille, nous vous recommandons d’utiliser un de nos bars à vins avec conservation des bouteilles ouvertes

Serré : Vin riche en saveurs et concentré, qui saura conserver ses caractéristiques en réserve.

Structure : Mot qui décrit toutes les composantes d’un vin : L’alcool, l’acide, le sucre et le fruit.

Ullage : Espace d’air entre le vin et le bouchon.

Avant de vous lancer dans la découverte en bouche de vos bouteilles, nous vous recommandons de les préparer à la dégustation à l’aide de nos caves et vitrines à vin de service.

 

Vocabulaire des goûts du vin

Acide / Acidité : Qualité essentielle du vin, participant à son équilibre en lui donnant une sensation de fraîcheur et de relief. Trop d’acidité va donner au vin du mordant et un goût acide. Peu d’acidité va donner une sensation de mollesse.

Agressif : Vin dont les tannins sont durs, râpeux ou trop acide.

Angulaire : Vin avec peu de consistance, de moelleux. On l’oppose aux vins ronds.

Arrière-goût : Vin dont le goût reste dans la bouche après avoir fini de le boire. On parle aussi de longueur.

Astringent : Vins au goût dur ou tranchant, dû principalement aux tannins pas assez mûris.

Austère : Vin durs se définissant par leurs faibles arômes mais aussi leur forte acidité et leurs puissants tannins.

Beurré : Vin dont l’odeur rappelle le beurre. Le Chardonnay est un vin beurré.

Boisé : Vin dont la maturation s’est généralement faite en fûts de chêne. La fin prend alors des flaveurs boisées et vanillées.

Bouquet : Décrit les arômes complexes qui se développent dans un vin.

Capiteux : Vin très fort en alcool.

Complexe : Décrit une myriade de parfums ou de flaveurs qui se retrouvent dans le parfum ou le goût d’un vin. Il s’agit d’une notion inévitablement associée aux grands vins.

Corps : Terme utilisé pour décrire l’impression du poids du vin en bouche. Le corps du vin varie grâce aux tannins du vin.

Corsé : Vin dont toutes les composantes du goût sont puissantes.

Dense : Vin issu d’une matière première concentrée.

Doux : Vin aux taux de sucre assez élevé.

Épicé : Vin qui présente des arômes d’épices (poivre, cannelle, muscade, clous de girofle…).

Équilibre : Peut-être l’aspect le plus important à repérer lors d’une dégustation – l’équilibre entre l’acidité, la sucrosité, les tannins et l’alcool. Un bon équilibre est l’harmonie de tous ces aspects.

Élégant : Vin de grande facture, raffiné, aux arômes doux. 

Exubérant : Vins frais, vifs, avec un caractère explosif.

Fatigué : Défaut désignant un vin avec une faible intensité de ses composantes. Mot utilisé pour désigner un vin dilué par exemple.

Friand : Vin avec un taux d’acidité le rendant savoureux et fruité. 

Fruité : Les vins fruités sont souvent des vins simples, qui présentent des arômes rappelant ceux du raisin et des fruits frais.

Minéral : Peut faire référence au nez ou à la bouche, et décrit un arôme qui rappelle les roches. La minéralité apparaît sur des raisins cultivés sur des sols rocheux, argileux ou calcaires, chargés en minéraux.

Mûr : Vin produit à partir de raisins ayant atteint leur niveau de maturité optimale.

Nerveux : Vin présentant une acidité plus élevée et des flaveurs plus puissantes. 

Profondeur : Détermine la qualité des tannins, des composants et de la texture du vin pendant la dégustation.

Puissant : Vin concentré en matière première, en saveurs et en tannins.

Racé : Un vin souvent de très haute qualité, proposant une forte acidité, de la profondeur, du caractère et de la complexité.

Rétro-olfaction : Mécanisme physiologique permettant de percevoir, à partir du système olfactif, des caractéristiques aromatiques du vin. On l’évoque surtout lors de la finale.

Riche : Vin présentant une texture colorée, une saveur ample et puissante et une belle longueur.

Rond : Un terme pour décrire des tannins mûrs et une bouche peu acide et facile à boire. Les tannins sont présents, sans côté rugueux ou âpre.

Souple : Un terme positif pour un vin doux en bouche, peu acide et dont les tannins sont harmonieux.

Soyeux : Vin harmonieux, moelleux et velouté.

Tannique : Se dit d’un vin puissant et très astringent. Ceci est causé par une forte concentration de tannins, des molécules contenues principalement dans la peau du raisin et à moindre mesure dans ses pépins. Ils donnent un côté âpre au vin et s’adoucissent avec le temps.

Terreux : Goût considéré comme positif lorsqu’il n’est pas prononcé. Il définit des arômes de terre, de champignon ou de moisissures.

Trame : Terme qui décrit l’intégralité des caractéristiques ressenties en bouche lors de la dégustation.

Vin sec : Vin rouge ou blanc comprenant du sucre résiduel, qui n’a pas été transformé en alcool durant la fermentation

Vif : Vin montrant de la fraîcheur et de la légèreté car principalement acide.

Vin de glace : Vin liquoreux à faible teneur en alcool et une forte teneur en sucre résiduel, il est fabriqué à partir de raisins vendangés gelés.

Pour conserver un maximum de saveurs lors de son vieillissement, votre vin doit être stocké dans des conditions optimales, à l’aide de nos caves et vitrines à vin de vieillissement

Comment reconnaitre un vin bouchonné ?

Il est de convenance dans les restaurants de faire goûter le vin avant de le servir. Ceci n’est pas une simple tradition mais une action permettant de faire vérifier au client que le vin n’est pas bouchonné. Si cette notion vous échappe, cet article vous aidera à comprendre ce qu’est un vin bouchonné et comment il peut développer ce goût si particulier.

Bouchon de liège

Que veut dire « vin bouchonné » ?

Lorsque nous disons qu’un vin est bouchonné, c’est qu’il possède un goût de bouchon. Celui-ci provient d’une molécule : la Trichloroanisole (TCA). La présence de cette molécule dans le bouchon va donner au vin un goût de liège ainsi qu’une odeur désagréable de renfermé. Vous ne pourrez passer à côté d’un vin bouchonné.

Toutes les bouteilles ayant un bouchon en liège peuvent être touchées par ce phénomène, peu importe le vignoble, la qualité du vin ou le cépage. D’autres facteurs comme la position du vin ou la présence dans le vin de la molécule peuvent être à l’origine de ce goût.

Pourquoi des bouchons en liège ?

Naturel, esthétique et d’une grande efficacité, les bouchons en liège sont présents sur la plupart des bouteilles de vin tranquilles, effervescents ou spiritueux. Le liège permet non seulement d’être un matériau respectueux de l’environnement mais il est aussi parfaitement étanche au liquide. Même couchée dans votre cave à vin, une bouteille ne fuira pas. Son autre grand avantage est de limiter le transfert de gaz. En effet, le liège vous permet de conserver plus longtemps une bouteille puisque l’oxygène mettra plus de temps avant d’altérer le vin.

Comment reconnaitre un vin bouchonné ?

Même si vous ne sentez pas tout de suite que le vin est bouchonné, vous vous en apercevrez très vite même s’il faut parfois, selon le vin, quelques minutes pour s’en rendre compte. Certaines personnes seront également plus sensibles que d’autres à cette saveur. La présence de cette molécule donne au vin une odeur désagréable de bois moisi, de renfermé, de poussière. En bouche, un goût de carton mouillé avec un arôme de liège prononcé.

Bien que désagréable, boire un vin bouchonné ne sera pas dangereux pour la santé.

Comment éviter qu’un vin soit bouchonné ?

Le facteur déclencheur se trouvant dans le bouchon, il est difficile de prévenir son apparition. De nombreux acteurs du domaine viticole travaillent ensemble pour trouver une solution. Aujourd’hui deux idées ont émergé :

  • L’utilisation de bouchon synthétique même si cette dernière proposition sera en désaccord avec les besoins écologiques
  • Un changement dans la solution de nettoyage et de traitement pour le liège. C’est cette solution qui est aujourd’hui la plus utilisée et qui permet d’avoir de moins en moins de vin bouchonné.

Pensez à conserver votre vin couché dans votre cave à vin si vous souhaitez le garder pendant de nombreuses années. S’il est entreposé debout, le bouchon sera susceptible de se déshydrater.

Peut-on sauver un vin bouchonné ?

Même s’il est presque impossible de sauver un vin bouchonné, il existe des techniques pour l’atténuer. Nous vous en proposons deux :

  • La feuille de film alimentaire : versez votre vin dans une carafe puis ajoutez une feuille de film alimentaire roulée sur elle-même. Celle-ci devrait absorber le goût bouchonné s’il est léger mais elle peut aussi donner un goût de plastique à votre vin.
  • Carafer votre vin : en l’aérant votre vin pourra éliminer le goût bouchonné mais, s’il est trop fort, l’aération de votre vin pourrait renforcer les saveurs de carton mouillé.

Vous l’aurez compris, il n’existe pas de solution miracle mais si vous en connaissez une, partagez là en commentaire nous seront nombreux à être intéressés !

Bonne dégustation !

Connaissez-vous l’origine du vin ?

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Aujourd’hui nous pouvons voir que le vin provient de différents pays du monde. La France reste une référence dans ce domaine mais l’Italie, la Grèce, les États-Unis ou encore la Chine sont également de gros producteurs de vins.

Dans cette ère de mondialisation il nous semble important de vous parler de l’origine du vin, son histoire et les raisons de sa présence sur nos tables.

Origine de la vigne

Avant que le vin devienne un élément central de l’économie de certains pays pendant l’Antiquité les vignes n’étaient pas exploitées. Elles étaient donc laissées à leur état sauvage, haute de plusieurs mètres.

La vigne est une des plantes les plus vieilles sur terre. Il est en effet difficile de connaitre la vraie date d’apparition de vignes mais plusieurs chercheurs ont pu dater son apparition autour de 8 000 avant l’ère chrétienne. Il s’agissait uniquement de vignes sauvages, non exploitées, principalement apparu en Caucase. Pour rappel, la Caucase regroupait plusieurs pays dont l’Arménie et la Géorgie. Ce serait donc dans ces deux pays que la vigne sauvage aurait fait son apparition.

De l’Egypte au bassin méditerranéen

Il a fallu attendre 5 000 ans pour que la vigne commence à être cultivée. Des fouilles archéologiques ont pu prouver que les premières cultures de la vigne datent de 3 000 avant JC. Ce sont les Égyptiens qui auraient été les précurseurs de la viniculture selon plusieurs études de bas-relief représentant des scènes de pressurage et de vendange.

Les Égyptiens ont ensuite transmis leur savoir aux Grecs à partir de 2 000 avant l’ère chrétienne. Les Grecs ont ainsi pu procéder à la culture des vignes sauvages et intégrer le vin au cœur de leur économie. Ils vont propager leur plant sur le bassin méditerranéen en passant par l’Italie mais aussi l’Afrique du nord pour arriver ensuite en Espagne et au Portugal

L’histoire du vin en France

Ce sont les Romains en 125 avant JC qui ont emmené la viticulture dans le Languedoc. A cette époque, il n’y avait que le raisin rouge qui était cultivé sans macération. Seuls les agriculteurs les plus riches pouvaient à cette époque presser du vin à la demande moyennant un fort investissement. Il était souvent agrémenté d’herbes et coupé avec de l’eau.

Il a fallu attendre la chute de l’Empire Romain pour que le vin soit commercialisé plus largement par l’Église et ses diocèses. Seule la région de Bordeaux gardera ses vignes, contre l’influence de l’Église, qui prendront une grosse ampleur à la fin du XIIème siècle.

Le vin d’aujourd’hui

C’est au Moyen Âge que le vin commencera à développer tous ses arômes. Le coût de production du vin étant moins cher, de nombreux agriculteurs s’y attellent et de nouvelles méthodes de macération apparaissent ainsi qu’une hiérarchisation des vignobles. Aujourd’hui il existe une multitude de vignobles à travers le monde pour le plus grand plaisir de nos papilles ! En 2019, plus de 3,5 milliards de bouteilles ont été consommés.

Certaines bouteilles méritent la meilleure conservation c’est pourquoi Il est essentiel de penser à les protéger. Découvrez notre large gamme de caves à vin.

Comment lire l’étiquette d’une bouteille de vin ?

Il est souvent difficile de comprendre l’étiquette d’une bouteille de vin. Mais, pour faire le bon choix et n’avoir aucune déconvenue, il est important de bien comprendre chaque information. Aujourd’hui, Ma Cave à Vin est là pour vous apprendre à déchiffrer les étiquettes de bouteilles de vin !

Quelles sont les mentions à connaitre ?

Il est important de savoir que certaines mentions sont obligatoires et exigées par des règlements européens. D’autres néanmoins sont facultatives mais peuvent apporter des informations utiles à l’acheteur. Concernant les vins, il en existe huit principales :

  1. Le nom de l’exploitation viticole. La mention d’un nom de marque et d’une signature commerciale permet de se distinguer des concurrents. A savoir que seuls les vins bénéficiant d’une Appellation d’Origine peuvent utiliser les termes « Château », « Maison », « Clos », « Cru », etc.
  2. La dénomination de vente réglementaire. En France, les catégories sont hiérarchisées ainsi : vin Sans Indication Géographique (SIG), vin avec Indication Géographique Protégée (IGP), vin d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et enfin les vins d’Appellation d’Origine Protégée (AOP).
  3. Le Titre Alcoométrique Volume Acquis (TAVA). Exprimé en pourcentage, la teneur en alcool donne également des renseignements sur la maturité du raisin. Il est précédé des mentions “titre alcoométrique acquis” ou “ alcool acquis”.
  4. La présence d’allergènes. Lorsque la concentration dépasse 10 mg / l de dioxyde de soufre, les personnes allergiques sont averties grâce à l’inscription « contient du sulfite ».
  5. La mise en bouteille. Mention doit être faite de la personne physique qui a réalisé la mise en bouteille. Son nom et son adresse doivent figurer sur l’étiquette. Les formules consacrées sont souvent « Mis en bouteille par » ou encore « Conditionné par ».
  6. Le numéro de lot, qui est composé de chiffres et de lettres, indique un ensemble de produits confectionnés dans des conditions identiques. Il permet d’assurer la traçabilité des bouteilles.
  7. Le volume. Il permet d’indiquer la contenance de la bouteille (75cl pour une bouteille, 150cl pour un magnum, 300cl pour un jéroboam, etc.). Il peut être exprimé en litre, en centilitre ou en millilitre.
  8. Le millésime. Il indique simplement l’année de récolte du raisin.

Les origines du vin chaud

L’hiver est là et les premiers froids se font ressentir. Avec les fêtes de fin d’année qui approchent, les marchés de Noël font leur apparition un peu partout. Et avec eux, les traditions hivernales comme le vin chaud.

Mais d’où vient cette idée de consommer du vin chaud en hiver? Des origines aux recettes, partons ensemble à la découverte du vin chaud !

Origines du vin chaud

Les origines du vin chaud

Le vin chaud est apparu pour la première fois sous l’Empire romain sous le nom de « conditum paradoxum ». À cette époque, la recette contenait principalement de vin, de miel, d’épices (poivre, safran, laurier, etc.), des dattes. Ce mélange permettait au vin d’être conservé plus longtemps sans s’oxyder.

Le vin chaud au Moyen-âge

C’est au Moyen-Âge que les vins épicés se sont démocratisés en Europe. À cette époque, de nouvelles épices ont fait leur apparition comme les clous de girofle ou la cannelle. Ce vin chaud plus sucré était alors appelé «hypocras ». Par la suite, de nouveaux ingrédients se sont ajoutés comme la cardamome et les agrumes, découverts lors des grandes explorations.

Consommer du vin chaud en hiver vient de l’Europe du Nord et de l’Europe de l’Est. Cette tradition est devenue très populaire en France.

Vin chaud

Notre recette de vin chaud maison

La préparation du vin chaud est réalisée avec une base de vin rouge, à laquelle des fruits (agrumes) et des épices (cannelle) sont ajoutés. Et voici notre recette pour un vin chaud simple et rapide !

  • 1,5 litre de vin rouge
  • 1 citron bio.
  • 1  branche de thym.
  • 1  bâton de cannelle.
  • 2  feuilles de laurier.
  • 3  clous de girofle.
  • 1  étoile de badiane.
  • 200 g de sucre en poudre.

Pour débuter cette recette, il vous faudra verser le vin rouge dans une casserole ainsi que le sucre en poudre. Mélangez afin que le sucre soit totalement dissout.

Ajoutez dans la casserole, la cannelle, l’étoile de badiane et les clous de girofle.

Ensuite, découpez le citron en rondelles, et versez les rondelles dans la casserole ainsi que le thym et le laurier.

Portez très doucement à ébullition. Laissez frémir pendant 5 à 10 min (plus vous faites cuire, plus l’alcool s’évapore).

Versez dans des verres ou des tasses, vous pouvez filtrer le vin.

C’est prêt ! à boire immédiatement car le vin chaud se déguste très chaud.

Bonne dégustation 🙂

Le vin, une boisson vivante : l’histoire du vin

Quelle est l’histoire de cette boisson qui a été l’inspiration de chefs-d’oeuvres et qui malgré son âge vit encore de nos jours ? Dans cet article nous remonterons dans le temps et partirons pour un voyage sur la route du vin depuis ses origines. Attachez vos ceintures, la route sera longue !

Le vin est apparu il y a huit mille ans au Proche-Orient, au confluent des grandes civilisation de l’Antiquité : la civilisation mésopotamienne, égyptienne, étrusque, grecque, romaine et celte. L’apparition de la vigne dans le Caucase et la Mésopotamie date de 6000 av. JC. Grâce à son taux d’alcool il se conserve mieux que la bière, étant une boisson de garde. La fermentation naturelle des fruits de la vitis vinifera marque le début du vin.

Dans l’antiquité le rôle du vin est de permettre de distinguer les barbares des cultures civilisées, le vin étant d’ailleurs toujours présent aux tables des rois. Par sa couleur il ressemble au sang et symbolise l’hérédité, et donc boire du vin signifiait s’approprier une part d’immortalité et être détenteur du pouvoir.

Au fil de l’histoire la vigne commence à conquérir d’autres territoires. En 3000 av. J.C elle est déjà cultivée en Égypte et en Phénicie. Attribué à Osiris, le vin est considéré comme un don de Dieu, lequel doit être soigné et protégé. Ici aussi ce breuvage est réservé aux personnes au pouvoir comme les pharaons, tandis que les ouvriers des pyramides, par exemple, boivent de la bière.

D’Égypte et Phénicie la viticulture s’étend vers la Crête, Chypre et l’Asie Mineure et en 2000 av. J.C fait son apparition en Grèce. Les Grecs savent cultiver la terre et la vigne est entre de bonnes mains. Les premiers vignobles apparaissent sur les régions côtières puis se répandent progressivement dans l’intérieur des terres. Le climat hellène offre des conditions idéales pour que les cépages puissent croître. Le vin est présent partout chez les Grecs, même dans leur littérature, voir par exemple les nombreux mythes de Dionysos. Il n’y a pas de banquets sans vin. Les grands crus grecs commencent à avoir une large réputation et sont reconnus comme des vins très fins. Pour les conserver les grecs mêlaient le vin avec l’eau de mer et ajoutaient des aromates. Une combinaison bien étrange pour nos goûts contemporains!

Ce sont les Grecs qui apportent le vin en Italie et en France quand ils créent Masallia, connu de nos jours comme Marseille. La vigne s’étend vers le Nord (Avignon, Bourgogne, Vienne etc.) ainsi que vers l’Ouest  (Toulouse, Bordeaux, Gaillac etc). La culture du vin est de plus en plus étendue et le vin commence à remplacer la bière.

Les Romains étaient aussi de grands viticulteurs si l’on se rapporte aux manuels qu’ils ont écrit sur la production du vin. La où était l’Empire Roumain, le vin y était aussi! Toute la richesse de l’Italie était dans ses vignobles qui sont détruits par l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.C. Toute la vigne dut alors être replantée.

C’est seulement au Moyen Age que la qualité du vin commence à progresser. La production de vin est encouragé par l’apparition des monastère et abbayes, car tous les ordres religieux, et spécialement les bénédictins, travaillent la vigne. Le vin est bu au cours de la messe. Bordeaux est la seule région qui n’est pas sous l’influence de l’Église et elle commence à se développer et à se faire connaître par ses vignobles.

Malheureusement, toutes les récoltes sont détruites pendant la guerre de Cent Ans et la
commercialisation du vin est stoppée. Un autre événement fatal pour les vignobles est l’hiver de 1709 à la suite duquel tout doit être replanté. Mais après ces événements malheureux la vigne connaîtra des jours meilleurs.

La colonisation représente le tournant dans l’histoire du vin, c’est la période pendant laquelle il commence à se répandre partout dans le monde. Les vignes se trouvent désormais en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et sur le continent Nord Américain. La production de vin augmente. L’idée de vin obtenu d’un cépage unique est née sur le continent Nord Américain et se répandra aux quatre coins du monde.

Au cours du XIXème siècle les vignobles européens sont détruits par le phylloxéra qui fait des ravages dans le sud de la France. Heureusement, le recours à des plants américains résistants à ces insectes sauve la tradition viticole européenne. Dieu merci !

Nous voici maintenant au bout de notre périple historique jusqu’au vin que nous connaissons aujourd’hui. Dès le XXe siècle on a pu parler d’une science du vin, l’œnologie, qui va de la culture de la vigne jusqu’à l’élaboration du vin.