Le vin, est-il bon pour la santé ?

L'effet du vin sur la santé

L’influence du vin sur notre santé a toujours été un sujet controversé. Cette boisson ancestrale représente-t-elle vraiment un intérêt pour la santé cardiaque, pour le cerveau etc. ou s’agit-il seulement de prétextes pour boire en ayant la conscience tranquille ? Nous voulons tous être en bonne santé, mais nous croyons parfois des choses qui n’ont pas été prouvées. Dans cet article, Ma cave à vin essaye d’élucider autant que possible le mystère autour de l’influence du vin sur la santé et de présenter plusieurs perspectives afin que vous puissiez vous forger votre propre opinion sur ce sujet.

«Le bon vin réjouit le cœur de l’homme». Vous avez certainement entendu cette affirmation. De nombreuses études ont été menées sur plusieurs populations dans le monde, et toutes démontrent que le vin est vraiment bon pour le cœur. Il en ressort que les personnes qui boivent du vin rouge ont moins de maladies cardiovasculaires que les personnes qui n’en boivent pas. D’ailleurs, la mortalité cardiovasculaire est notoirement plus faible dans les pays méditerranéens qui ont une tradition de consommation de vin. Prenons le cas des français, pour lesquels boire du vin fait partie de leur culture, et qui sont au cœur du fameux “French Paradox”…

Voyons pourquoi le vin est bon pour le cœur. Premièrement, il contient des polyphénols, qui lui donnent sa couleur rouge. L’obturation des artères sera ralentie, car les polyphénols réduisent l’oxydation du cholestérol. Deuxièmement, le sang enrichi en oxygène atteint plus facilement le cœur et les tissus du cerveau. Ceci se produit grâce à la production d’oxyde nitrique qui entraine la dilatation des vaisseaux sanguins. Des études ont révélé que les hommes et femmes qui consomment du vin rouge ont moins d’infarctus du myocarde causé par les dépôts du cholestérol et le rétrécissement des artères coronaires.

Le vin blanc ne doit pas non plus être négligé. Il possède aussi une teneur significative d’antioxydants. Divers vins ont été analysés pour comparer les effets du resvératrol présent dans le vin rouge avec les effets de l’hydroxytyrosol présent dans le vin blanc. Les résultats ? Le vin blanc aussi peut réduire les risques de problèmes cardiaques.

Outre les bénéfices sur le cœur des recherches réalisées à l’Université de Québec indiquent que le vin apporte des bénéfices à notre cerveau en le protégeant contre l’oxydation des neurones, particulièrement dans le cas des personnes qui ont du diabète.

Le vin peut ainsi nous aider à lutter contre le vieillissement prématuré et la maladie d’Alzheimer. Saviez-vous que dans les hôpitaux de Californie le vin est inclus dans le menu ? Les médecins ont observé diverses modifications dans le comportement des personnes âgées qui consomment du vin, dont la plus importante est le fait que leur appétit s’améliore et qu’elles ont un état d’esprit plus positif.

Le vin est aussi bénéfique contre les maladies du foie. La cirrhose du foie est une affection très grave qui apparaît suite à la consommation régulière de spiritueux. Les médecins et chercheurs nous informent qu’un changement des habitudes peut diminuer les risques d’apparition de cette maladie. En clair, ce changement implique de remplacer les spiritueux par du vin consommé avec modération.

Le cancer est la maladie la plus destructrice pour l’homme. Elle ne peut malheureusement pas être guérie avec la consommation de vin, mais nous pouvons prévenir son apparition, parce que cette boisson est aussi anti-cancérigène. Le vin rouge contient 25 antioxydants parmi lesquels certains sont plus puissants que la vitamine E (pourtant très appréciés pour ses propriétés antioxydantes). Outre la vitamine E, notre boisson vermeille contient des molécules à effet protecteur, comme l’épicatéchine et la quercétine qui sont encore plus puissantes que le fameux resvératrol. Difficile à croire ? L’Agence Gouvernementale pour le Contrôle des Maladies le confirme pourtant. Elle a établi que le risque de cancer de l’endomètre baisse de 83% pour les femmes qui consomment du vin.

Le vin est également bénéfique contre les rhumes. Les antioxydants du vin renforcent notre système immunitaire et les symptômes diminuent. Encore un motif pour boire du vin !

Voilà les multiples bénéfices que le vin nous apporte ! Certains sont étonnants, mais vrais ! Nous arrivons à la conclusion que Louis Pasteur avait raison quand il disait que «le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit». Attention toutefois à le déguster avec sagesse, le boire «à la française» c’est a dire régulièrement et modérément afin de ne pas dépasser deux verres par jour ! N’oubliez pas que boire davantage est toxique pour l’organisme, donc tenez vous en à une consommation modérée ! A votre santé !

Le vin, une boisson vivante : l’histoire du vin

Quelle est l’histoire de cette boisson qui a été l’inspiration de chefs-d’oeuvres et qui malgré son âge vit encore de nos jours ? Dans cet article nous remonterons dans le temps et partirons pour un voyage sur la route du vin depuis ses origines. Attachez vos ceintures, la route sera longue !

Le vin est apparu il y a huit mille ans au Proche-Orient, au confluent des grandes civilisation de l’Antiquité : la civilisation mésopotamienne, égyptienne, étrusque, grecque, romaine et celte. L’apparition de la vigne dans le Caucase et la Mésopotamie date de 6000 av. JC. Grâce à son taux d’alcool il se conserve mieux que la bière, étant une boisson de garde. La fermentation naturelle des fruits de la vitis vinifera marque le début du vin.

Dans l’antiquité le rôle du vin est de permettre de distinguer les barbares des cultures civilisées, le vin étant d’ailleurs toujours présent aux tables des rois. Par sa couleur il ressemble au sang et symbolise l’hérédité, et donc boire du vin signifiait s’approprier une part d’immortalité et être détenteur du pouvoir.

Au fil de l’histoire la vigne commence à conquérir d’autres territoires. En 3000 av. J.C elle est déjà cultivée en Égypte et en Phénicie. Attribué à Osiris, le vin est considéré comme un don de Dieu, lequel doit être soigné et protégé. Ici aussi ce breuvage est réservé aux personnes au pouvoir comme les pharaons, tandis que les ouvriers des pyramides, par exemple, boivent de la bière.

D’Égypte et Phénicie la viticulture s’étend vers la Crête, Chypre et l’Asie Mineure et en 2000 av. J.C fait son apparition en Grèce. Les Grecs savent cultiver la terre et la vigne est entre de bonnes mains. Les premiers vignobles apparaissent sur les régions côtières puis se répandent progressivement dans l’intérieur des terres. Le climat hellène offre des conditions idéales pour que les cépages puissent croître. Le vin est présent partout chez les Grecs, même dans leur littérature, voir par exemple les nombreux mythes de Dionysos. Il n’y a pas de banquets sans vin. Les grands crus grecs commencent à avoir une large réputation et sont reconnus comme des vins très fins. Pour les conserver les grecs mêlaient le vin avec l’eau de mer et ajoutaient des aromates. Une combinaison bien étrange pour nos goûts contemporains!

Ce sont les Grecs qui apportent le vin en Italie et en France quand ils créent Masallia, connu de nos jours comme Marseille. La vigne s’étend vers le Nord (Avignon, Bourgogne, Vienne etc.) ainsi que vers l’Ouest  (Toulouse, Bordeaux, Gaillac etc). La culture du vin est de plus en plus étendue et le vin commence à remplacer la bière.

Les Romains étaient aussi de grands viticulteurs si l’on se rapporte aux manuels qu’ils ont écrit sur la production du vin. La où était l’Empire Roumain, le vin y était aussi! Toute la richesse de l’Italie était dans ses vignobles qui sont détruits par l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.C. Toute la vigne dut alors être replantée.

C’est seulement au Moyen Age que la qualité du vin commence à progresser. La production de vin est encouragé par l’apparition des monastère et abbayes, car tous les ordres religieux, et spécialement les bénédictins, travaillent la vigne. Le vin est bu au cours de la messe. Bordeaux est la seule région qui n’est pas sous l’influence de l’Église et elle commence à se développer et à se faire connaître par ses vignobles.

Malheureusement, toutes les récoltes sont détruites pendant la guerre de Cent Ans et la
commercialisation du vin est stoppée. Un autre événement fatal pour les vignobles est l’hiver de 1709 à la suite duquel tout doit être replanté. Mais après ces événements malheureux la vigne connaîtra des jours meilleurs.

La colonisation représente le tournant dans l’histoire du vin, c’est la période pendant laquelle il commence à se répandre partout dans le monde. Les vignes se trouvent désormais en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et sur le continent Nord Américain. La production de vin augmente. L’idée de vin obtenu d’un cépage unique est née sur le continent Nord Américain et se répandra aux quatre coins du monde.

Au cours du XIXème siècle les vignobles européens sont détruits par le phylloxéra qui fait des ravages dans le sud de la France. Heureusement, le recours à des plants américains résistants à ces insectes sauve la tradition viticole européenne. Dieu merci !

Nous voici maintenant au bout de notre périple historique jusqu’au vin que nous connaissons aujourd’hui. Dès le XXe siècle on a pu parler d’une science du vin, l’œnologie, qui va de la culture de la vigne jusqu’à l’élaboration du vin.

Quelle est la durée de conservation des vins français ?

Quelle est la durée de conservation des vins français ?

durée de conservation des vins français

La conservation des vins français varie selon plusieurs critères : le type de vin, la région, le millésime et les conditions de stockage. Contrairement à une croyance répandue, le vin ne devient pas systématiquement meilleur en vieillissant : chaque vin possède une durée de garde optimale au-delà de laquelle ses arômes peuvent se détériorer. Et cette durée de conservation varie selon les régions.

Dans cet article, nous vous proposons des indications sur la durée optimale de garde selon les régions françaises.

Bordeaux : un potentiel de garde exceptionnel

Les vins de Bordeaux, particulièrement ceux issus de Cabernet Sauvignon et Merlot, se prêtent bien au vieillissement, notamment lorsque les conditions climatiques sont favorables. Les rouges se conservent de 3 à 15 ans, et les Grands Crus comme Margaux peuvent vieillir jusqu’à 30 ou 50 ans.

Les blancs de Bordeaux, plus légers, se gardent généralement entre 2 et 5 ans, à l’exception de certains vins comme les Sauternes, qui supportent un vieillissement plus long.

Bourgogne : des vins à fort potentiel de vieillissement

Les vins de Bourgogne, rouges comme blancs, peuvent bien vieillir, mais leur durée de garde dépend de leur concentration et de leur structure. Les blancs, souvent issus de Chardonnay, se consomment entre 3 et 5 ans pour les appellations simples, et jusqu’à 15 ans pour des grands crus comme Meursault ou Corton-Charlemagne. Les rouges, majoritairement issus du Pinot noir, se gardent entre 5 et 8 ans pour les appellations génériques, et jusqu’à 20 ans pour des crus renommés comme Vosne-Romanée ou Chambertin.

Côtes-du-Rhône : des vins aux profils variés

Dans la région du Rhône, les rouges riches et structurés, notamment de Châteauneuf-du-Pape ou Côte-Rôtie, ont un potentiel de garde allant de 10 à 20 ans. Les blancs, élaborés avec des cépages comme le Viognier, Marsanne et Roussanne, se dégustent jeunes, généralement dans les 2 à 5 ans, bien que certains Condrieu et Hermitage puissent vieillir jusqu’à 10 ans. Les rosés, frais et fruités, sont à consommer dans les 1 à 2 ans.

Corse : une durée de garde selon le type de vin

Les vins corses, issus de cépages autochtones tels que Niellucciu et Vermentinu, ont des durées de garde variées. Les rouges, particulièrement ceux de Patrimonio ou Ajaccio, se gardent de 5 à 10 ans, voire plus pour les meilleurs millésimes. Les blancs se consomment dans les 2 à 5 ans pour préserver leur fraîcheur, bien que certains grands vins puissent se conserver jusqu’à 10 ans. Les rosés, eux, sont destinés à être bus jeunes, dans les 1 à 2 ans.

Autres régions et caractéristiques de garde

Provence : Les rouges se bonifient après 2 à 5 ans et peuvent se garder jusqu’à 10 ans pour les grands crus comme Bandol. Les blancs et rosés, en revanche, sont à boire dans les deux ans.

Sud-Ouest : Les blancs secs se consomment entre 2 et 5 ans, mais les vins doux, comme le Jurançon, se bonifient entre 2 et 15 ans. Les rouges peuvent se conserver entre 3 et 10 ans.

Vallée de la Loire : La plupart des vins se consomment dans les deux ans, avec quelques exceptions comme les Savennières, qui se révèlent après 15 ans. Les liquoreux comme le Bonnezeaux peuvent se conserver jusqu’à 20 ans.

Jura : Le vin jaune peut se conserver jusqu’à 50 ans pour les meilleurs millésimes, tandis que les autres vins du Jura ont des durées de garde de 4 à 8 ans pour les rouges et de 2 à 8 ans pour les blancs.

Languedoc : Ils se gardent généralement 2 à 3 ans. En revanche, les doux à base de Muscat se conservent 5 ans, et des crus comme les Corbières et Minervois peuvent aller jusqu’à 10 ans.

Les vins d’Alsace et le Champagne

La majorité des vins d’Alsace se boivent jeunes, entre 1 et 4 ans, mais certains Grands Crus ou Vendanges Tardives peuvent se conserver plus longtemps, jusqu’à 10 ans ou plus.

Quant au Champagne, sa durée de conservation dépend de sa qualité et de son millésime : un champagne non millésimé se déguste dans les 2 à 3 ans, alors qu’un millésimé peut être conservé plus de dix ans.

Comment connaître le temps de garde d’un vin ?

Pour un aperçu complet du temps de garde des vins, vous pouvez consulter le diagramme sur l’âge de conservation des vins, ci-dessous

temps de conservation des vins

Conclusion

La conservation des vins français est un art délicat qui dépend de multiples facteurs, allant du cépage à la région, en passant par les millésimes et les techniques de vinification. Bien qu’il soit tentant de croire que tous les vins s’améliorent avec l’âge, chaque type de vin a une période optimale de garde où il dévoile pleinement ses arômes et sa complexité. De Bordeaux à la Bourgogne, en passant par les vins corses ou les champagnes, chaque région offre des vins aux durées de garde uniques, capables de satisfaire tous les palais. Une conservation adéquate permet ainsi de préserver l’essence de ces vins emblématiques et d’en savourer toute la richesse au moment idéal.

Nous espérons que vous profiterez de nos indications et que désormais vous ne boirez plus vos vins trop tôt ou trop tard, mais juste au bon moment !

Ma cave à vin propose une sélection de caves à vin de vieillissement pour conserver vos vins de façon optimale : température stable, hygrométrie constante et absence de lumière et de vibrations.

Si vous avez des questions supplémentaires sur la conservation des vins français, il existe des guides qui vous donneront des informations détaillées. Tels que le guide hachette des vins ou bien le guide Bettane+Desseauve.

L’importance de l’aération et l’obscurité des caves à vin

cave à vin conservation

La lumière est l’ennemi de votre cave à vin

Pour mûrir les raisins ont besoin de la lumière, mais les vins atteignent leur maturité dans l’obscurité. Vous êtes-vous demandé pourquoi les bouteilles de vin ont des tons sombres et foncés? C’est pour protéger le vin contre la dégradation, de même que l’obscurité des caves à vin les protège. Le vin blanc par exemple est encore plus sensible à la lumière que le vin rouge, une exposition à la lumière détruit son arôme et le vin prend un mauvais goût, connu sous le nom de «goût de lumière». C’est pour ça que les vins blancs sont très souvent emballés dans un papier de soie.

Une faible exposition à la lumière est un critère essentiel pour le bon vieillissement du vin. Soyez attentifs et n’employez pas une lampe de plus de 40 watts et surtout des néons, sinon votre vin serait en danger !

La ventilation est également cruciale pour votre cave, parce que s’il y a des odeurs dans la cave elles peuvent pénétrer dans le bouteille et cela peut représenter un péril pour les vins que vous voulez garder longtemps. Pour une bonne conservation l’aération de votre cave à vin doit être parfaite et elle vous aidera de maintenir l’humidité de votre cave aussi.

Pour terminer, n’oubliez pas que le bon vin est le fruit d’une bonne cave et c’est vous qui pouvez créer cette cave. Il nous reste à terminer notre périple avec un article sur la durée de conservation du vin.

L’importance de l’humidité des caves à vin

humidité des caves à vin

Contrôler l’humidité de sa cave à vin

L’humidité est un facteur essentiel pour le vieillissement du vin, très souvent négligé par les novices. Quand nous achetons une bouteille de vin celle-ci possède un bouchon naturel, en chêne-liège. Faute d’humidité suffisante les bouchons sèchent, le vin s’oxyde et perd toutes ses qualités.

Comme la température, l’humidité des caves à vin doit être constante, vous devez maintenir un taux d’hygrométrie «idéal» entre 60 et 75%. Si votre cave est trop sèche le vin peut devenir imbuvable, parce que les bouchons perdent leur étanchéité et le vin vieillit trop vite jusqu’au point où il perd tous ses arômes.

À l’inverse, une humidité trop élevée présente elle aussi des risques pour vos vins, même s’ils ne sont pas aussi forts que ceux provoqués par l’absence d’humidité. Si les bouteilles sont conservées dans une cave à vin trop humide, leurs étiquettes se dégradent et après quelque temps les bouchons également.

Vous voulez éviter tout ça ? Alors, vous avez plusieurs règles à suivre. Premièrement, installez un hygromètre dans votre cave à vin pour connaître en permanence le taux d’humidité. Ainsi, si vous observez que l’humidité est trop faible vous pouvez arroser un peu le sol de la cave. Un sol en terre battue est recommandé, parce qu’il apporte l’humidité nécessaire pour votre cave. Si votre cave n’a pas de sol en terre battue il suffit de recouvrir votre sol de gravier hygro-rétenteur ou de placer dans votre cave à vin un récipient de sable et de l’arroser de temps en temps.

D’autre part, si vous observez que l’humidité est trop élevée vous devrez recouvrir vos bouteilles de plastique pour les protéger de la dégradation. De plus, améliorez l’aération de votre cave à vin et isolez les éventuelles sources d’humidité. Un récipient rempli de chaux et placé dans la cave absorbera l’humidité. Une autre astuce recommandé par les spécialistes est d’enduire une fois par an les murs de chaux pour protéger votre cave aussi contre les insectes.

En conclusion, l’humidité est un aspect fondamental auquel tous les amateurs de vin doivent faire attention. Retenez et mettez en pratique ces conseils !

Aller au contenu principal