SI les perturbations climatiques sont constatées depuis maintenant de nombreuses années via la multiplication des GES (gaz à effet de serre), son impact sur la production mondiale de vin n’avait pas encore été clairement soulignée.
Cependant, la donne est en train de changer avec la hausse de la température de l’atmosphère terrestre. Ceci, couplé aux périodes plus récurrentes de gel et de sécheresse, chamboulent les cépages et leur qualité. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) en estimant la production mondiale à 259 millions d’hectolitres pour cette année, soit un des plus faibles volumes depuis 20 ans.
Parmi les pays les plus touchés par cette saison historiquement terne, l’Argentine a perdu 35% de sa récolte par rapport à 2015 et affiche 8,8 millions d’hectolitres produits cette année. Autre pays d’Amérique du Sud durement touché, le Chili, avec une dégringolade de 21% et une production de 10 millions d’hectolitres en 2016.
Et qu’en est-il de la production française ? La France demeure le 2e pays producteur de vin dans le monde avec 41,9 millions d’hectolitres, toujours selon l’OIV. Une place de second juste derrière l’Italie et ses 48,8 millions d’hectolitres produits cette année.
Pour vous prémunir de toute baisse de la production liée à des conditions météorologiques difficiles dans la région de votre viticulteur favori, optez pour une cave à vin de vieillissement. Vous conserverez ainsi des bouteilles en réserve pour votre plus grand plaisir.