Face à des préoccupations croissantes pour la santé et le bien-être, les consommateurs réclament une plus grande transparence alimentaire. Désormais, ils souhaitent avoir accès à la liste des ingrédients, aux valeurs nutritionnelles et aux calories, afin de pouvoir faire des choix plus éclairés et renforcer leur confiance envers les producteurs. Le secteur du vin, traditionnellement moins réglementé en matière d’étiquetage, s’adapte à cette demande de clarté en répondant ainsi aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et informée.
Depuis le 8 décembre 2023, une nouvelle réglementation européenne, UE 2021/2117, exige la mention de tous les ingrédients et de la valeur calorique sur les étiquettes des bouteilles de vin. Les vins étiquetés avant cette date peuvent être vendus jusqu’à épuisement des stocks, tandis que ceux produits après doivent respecter les nouvelles directives.
La plupart des consommateurs ne sont pas conscients des ingrédients autres que le raisin utilisés dans la fabrication du vin, tels que le sucre, les additifs et les conservateurs. La Commission européenne vise à accroître la transparence et à réglementer l’étiquetage, en réponse aux demandes des associations de consommateurs.
Jusqu’à présent, les étiquettes des bouteilles de vin indiquaient déjà des informations telles que l’AOC ou l’IGP, le taux d’alcool, la contenance, la provenance, le nom de l’embouteilleur, les allergènes et les messages sanitaires. Désormais, tous les ingrédients, y compris les éventuels sucres ajoutés, additifs et conservateurs, doivent être précisés. Les consommateurs disposent également d’informations nutritionnelles détaillées, ce qui peut les inciter à modérer leur consommation.
Pour la première fois, la législation introduit l’étiquetage électronique via un QR-code pour éviter de surcharger les étiquettes. Cette méthode permet d’accéder à la déclaration nutritionnelle, à la liste des ingrédients et des allergènes dans la langue de son choix, seule la valeur énergétique doit figurer directement sur la bouteille.
Quels sont les ingrédients qui composent le vin ?
Les principaux éléments du vin sont l’eau et les raisins qui déterminent le goût, les caractéristiques et la couleur du vin en fonction de leur variété. Le vin se compose également de levures, nécessaires pour transformer le sucre en alcool, et de sulfites, qui permettent de conserver la stabilité du vin et sa durée de conservation.
On peut également retrouver d’autres ingrédients comme des acides, des agents de clarification, des tanins ajoutés, du sucre, des arômes, des colorants, ou encore des agents microbiens. Tous ces additifs peuvent être utilisés pour améliorer le processus de vinification, la stabilité ou encore le goût du vin.
Quels sont les additifs qui seront répertoriés sur les étiquettes ?
Dans le domaine de la viticulture traditionnelle, près de cinquante additifs de fabrication artificielle sont autorisés. Parmi ces éléments, on compte des levures pour favoriser une fermentation lente, des acides pour ajuster l’acidité du vin, des tanins pour renforcer sa structure, ainsi que des copeaux de chêne pour lui conférer une saveur boisée, sans nécessiter l’utilisation de fûts. Parmi les additifs les plus courants, même dans les pratiques de l’agriculture biologique et biodynamique, on retrouve le blanc d’œuf (ou albumine) et le soufre (ou sulfites). Le blanc d’œuf est utilisé pour clarifier le vin en éliminant les dernières particules en suspension, tandis que le soufre joue un rôle dans la stabilité du vin et le protège contre l’oxydation.
Quels sont les apports nutritionnels présents dans le vin ?
Le vin possède des propriétés antioxydantes. Les polyphénols sont abondants dans le vin, surtout dans le vin rouge. Ils aident à réduire l’inflammation et à protéger les cellules des dommages oxydatifs. Par exemple, le resvératrol, un polyphénol particulièrement présent dans le vin rouge, prévient certaines maladies chroniques et joue un rôle dans la protection cardiovasculaire.
Le vin contient également de nombreux minéraux et vitamines. La vitamine B6 aide au métabolisme des protéines et à la production de neurotransmetteurs, le potassium, essentiel pour le bon fonctionnement des muscles et des nerfs, ainsi que pour l’équilibre des fluides dans le corps. On retrouve aussi le fer qui est important pour la production des globules rouges et le transport de l’oxygène dans le corps et enfin le magnésium qui joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions biologiques, y compris la contraction musculaire et la régulation de la pression artérielle.
Quelles sont les mentions obligatoires et facultatives ?
Mentions obligatoires
Dénomination de vente
Pays de provenance
Identité de l’embouteilleur
Allergènes
Degré alcoolique
Volume
Message sanitaire pour les femmes enceintes
Teneur en sucre (obligatoire pour les vins mousseux uniquement)
Mentions “désalcoolisé” ou “partiellement désalcoolisé” pour les produits correspondants
Date de durabilité minimale pour les vins dont le degré alcoolique est inférieur à 10% vol.
Les nouvelles mentions obligatoires à compter du 8 décembre 2023 :
Mention “vieilli sous bois” (et autres mentions équivalentes) pour les produits correspondants
Mentions “méthode champenoise” sur les vins bénéficiant de l’AOC Champagne, mention “méthode traditionnelle” pour les vins mousseux AOP/IGP obtenus notamment après une seconde fermentation en bouteille et mention “crémant” pour les produits correspondants
Type de vin (rouge, blanc, rosé, jaune, …)
Quelles seront les conséquences pour les professionnels du vin ?
Les experts de l’industrie vinicole mettent en lumière la complexité accrue de l’étiquetage des vins, étant donné que les composants peuvent varier considérablement en fonction des années, des mélanges et des décisions des producteurs. Étant un produit vivant, le vin peut requérir l’addition d’ingrédients et d’additifs pour maintenir sa qualité. Ces ajouts peuvent même différer au sein d’une même cuvée, en raison de divers facteurs tels que les conditions d’exportation, qui nécessitent parfois une adaptation pour garantir la préservation du vin pendant le transport. Une traçabilité précise des ingrédients depuis la récolte jusqu’à la mise en bouteille sera donc essentielle pour fournir des informations fiables.
Quelles incidences sur le marché ?
Est-ce que cette réglementation va influencer les attentes et la perception des consommateurs concernant le vin ? Comment vont-ils réagir en découvrant la présence de certains ingrédients mentionnés ? Est-ce que cela va entraîner une montée en popularité des vins naturels ou biodynamiques, qui ont des listes d’ingrédients plus courtes ? Il est encore trop tôt pour le dire. Cependant, la mise en œuvre de ces changements pourrait être progressive, comme le suggèrent les marchés plus matures. Il est peu probable que la simple divulgation des ingrédients transforme entièrement les attentes des consommateurs.
La déclaration nutritionnelle (à l’exception de la valeur énergétique) et la liste des ingrédients (à l’exception des substances ou produits allergènes) peuvent être consultées électroniquement, via un code QR code. Il est crucial de souligner que le système utilisé ne doit pas collecter ni suivre les données des utilisateurs, et que les informations fournies ne doivent pas être associées à d’autres données destinées à la vente ou à la commercialisation du vin (comme une page sur le site web du producteur, par exemple). De plus, ces informations doivent être accessibles sans nécessiter le téléchargement d’une application ou une recherche en ligne.
Les renseignements doivent demeurer accessibles pour une durée au moins équivalente à celle prévue si elle avait été imprimée sur une étiquette traditionnelle, soit pendant la durée de vie estimée du vin en question, ou au minimum pendant la période durant laquelle il est supposé rester consommable dans des conditions de stockage habituelles. C’est donc la responsabilité du producteur ou de l’importateur de garantir la présence et l’exactitude des informations sur l’étiquette.
En conclusion :
Cette démarche est en harmonie avec les attentes croissantes des consommateurs qui recherchent de plus en plus d’informations sur ce qu’ils consomment afin de pouvoir faire des choix éclairés en fonction de critères objectifs. Cette progression permet aussi à l’industrie viticole de se mettre au niveau des normes du reste de l’industrie agroalimentaire, ce qui lui confère une image plus contemporaine.
Cependant, il est crucial d’éclairer les consommateurs en leur fournissant les outils nécessaires pour interpréter correctement ces informations. Il est essentiel de comprendre que les additifs, souvent utilisés en quantités minimes, visent à protéger et à améliorer le vin et que leur présence ne signifie pas automatiquement que le vin n’est pas naturel. Par conséquent, il est essentiel d’expliquer ces éléments aux consommateurs en leur fournissant des guides simplifiés pour les aiguiller dans leurs choix.
Pour les amateurs de vin, les caves à vin électriques représentent bien plus qu’un simple appareil électroménager. Ces espaces sont consacrés à la conservation et à l’amélioration de leurs vins préférés, offrant un cadre pour l’évolution des saveurs au fil du temps. Toutefois, pour que la cave à vin continue de remplir son rôle de manière optimale, il est essentiel de l’entretenir méticuleusement.
Les caves à vin modernes sont conçues pour offrir un environnement soigneusement contrôlé, avec une gestion précise de la température et de l’humidité, tout en réduisant les vibrations et la lumière, qui peuvent altérer la qualité du vin. Cependant, même avec ces fonctionnalités avancées, votre cave à vin nécessite une attention régulière pour fonctionner de manière optimale et garantir que vos bouteilles continuent à évoluer dans des conditions idéales.
Que vous soyez un amateur de vin chevronné ou que vous débutiez tout juste votre collection, la maintenance de votre cave à vin est essentielle pour protéger votre investissement et garantir que chaque bouteille atteigne son apogée gustatif. Dans cet article, nous allons explorer en détail les meilleures pratiques pour entretenir votre cave à vin électrique.
L’entretien de votre cave à vin :
Une cave à vin nécessite peu d’entretien, mais il est crucial de vérifier régulièrement certains éléments pour garantir son bon fonctionnement à long terme. Une cave à vin négligée peut également consommer plus d’énergie.
Nettoyez l’intérieur de la cave à vin : Il est recommandé de nettoyer l’intérieur de votre cave à vin au moins une fois par an. Pour ce faire, retirez toutes les bouteilles, clayettes et les rails pour un accès complet. Utilisez un produit de nettoyage doux et non abrasif pour éliminer la poussière, les taches et toute moisissure éventuelle. Il convient aussi de nettoyer les étagères, les joints de portes et les poignées. Assurez-vous que l’intérieur est complètement sec avant de remettre en place les étagères et les bouteilles.
Entretien du condenseur : Passez l’aspirateur sur le condenseur une fois par an pour maintenir son efficacité. Un condenseur propre garantit que votre cave à vin fonctionne de manière optimale et que la température reste stable.
Le contrôle de l’humidité et de la température de la cave :
L’humidité et la température sont des éléments cruciaux pour la préservation du vin. Voici comment les surveiller et les gérer efficacement :
Maintenez une hygrométrie appropriée : Le taux d’humidité est essentiel pour le bon vieillissement du vin, avec un niveau recommandé de plus de 50%. Cependant, ce taux peut fluctuer en fonction du fonctionnement de la cave. Si votre cave à vin ne dispose pas d’un système de régulation électronique, utilisez un humidificateur pour augmenter l’humidité ou un déshumidificateur en cas de taux trop élevé. Vous pouvez également placer des pierres de lave dans la cave pour aider à maintenir l’hygrométrie.
Maintenez une température stable : Une température constante entre 10°C et 14°C est essentielle pour préserver les caractéristiques du vin. Les caves à vin sont généralement bien isolées, mais en cas de variations de température extérieure, ajustez les paramètres pour maintenir des conditions idéales. Utilisez un thermomètrede cave à vin pour surveiller la température de manière régulière.
L’aération continue de votre cave a vin :
Une bonne circulation de l’air est nécessaire pour garantir une atmosphère saine et prévenir les odeurs et la formation de moisissures dans votre cave à vin. De plus, une bonne aération favorise une température homogène.
Filtres à charbon actif : Certains modèles de caves à vin, en particulier les caves de vieillissement, sont équipés de filtres à charbon pour purifier l’air et éviter les mauvaises odeurs et les moisissures. Cependant, gardez à l’esprit que l’air entrant lors de l’ouverture de la porte ne passe pas par le filtre. De plus, il faut veiller à remplacer un filtre à charbon une fois par an pour garantir son efficacité. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article sur ce sujet.
Technologie d’aération avancée : Certaines marques, comme Transtherm et Artevino, ont développé une technologie exclusive permettant une aération constante adaptée au vieillissement du vin, sans nécessiter de filtre à charbon.
Nous avons parcouru les étapes essentielles pour prendre soin de votre cave à vin de manière efficace. Du nettoyage minutieux de l’intérieur au contrôle précis de l’humidité et de la température, en passant par la gestion de l’aération, ces efforts déployés garantissent que vos bouteilles continuent à évoluer dans des conditions optimales.
L’investissement dans le vin est une pratique qui a gagné en popularité ces dernières années. Considéré comme une valeur refuge, le vin est devenu une alternative intéressante aux placements financiers traditionnels. Le marché du vin est en effet en constante croissance et offre de belles perspectives de rentabilité à moyen et long terme. Cependant, avant de se lancer dans un investissement dans le vin, il est important de bien comprendre les tenants et les aboutissants de cette pratique.
Investir dans le vin : les avantages et les risques
Le fait d’investir dans le vin comporte plusieurs avantages. Tout d’abord, les rendements potentiels sont relativement élevés à long terme : le vin étant un actif tangible, pouvant être stocké et conservé facilement, il peut offrir une certaine protection contre l’inflation et la volatilité des marchés boursiers.
Les investisseurs ont également découvert que le vin peut offrir des rendements supérieurs à ceux des placements traditionnels à long terme, tels que les actions et les obligations.
Investir dans le vin peut aussi être un passe-temps intéressant pour les amateurs de vin qui souhaitent faire croître leur collection et avoir la satisfaction de boire un vin qui prend de la valeur. L’achat et la possession de bouteilles rares ou exceptionnelles peuvent par ailleurs procurer un certain plaisir aux investisseurs.
Comme pour tout investissement, il faut également en mesurer les risques. Il faut ainsi s’assurer d’avoir les conditions de stockage nécessaires à une bonne conservation du vin, pour en préserver la qualité et la valeur. Le marché du vin peut également être sujet à des tentatives de fraude, avec des contrefaçons de bouteilles rares par exemple. Enfin, même si le vin est un produit dont la valeur ne suit pas les mêmes fluctuations que des actifs financiers intangibles, le marché du vin peut néanmoins être sujet à des fluctuations de prix imprévues, liées à la matière première par exemple, ce qui peut potentiellement entraîner des pertes financières pour les investisseurs.
Les marchés du vin dans le monde
Les marchés mondiaux du vin se répartissent sur différents continents. En Europe, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne sont des producteurs de vin renommés. Les régions viticoles prestigieuses de la France comprennent la région de Bordeaux, la Bourgogne, la Champagne et la Vallée du Rhône, tandis que l’Italie est réputée pour des régions telles que la Toscane, le Piémont et la Sicile. L’Espagne produit également du vin de qualité grâce à la Rioja et la Ribera del Duero. Le Portugal est connu pour ses vins de Porto et de Madère ainsi que pour ses régions viticoles d’Alentejo et de la Douro. La production allemande est aussi une référence pour les vins blancs, avec des régions comme la Moselle et le Rheingau.
En Amérique, les États-Unis représentent le plus grand marché mondial du vin, avec des régions viticoles importantes en Californie, dans l’Oregon et l’état de Washington. Le Chili est également un acteur majeur en Amérique latine avec ses régions du Valle Central et du Colchagua. Quant à l’Argentine, sa production de vin rayonne mondialement grâce à des régions telles que Mendoza et San Juan.
En Océanie, l’Australie est un grand producteur de vin reconnu mondialement, avec des régions viticoles renommées telles que la vallée de Barossa et la Margaret River. La Nouvelle-Zélande est également un grand producteur de vins blancs, en particulier le Sauvignon Blanc, et possède des régions viticoles importantes parmi lesquelles nous pouvons citer Marlborough et Hawke’s Bay.
Les différentes manières d’investir dans le vin
Tout d’abord, l’achat de bouteilles pour la consommation personnelle ou la collection peut être considéré comme un investissement à long terme car la valeur des vins de qualité supérieure a tendance à augmenter avec le temps. Il est cependant nécessaire d’avoir un équipement de stockage sécurisé afin de préserver ces bouteilles de tout élément susceptible d’altérer leur qualité. Il est ainsi recommandé d’opter pour une cave à vin de vieillissement.
L’investissement dans des fonds de vin est également possible. Les investisseurs peuvent acheter des parts dans des fonds qui achètent et vendent des vins de bonne qualité. Cela permet aux investisseurs de diversifier leur portefeuille d’investissement et de bénéficier de l’expertise d’un gestionnaire de fonds.
Il existe aussi l’achat de vin en primeur. Les acheteurs achètent des vins qui ne sont pas encore mis en bouteille, mais qui seront livrés à une date ultérieure. Cette méthode peut offrir des prix avantageux par rapport à l’achat de bouteilles déjà en circulation sur le marché. Aujourd’hui, l’achat de vin en primeur s’effectue généralement auprès de plateformes spécialisées et non directement auprès des producteurs comme cela a pu être le cas dans le passé.
Il est possible d’investir directement dans des vignobles. Cela permet de produire son propre vin ou louer la propriété à un producteur de vin. Cette méthode peut offrir des avantages fiscaux et la possibilité de créer une entreprise de vin rentable. Mais dans un contexte de crowdfunding, il est également possible d’investir dans un domaine viticole, en achetant des hectares, des barriques ou une cave du domaine par exemple. Cela peut permettre de percevoir des intérêts sur les revenus du domaine.
Les enchères de vin sont également des événements où les acheteurs peuvent enchérir sur des vins rares et de qualité supérieure. Elles peuvent d’ailleurs avoir lieu en ligne sur des plateformes spécialisées et offrent aux investisseurs la possibilité d’acheter des vins à des prix compétitifs.
Enfin, la cave d’investissement est une autre façon d’investir dans le vin. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans l’achat et le stockage de vins de qualité supérieure pour les investisseurs. Ces caves d’investissement peuvent offrir des avantages tels que des services de stockage sécurisés, une expertise en matière d’achat de vins de qualité et une gestion de portefeuille personnalisée. Cependant, il faut savoir que les caves d’investissement facturent souvent des frais pour leurs services.
Il est important de noter que l’investissement dans le vin peut comporter des risques et nécessite une connaissance approfondie du marché du vin ainsi qu’une expertise en matière de dégustation et de sélection de vins capables de prendre de la valeur.
Comment est évaluée la valeur d’un vin ?
La valeur du vin peut être évaluée selon plusieurs facteurs, notamment :
Son année de production : certaines années sont considérées comme exceptionnelles pour la production de vin en raison de conditions météorologiques favorables, ce qui peut augmenter la valeur des bouteilles produites cette année-là
Le producteur et la région viticole : comme nous l’avons vu, certains producteurs et régions viticoles ont une réputation établie pour la production de vins de qualité supérieure, ce qui peut augmenter la valeur des bouteilles produites par ces producteurs ou dans ces régions
La rareté : les vins rares, de grande qualité ayant été produit en faibles quantités par exemple, ou anciens peuvent être très recherchés et ainsi posséder une valeur élevée
L’état de la bouteille : la qualité de la bouteille et l’état du vin à l’intérieur peuvent également avoir un impact sur la valeur de la bouteille. En effet, les bouteilles qui ont été stockées dans des conditions optimales et qui sont dans un état impeccable peuvent valoir plus que les bouteilles qui ont été mal stockées ou présentant des défauts
La demande : la demande pour un vin particulier peut avoir un impact significatif sur sa valeur. Si la demande pour un vin est élevée, son prix augmentera
Les notes et les évaluations des experts : les notes et les évaluations des experts en vin, tels que Robert Parker (dégustateur de vins américain et critique en œnologie) ou Wine Spectator (magazine américain spécialisé dans le vin et la culture du vin), peuvent avoir un impact significatif sur la valeur du vin, car ils sont considérés comme des guides d’achat fiables par de nombreux amateurs de vin et investisseurs.
Cependant, l’évaluation de la valeur du vin est souvent subjective et peut varier en fonction des préférences individuelles de l’acheteur et de l’expertise de la personne qui l’évalue.
Repérer les facteurs qui influencent le marché du vin
Au-delà des éléments cités plus haut sur l’évaluation de la valeur du vin, le marché du vin peut également être influencé par d’autres facteurs.
Les coûts de production tels que le coût des matières premières, de main-d’œuvre, de transport et de stockage, peuvent influencer les prix du vin.
Les politiques gouvernementales comme les taxes sur le vin et les réglementations sur la vente et la distribution, peuvent influencer la demande et les prix du vin.
Les tendances économiques telles que les taux de change, les taux d’intérêt, les niveaux de revenus et la croissance économique, peuvent également influencer le marché du vin.
Il convient de souligner que le marché du vin est un système complexe dans lequel les différents facteurs peuvent interagir et influencer les prix et la demande du vin.
En somme, l’investissement dans le vin peut offrir des avantages intéressants tels que des rendements potentiellement élevés sur le long terme, une protection contre l’inflation et une diversification de portefeuille. Cependant, il convient de prendre en considération les risques associés tels que les conditions de conservation essentielles pour préserver la qualité et la valeur du vin, les risques de fraudes et les variations de prix imprévisibles. Les marchés du vin sont présents à l’échelle internationale avec des régions viticoles réputées dans chaque pays et les options d’investissement sont multiples. Avant d’entreprendre un investissement sur ce marché, il est impératif que les investisseurs potentiels soient conscients des différents choix qui se présentent à eux et des enjeux.
Le choix de la cave à vin pour son restaurant est une décision importante qui peut avoir un impact sur l’expérience de ses clients et sur la réputation de l’établissement. Il existe plusieurs options à prendre en compte lors de l’achat d’une cave à vin professionnelle, que ce soit en termes de capacité, de température de stockage ou de design.
Capacité de la cave à vinprofessionnelle
La première chose à considérer est la capacité de la cave à vin. Cela dépend bien sûr du nombre de bouteilles que vous souhaitez stocker et du volume d’affaires de votre restaurant. Si votre carte présente une liste étoffée de vins, vous devrez vous assurer d’avoir suffisamment de place pour ranger toutes vos bouteilles. Mais il faut également tenir compte de la dimension de la pièce, de l’espace dont vous disposez et de l’agencement possible de cet espace. Il existe des caves à vin de différentes dimensions pouvant s’adapter à tout type d’espace. Une cave à vin sur-mesure peut aussi être envisageable afin qu’elle s’accorde parfaitement à votre pièce.
Température de stockage
La température de stockage est un autre facteur important à prendre en compte lors du choix d’une cave à vin. Généralement, la durée de stockage de vos bouteilles est de plus courte durée que pour des vins que l’on souhaite faire vieillir durant de nombreuses années. De plus, l’objectif principal est de servir vos vins à une température idéale de dégustation. De ce fait, nous recommandons aux restaurateurs de s’orienter principalement vers des caves à vin de service plutôt que des caves à vin de vieillissement. La cave à vin de service est spécialement conçue pour maintenir une température optimale des bouteilles.
La température de la cave dépend du type de vin que vous souhaitez servir à vos clients :
Entre 14 et 16°C pour des vins rouges légers ;
Entre 16 et 18°C pour des vins rouges plus puissants ;
Entre 8 et 12°C pour des vins blancs secs et rosés ;
Entre 6 à 8°C pour des vins plus liquoreux et des champagnes.
Il existe ainsi deux catégories de caves à vin de service. La cave à vin de service mono-température qui, selon les besoins, permettra de ne conserver qu’un seul type de vin. Et la cave à vin multi-températures offrant la possibilité de préparer tous les types de vin au service. Si vous souhaitez proposer un choix diversifié de vin à vos clients et répondre à tous les goûts, il est donc important de choisir une cave à vin qui dispose de plusieurs compartiments avec des températures réglables séparément.
Design de la cave à vin
Le design de la cave à vin est également un élément à prendre en compte et qui peut devenir un véritable élément de décoration. Si vous avez un restaurant haut de gamme, une cave à vin de design élégant et raffiné pourra être un atout pour votre établissement.
Il est également important de tenir compte de l’espace disponible dans votre restaurant. Si vous disposez d’une grande salle, vous pourrez opter pour une cave à vin de grande capacité et de design imposant. Il est également possible de choisir une cave à vin encastrable, qui s’intégrera parfaitement à votre décoration intérieure. Cependant, il faut vérifier que la cave à vin a une bonne aération pour éviter tout risque de surchauffe ou de dégâts.
Aussi, dans le cas où vous souhaitez garder visible les étiquettes de vos bouteilles et ainsi présenter votre collection à vos clients, nous recommandons d’opter pour une cave disposant de clayettes de présentation, mettant en avant vos bouteilles dans une position inclinée.
Enfin, n’hésitez pas à demander conseil à nos experts pour vous aider à faire le meilleur choix de cave à vin pour votre restaurant. Ils pourront vous aider à trouver la cave à vin qui répondra le mieux à vos besoins et à votre budget.
Autres critères à prendre en compte pour sa cave à vin professionnelle
Il y a d’autres critères à prendre en compte lors du choix de la cave à vin pour votre restaurant. Voici quelques exemples :
Le niveau de bruit : certaines caves à vin peuvent être bruyantes lorsqu’elles sont en marche, ce qui peut être gênant pour les clients de votre restaurant.
La consommation d’énergie : si vous souhaitez réduire votre empreinte écologique et vos coûts d’électricité, optez pour une cave à vin économe en énergie.
La garantie et l’assistance : enfin, n’oubliez pas de vérifier la garantie et l’assistance proposées. Cela vous permettra de bénéficier d’un service de qualité en cas de problème.
En résumé, le choix de la cave à vin professionnelle dépend de plusieurs critères tels que la capacité, la température de stockage, le design et d’autres éléments. Prenez le temps de bien réfléchir à vos besoins et à vos attentes avant de faire votre choix. Il est important de prendre le temps de comparer différents modèles et marques de caves à vin avant de prendre votre décision. Votre cave à vin doit être adaptée à votre établissement et à votre clientèle pour offrir une expérience de dégustation de vins de qualité à vos clients.
Vin AOC, AOP, IGP… Ces acronymes sont des signes officiels de la qualité et de l’origine d’un produit alimentaire, notamment des vins, et doivent probablement vous être familiers. Quelles est l’origine de leur création ? Quelles sont les différences entre ces trois signes ? Que représentent-t-ils dans le marché viticole français et sont-ils vraiment un gage de qualité ? Nous vous aidons à y voir plus clair dans cet article.
Les prémices de l’Appellation d’Origine Contrôlée
Au début du vingtième siècle, le marché du vin était submergé par des vins falsifiés à l’aide de techniques illicites : vin mélangé à de l’eau, raisin séchés importés de Turquie ou de Grèce, etc. Ces fraudes ont déclenché de grandes manifestations de viticulteurs qui ont débouché sur les premières lois anti-fraude pour protéger le vin naturel, produit de façon traditionnelle.
Le 30 juillet 1935, un décret-loi permet la création de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et la fondation d’un « Comité National des Appellations d’origine des vins et des eaux-de-vie », aujourd’hui devenu l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), organisme administratif sous tutelle du Ministère de l’Agriculture. L’INAO a pour mission de reconnaître et protéger les signes officiels d’identification (AOC, AOP, IGP, etc.) et de contrôler le respect des règles permettant leur attribution.
Les différents signes officiels d’identification des vins
Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) :
On parle de vin AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) lorsque toutes les étapes de sa production sont effectuées selon un savoir-faire reconnu, dans une aire géographique définie et unique donnant des caractéristiques propres au vin en question. La notion de terroir est ici très importante. D’abord initié dans le vin, l’AOC s’est ensuite appliquée, en 1990, à tous les produits agricoles et alimentaires. Cette appellation a un rayon d’application limité à la France mais elle est la première étape pour aller vers l’obtention de la reconnaissance européenne : l’AOP.
Appellation d’Origine Protégée (AOP) :
L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) est une appellation européenne créée en 1992 et étendue au milieu viticole en 2009. Sa principale différence avec l’AOC est son application à l’échelle européenne. Cependant, un vin doit nécessairement obtenir son appellation d’AOC pour être éligible à l’obtention de l’AOP. L’INAO administre les AOC en France, et se charge du lien entre les AOC et les AOP au niveau de l’Union Européenne.
Dans le cadre de l’obtention du signe AOC puis AOP, les vins doivent respecter un cahier des charges imposant des règles strictes concernant : – Le terroir : Seules certaines communes sont autorisées – Les dimensions et le rendement maximal de la production viticole : Espacement des pieds de vignes, hauteur du feuillage, hectolitres par hectare défini, etc. – Les types de vins et les cépages autorisés – Le titre alcoolique volumique et la richesse en sucre des vins – La transformation, l’élaboration, l’élevage ou la manutention de ces vins.
Selon les chiffres de l’INAO, on recense 363 vins AOC/AOP en France, qui représentent près de 60% des volumes commercialisés et une production de 22 millions d’hectolitres. La surface du vignoble AOP est de près de 446.000 hectares, soit 60% du vignoble français.
Indication Géographique Protégée (IGP) :
L’Indication Géographique Protégée, ou IGP, a été créée en 1992 et introduite dans le milieu du vin en 2009 en remplacement de l’appellation française « Vin de Pays ». C’est une dénomination européenne, répondant à des critères plus souples que l’AOP et qui protège des vins dont au moins une étape de production a été réalisée dans la zone géographique propre à l’appellation. Ces étapes sont moins astreignantes que celles exigées pour les vins AOP.
La délimitation géographique des IGP ne se limite pas à quelques communes mais à toute une région, le rendement maximal toléré est supérieur à celui des AOC/AOP, les types de vins labellisés IGP sont plus variés et les règles de manutention plus légères.
Selon les chiffres officiels, 74 vins sont identifiés IGP en France. Ils représentent une production de 12,6 millions d’hectolitres (environ 33% des volumes de la production française) et une surface d’exploitation de près de 195.000 hectares, soit 25% du vignoble français.
Une différence de goût ? De qualité ?
Les Appellations d’Origine Contrôlée, les Appellations d’Origine Protégée et l’Indication Géographique Protégée viennent relier un produit à son origine, à son terroir. Ces indications apportent des règles strictes de production, plus coûteuses et plus contrôlées, qui ne sont pas nécessairement gage de qualité du vin, mais qui apportent un respect des origines et des techniques authentiques de fabrication, et une protection juridique des terroirs, à l’échelle de l’Union Européenne.
Face à la chaleur qui frappe la France depuis quelques semaines, il est aujourd’hui indispensable de protéger vos bouteilles avec une cave à vin pour éviter que leur goût soit altéré par ces fortes températures. Avant d’acheter votre cave il est essentiel de choisir le type de pose que vous souhaitez. Il existe 3 types de pose : pose-libre, encastrable ou intégrable. Vous devez donc réfléchir en amont de votre achat aux contraintes dont vous disposez mais aussi au modèle que vous souhaitez. Pour vous aider à comprendre ces termes et faire le bon choix, nos experts vous expliquent tout en détail dans cet article.
Caves à vin pose-libre
Type de pose que nous vendons le plus, les caves à vin pose-libre peuvent être installées où vous le souhaitez dans votre foyer. Vous pourrez la positionner contre un mur ou au milieu d’une pièce pour délimiter un espace. Il y aura cependant quelques règles à respecter qui sont notées directement sur la notice de votre produit. Ces caves peuvent être installées dans un salon, une cuisine mais aussi dans un garage. La grande capacité de stockage que proposent certaines caves est un argument très apprécié par les amateurs de vin.
Important : un appareil en pose-libre ne peut pas s’improviser encastrable. Les modèles encastrables sont spécifiquement conçus pour laisser circuler l’air lorsqu’ils sont installés dans une niche ou dans une colonne. Positionner votre appareil pose-libre dans une niche provoquera son usure prématurée et le rendra beaucoup moins performant.
Quelle est la différence entre cave à vin encastrable, enchâssable et intégrable ?
Souvent confondus, ces 3 types de pose sont pourtant bien différents.
Caves à vin encastrables
Présentent essentiellement dans les cuisines, les caves à vin encastrables sont appréciées pour leur esthétisme et leur intégration parfaite dans une pièce. Il existe deux types d’encastrement : sous-plan et en colonne.
Encastrables sous-plan
Une cave encastrable sous-plan est une cave directement posée sur le sol, « insérée » dans une niche entre deux parois et sous un plan de travail. Leurs dimensions sont étudiées pour passer facilement sous un plan de travail à hauteur standard. Nous proposons différentes largeurs vous permettant d’installer une cave à vin même si vous disposez d’un petit espace.
Attention : dans le cas où vous souhaiteriez harmoniser le bas des meubles en posant une plinthe, il sera important de veiller à ce que le système d’aération ne soit pas recouvert pour que l’air puisse circuler librement.
Si vous souhaitez encastrer votre cave dans un meuble en hauteur dit en colonne, ce type de pose est fait pour vous. Les caves à vin encastrables en colonne s’intègrent parfaitement à votre meuble et se disposent dans un caisson à hauteur d’homme.
Notez qu’il est important de garder une aération sur le meuble ou caisson pour laisser l’air circuler. Sans cet espace votre cave perdra en performance. S’il vous semble impossible de faire une aération, nous proposons une gamme de caves à vin encastrables auto-ventilées.
Il s’agit ici de caves à vin encastrables mais de grande hauteur. Ces caves sont à déposer directement au sol et sont encastrées dans une niche aux dimensions adaptées. Leur hauteur permet d’avoir une plus grande capacité contrairement à une cave à vin encastrée sous plan. Elles existent en 1, 2, 3 zones ce qui signifie que vous pourrez mettre à bonne température plusieurs types de vins à l’intérieur.
Pour chaque modèle, il convient de consulter les conditions d’encastrement ou d’enchâssement requises, afin de préparer au mieux votre niche et votre installation.
Comme leur nom l’indique, il s’agit de caves à vin totalement intégrables à votre espace. Pour les caves à vin encastrables sous-plan la porte sera complétement habillée pour ne faire plus qu’un avec votre cuisine comme nous le faisons habituellement avec notre lave-vaisselle. Si vous désirez conserver la partie vitrée de votre cave vous pouvez opter pour une cave à vin en colonne où seul le cadre peut être harmonisé avec votre pièce et conserver son design et ainsi mettre en valeur vos bouteilles.
Cette explication vaut également pour les vitrines à vin.