Le potentiel de garde des vins rosés : une surprenante longévité

Le potentiel de garde des vins rosés : une surprenante longévité

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Que se passe-t-il lors du vieillissement d’un vin rosé ?

Avec le temps, un vin rosé peut évoluer de façon fascinante. Dans sa jeunesse, les arômes de fruits frais dominent. Cependant, progressivement, ces arômes laissent place à des notes plus complexes. Par ailleurs, des notes de fruits secs, d’épices, voire de tabac peuvent apparaître. En outre, le rosé devient aussi plus soyeux en texture. De plus, son acidité s’intègre mieux avec des tanins qui se fondent davantage.

Le terroir et les cépages

Les rosés issus de terroirs d’exception développent des structures plus adaptées au vieillissement. En effet, ces vignes sont profondément enracinées dans des sols complexes. De plus, des cépages comme le mourvèdre, le grenache ou le cinsault apportent une richesse unique. Ils sont cultivés en Provence et dans d’autres régions ensoleillées du sud de la France. Ainsi, cette matière première augmente les chances de longévité des rosés. Par exemple, certains rosés de Bandol évoluent magnifiquement sur cinq à dix ans.

La vinification

La manière dont le vin est vinifié joue un rôle clé dans sa capacité à vieillir. Les rosés élaborés en macération pelliculaire, où le contact entre le jus et les peaux des raisins est prolongé, ont une structure tannique plus affirmée. De même, un élevage en barrique peut ajouter une dimension supplémentaire au vin, augmentant son aptitude à vieillir. Les vins élevés sur lies fines gagnent en complexité avec le temps : la lie, en se dégradant naturellement, enrichit leur structure en apportant des notes onctueuses et des saveurs plus rondes et grasses.

L’acidité

L’acidité est essentielle dans le vieillissement des rosés, tout comme pour les vins blancs. En effet, les rosés avec une acidité marquée vieillissent mieux. Notamment, ceux produits dans des régions fraîches ou avec des vendanges précoces sont particulièrement adaptés. En outre, l’acidité fonctionne comme un conservateur naturel. Ainsi, elle garantit la stabilité et préserve les arômes au fil des années.

Comment conserver un vin rosé ?

Pour profiter pleinement du potentiel de garde d’un vin rosé, il est crucial de le conserver dans des conditions optimales. En effet, tout comme pour les vins rouges ou blancs, maintenez une température stable d’environ 12°C. De plus, assurez-vous d’avoir une humidité adéquate autour de 70 % et évitez la lumière directe. Enfin, surveillez régulièrement l’évolution du vin en dégustant une bouteille de temps en temps, car chaque cuvée évolue à son propre rythme.

En conclusion

La majorité des vins rosés sont encore produits pour être consommés jeunes. Cependant, une minorité croissante montre leur potentiel à vieillir avec grâce. Les rosés de garde apportent une nouvelle dimension aux amateurs de vin. Ils mêlent fraîcheur et complexité, tout en offrant la profondeur des vins évolués. Pour ceux qui aiment découvrir de nouvelles saveurs, attendre certains rosés est souvent une agréable surprise.

 

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Les nuances de couleur des vins rosés : du pâle au profond.

Les nuances de couleur des vins rosés : du pâle au profond.

couleur vin rosé

 

L’été est synonyme de festivité et de convivialité. Le soleil qui s’attarde, la chaleur douce des fins de journée, les jardins et les terrasses qui s’animent, tout cela invite à la détente et au partage. C’est la période à laquelle on se retrouve entre amis lors de soirées où le vin rosé est incontournable ! Avec sa couleur ensoleillée et ses arômes délicats, il est parfait pour un moment convivial et rafraîchissant.

Ces vins rosés offrent une palette de nuances de couleurs fascinantes qui varient du rose pâle presque transparent au rose profond teinté de nuances orangées ou violacées. Mais à quoi sont dues ces différentes variations de couleur des vins rosés ?

 

Le rituel de la dégustation : La couleur des vins rosés

La dégustation d’un vin commence souvent par l’observation de la couleur, qui est le premier contact visuel et la première impression. Cette étape est particulièrement essentielle pour les vins rosés, en raison de la vaste gamme de nuances qu’ils offrent. La plupart des bouteilles de rosés sont en verre transparent, permettant de juger la couleur immédiatement. Grâce à leurs méthodes de production et à leurs diverses origines, les vins rosés présentent une palette de couleurs plus variée que les autres vins.

Contrairement aux idées reçues, le rosé n’est pas un mélange de vin rouge et blanc, mais il est produit à partir de raisins noirs. La couleur des vins rosés provient des pigments contenus dans la peau des raisins, libérés durant une macération plus ou moins longue, influençant ainsi la clarté du vin. Les variations régionales, dues aux cépages, créent des différences notables : un rosé du Sud-Ouest aura une robe soutenue et des notes de fruits rouges, tandis qu’un rosé de Provence sera pâle avec des arômes de fruits et de fleurs.

 

Le rôle de la macération dans la couleur des vins rosés

La macération est une étape cruciale dans la vinification, particulièrement pour les vins rosés, où elle joue un rôle déterminant dans la couleur et les arômes du vin. Cette étape consiste à laisser les peaux des raisins en contact avec le jus après le pressurage. Ce processus permet l’extraction des pigments responsables de la couleur et des tanins, des peaux de raisin vers le moût.

Contrairement aux vins rouges, où la macération peut durer plusieurs semaines, celle des vins rosés est généralement beaucoup plus courte. Durant quelques heures seulement, elle permet d’obtenir cette teinte délicate et distinctive qui caractérise ce type de vin.

La durée de macération : un facteur clé

La couleur des vins rosés est directement influencée par la durée de la macération. Plus la macération est longue, plus la couleur du vin sera intense.

Par exemple, pour une macération courte (2-4 heures), on obtient un rosé très pâle souvent appelé “vin gris”. Grâce à une macération moyenne (6-12 heures), le vin prend une teinte plus soutenue allant du saumon au rose clair. Enfin, la macération longue (12-24 heures), permettra au vin de développer des couleurs plus profondes et vibrantes, proches du rose foncé.

Chaque durée de macération apporte non seulement des variations de couleur, mais aussi des différences au niveau des arômes et de la structure du vin.

Les techniques de macération

Plusieurs techniques de macération sont utilisées pour la production des vins rosés, chacune ayant un impact spécifique sur la couleur et les saveurs du vin :

  • Avec le pressurage direct, les raisins sont pressés immédiatement après la récolte, avec une macération très courte. Cette méthode produit des vins rosés très délicats et de couleur claire.
  • La technique de la saignée consiste à retirer une partie du jus d’une cuve de vin rouge après une courte macération. Le jus saigné est ensuite fermenté séparément pour produire du rosé. Ce procédé donne des vins plus colorés et plus structurés.
  • Enfin, avec la macération pelliculaire, les raisins sont laissés en contact avec leurs peaux pendant une période déterminée avant d’être pressés. Cette méthode permet un contrôle précis de la couleur et de l’extraction des arômes.
    La macération ne joue pas seulement sur la couleur du vin rosé, elle va également influencer son profil aromatique. Une macération plus courte tend à produire des arômes de fruits frais, tels que la fraise, la framboise ou le pamplemousse. En revanche, une macération plus longue peut apporter des arômes plus complexes et intenses, comme les fruits rouges mûrs, les fleurs et parfois des notes épicées.

 

Le rôle du cépage dans la couleur des vins rosés

Un cépage désigne le type spécifique de raisin utilisé pour la fabrication d’un vin. Chaque cépage possède des caractéristiques distinctes telles que la taille des baies, l’épaisseur de la peau, la composition chimique et la couleur du jus qui influencent le vin produit.

Quels sont les principaux cépages utilisés dans la fabrication des vins rosés ?

  • Le Grenache est l’un des cépages les plus couramment utilisés pour les rosés, se distinguant par son caractère riche et fruité. Il produit des vins rosés aux arômes de fraise et d’épices.
  • La Syrah produit des rosés aux couleurs plus intenses, souvent d’un rose vif ou rubis. Ce cépage ajoute des notes de fruits rouges comme la framboise et le cassis, avec parfois des touches épicées.
  • Le Cinsault est riche en saveurs florales et en arômes de baies estivales, produisant des vins rosés aromatiques et puissants.
  • Le Pinot noir, notamment utilisé en Bourgogne, produit des rosés élégants et pâles avec des notes de fraise et de groseille, agrémentées d’une délicate touche florale.

 

Quels accords mets-vins avec les vins rosés ?

  • Pour accompagner votre rosé, rien de tel que la cuisine provençale à base de viandes blanches et de légumes d’été.
  • Les rosés s’accordent également parfaitement avec des salades, préservant ainsi une agréable fraîcheur en bouche.
  • Pour accompagner vos grillades et barbecues, vous pouvez choisir un rosé de Provence, avec sa fraîcheur et ses arômes fruités, il accompagnera parfaitement les viandes grillées comme le poulet, le porc ou même certains morceaux de bœuf.
  • Le rosé accompagne aussi bien les saveurs salines et iodées. Pour vos poissons et fruits de mer sélectionnez un rosé léger et vif.
  • Vous pouvez aussi ajouter des fruits au menu pour créer un équilibre harmonieux entre le sucré et le salé, mettant en valeur ces vins fruités, légers et d’une belle rondeur.

 

En résumé

Les variations de couleur, dues principalement à la macération des peaux de raisin avec le moût, jouent un rôle crucial dans la dégustation et la perception de ces vins rosés. La couleur dépend de la durée de la macération, influençant également les arômes et la structure du vin. Plusieurs techniques de macération sont employées pour contrôler la couleur et les saveurs. Les différents cépages utilisés contribuent chacun à des profils distincts de couleur et d’arôme. Enfin, bien que la majorité des rosés soient conçus pour une consommation rapide, certains peuvent bénéficier d’un léger vieillissement, ajoutant de la complexité à leurs arômes.

 

Pour en savoir plus sur le rosé, découvrez nos articles :

 

Vin : les ingrédients et les calories étiquetés sur les bouteilles

Vin : les ingrédients et les calories étiquetés sur les bouteilles

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Face à des préoccupations croissantes pour la santé et le bien-être, les consommateurs réclament une plus grande transparence alimentaire. Désormais, ils souhaitent avoir accès à la liste des ingrédients, aux valeurs nutritionnelles et aux calories, afin de pouvoir faire des choix plus éclairés et renforcer leur confiance envers les producteurs. Le secteur du vin, traditionnellement moins réglementé en matière d’étiquetage, s’adapte à cette demande de clarté en répondant ainsi aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et informée.

Depuis le 8 décembre 2023, une nouvelle réglementation européenne, UE 2021/2117, exige la mention de tous les ingrédients et de la valeur calorique sur les étiquettes des bouteilles de vin. Les vins étiquetés avant cette date peuvent être vendus jusqu’à épuisement des stocks, tandis que ceux produits après doivent respecter les nouvelles directives.

La plupart des consommateurs ne sont pas conscients des ingrédients autres que le raisin utilisés dans la fabrication du vin, tels que le sucre, les additifs et les conservateurs. La Commission européenne vise à accroître la transparence et à réglementer l’étiquetage, en réponse aux demandes des associations de consommateurs.

Jusqu’à présent, les étiquettes des bouteilles de vin indiquaient déjà des informations telles que l’AOC ou l’IGP, le taux d’alcool, la contenance, la provenance, le nom de l’embouteilleur, les allergènes et les messages sanitaires. Désormais, tous les ingrédients, y compris les éventuels sucres ajoutés, additifs et conservateurs, doivent être précisés. Les consommateurs disposent également d’informations nutritionnelles détaillées, ce qui peut les inciter à modérer leur consommation.

Pour la première fois, la législation introduit l’étiquetage électronique via un QR-code pour éviter de surcharger les étiquettes. Cette méthode permet d’accéder à la déclaration nutritionnelle, à la liste des ingrédients et des allergènes dans la langue de son choix, seule la valeur énergétique doit figurer directement sur la bouteille.

Quels sont les ingrédients qui composent le vin ?

Les principaux éléments du vin sont l’eau et les raisins qui déterminent le goût, les caractéristiques et la couleur du vin en fonction de leur variété. Le vin se compose également de levures, nécessaires pour transformer le sucre en alcool, et de sulfites, qui permettent de conserver la stabilité du vin et sa durée de conservation.

On peut également retrouver d’autres ingrédients comme des acides, des agents de clarification, des tanins ajoutés, du sucre, des arômes, des colorants, ou encore des agents microbiens. Tous ces additifs peuvent être utilisés pour améliorer le processus de vinification, la stabilité ou encore le goût du vin.

Quels sont les additifs qui seront répertoriés sur les étiquettes ?

Dans le domaine de la viticulture traditionnelle, près de cinquante additifs de fabrication artificielle sont autorisés. Parmi ces éléments, on compte des levures pour favoriser une fermentation lente, des acides pour ajuster l’acidité du vin, des tanins pour renforcer sa structure, ainsi que des copeaux de chêne pour lui conférer une saveur boisée, sans nécessiter l’utilisation de fûts. Parmi les additifs les plus courants, même dans les pratiques de l’agriculture biologique et biodynamique, on retrouve le blanc d’œuf (ou albumine) et le soufre (ou sulfites). Le blanc d’œuf est utilisé pour clarifier le vin en éliminant les dernières particules en suspension, tandis que le soufre joue un rôle dans la stabilité du vin et le protège contre l’oxydation.

Quels sont les apports nutritionnels présents dans le vin ?

Le vin possède des propriétés antioxydantes. Les polyphénols sont abondants dans le vin, surtout dans le vin rouge. Ils aident à réduire l’inflammation et à protéger les cellules des dommages oxydatifs. Par exemple, le resvératrol, un polyphénol particulièrement présent dans le vin rouge, prévient certaines maladies chroniques et joue un rôle dans la protection cardiovasculaire.

Le vin contient également de nombreux minéraux et vitamines. La vitamine B6 aide au métabolisme des protéines et à la production de neurotransmetteurs, le potassium, essentiel pour le bon fonctionnement des muscles et des nerfs, ainsi que pour l’équilibre des fluides dans le corps. On retrouve aussi le fer qui est important pour la production des globules rouges et le transport de l’oxygène dans le corps et enfin le magnésium qui joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions biologiques, y compris la contraction musculaire et la régulation de la pression artérielle.

Quelles sont les mentions obligatoires et facultatives ?

Mentions obligatoires

Mentions obligatoires

  • Dénomination de vente
  • Pays de provenance
  • Identité de l’embouteilleur
  • Allergènes
  • Degré alcoolique
  • Volume
  • Message sanitaire pour les femmes enceintes
  • Teneur en sucre (obligatoire pour
    les vins mousseux uniquement)
  • Mentions “désalcoolisé” ou “partiellement désalcoolisé” pour les produits correspondants
  • Date de durabilité minimale pour les vins dont
    le degré alcoolique est inférieur à 10% vol.

Les nouvelles mentions obligatoires à compter
du 8 décembre 2023 :

  • Liste des ingrédients
  • Déclaration nutritionnelle

Mentions facultatives

  • Nom de l’exploitation vitivinicole
  • CRD (Capsule Représentative de Droits)
  • Millésime
  • Cépage
  • Labels et médailles
  • Mention “vieilli sous bois” (et autres mentions équivalentes) pour les produits correspondants
  • Mentions “méthode champenoise” sur les vins bénéficiant de l’AOC Champagne, mention “méthode traditionnelle” pour les vins mousseux AOP/IGP
    obtenus notamment après une seconde fermentation en bouteille et mention “crémant” pour les produits correspondants
  • Type de vin (rouge, blanc, rosé, jaune, …)

 

Quelles seront les conséquences pour les professionnels du vin ?

Les experts de l’industrie vinicole mettent en lumière la complexité accrue de l’étiquetage des vins, étant donné que les composants peuvent varier considérablement en fonction des années, des mélanges et des décisions des producteurs. Étant un produit vivant, le vin peut requérir l’addition d’ingrédients et d’additifs pour maintenir sa qualité. Ces ajouts peuvent même différer au sein d’une même cuvée, en raison de divers facteurs tels que les conditions d’exportation, qui nécessitent parfois une adaptation pour garantir la préservation du vin pendant le transport. Une traçabilité précise des ingrédients depuis la récolte jusqu’à la mise en bouteille sera donc essentielle pour fournir des informations fiables.

Quelles incidences sur le marché ?

Est-ce que cette réglementation va influencer les attentes et la perception des consommateurs concernant le vin ? Comment vont-ils réagir en découvrant la présence de certains ingrédients mentionnés ? Est-ce que cela va entraîner une montée en popularité des vins naturels ou biodynamiques, qui ont des listes d’ingrédients plus courtes ? Il est encore trop tôt pour le dire. Cependant, la mise en œuvre de ces changements pourrait être progressive, comme le suggèrent les marchés plus matures. Il est peu probable que la simple divulgation des ingrédients transforme entièrement les attentes des consommateurs.

La déclaration nutritionnelle (à l’exception de la valeur énergétique) et la liste des ingrédients (à l’exception des substances ou produits allergènes) peuvent être consultées électroniquement, via un code QR code. Il est crucial de souligner que le système utilisé ne doit pas collecter ni suivre les données des utilisateurs, et que les informations fournies ne doivent pas être associées à d’autres données destinées à la vente ou à la commercialisation du vin (comme une page sur le site web du producteur, par exemple). De plus, ces informations doivent être accessibles sans nécessiter le téléchargement d’une application ou une recherche en ligne.

Les renseignements doivent demeurer accessibles pour une durée au moins équivalente à celle prévue si elle avait été imprimée sur une étiquette traditionnelle, soit pendant la durée de vie estimée du vin en question, ou au minimum pendant la période durant laquelle il est supposé rester consommable dans des conditions de stockage habituelles. C’est donc la responsabilité du producteur ou de l’importateur de garantir la présence et l’exactitude des informations sur l’étiquette.

En conclusion :

Cette démarche est en harmonie avec les attentes croissantes des consommateurs qui recherchent de plus en plus d’informations sur ce qu’ils consomment afin de pouvoir faire des choix éclairés en fonction de critères objectifs. Cette progression permet aussi à l’industrie viticole de se mettre au niveau des normes du reste de l’industrie agroalimentaire, ce qui lui confère une image plus contemporaine.

Cependant, il est crucial d’éclairer les consommateurs en leur fournissant les outils nécessaires pour interpréter correctement ces informations. Il est essentiel de comprendre que les additifs, souvent utilisés en quantités minimes, visent à protéger et à améliorer le vin et que leur présence ne signifie pas automatiquement que le vin n’est pas naturel. Par conséquent, il est essentiel d’expliquer ces éléments aux consommateurs en leur fournissant des guides simplifiés pour les aiguiller dans leurs choix.

Vins AOC, AOP, IGP : quelles différences ?

Vins AOC, AOP, IGP : quelles différences ?

Différences vins AOC AOP IGP

Vin AOC, AOP, IGP… Ces acronymes sont des signes officiels de la qualité et de l’origine d’un produit alimentaire, notamment des vins, et doivent probablement vous être familiers. Quelles est l’origine de leur création ? Quelles sont les différences entre ces trois signes ? Que représentent-t-ils dans le marché viticole français et sont-ils vraiment un gage de qualité ? Nous vous aidons à y voir plus clair dans cet article.

Les prémices de l’Appellation d’Origine Contrôlée

Au début du vingtième siècle, le marché du vin était submergé par des vins falsifiés à l’aide de techniques illicites : vin mélangé à de l’eau, raisin séchés importés de Turquie ou de Grèce, etc.
Ces fraudes ont déclenché de grandes manifestations de viticulteurs qui ont débouché sur les premières lois anti-fraude pour protéger le vin naturel, produit de façon traditionnelle.

Le 30 juillet 1935, un décret-loi permet la création de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et la fondation d’un « Comité National des Appellations d’origine des vins et des eaux-de-vie », aujourd’hui devenu l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), organisme administratif sous tutelle du Ministère de l’Agriculture. L’INAO a pour mission de reconnaître et protéger les signes officiels d’identification (AOC, AOP, IGP, etc.) et de contrôler le respect des règles permettant leur attribution.

Les différents signes officiels d’identification des vins

Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) :

AOC vin

On parle de vin AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) lorsque toutes les étapes de sa production sont effectuées selon un savoir-faire reconnu, dans une aire géographique définie et unique donnant des caractéristiques propres au vin en question. La notion de terroir est ici très importante.
D’abord initié dans le vin, l’AOC s’est ensuite appliquée, en 1990, à tous les produits agricoles et alimentaires. Cette appellation a un rayon d’application limité à la France mais elle est la première étape pour aller vers l’obtention de la reconnaissance européenne : l’AOP.

Appellation d’Origine Protégée (AOP) :

AOP vin

L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) est une appellation européenne créée en 1992 et étendue au milieu viticole en 2009. Sa principale différence avec l’AOC est son application à l’échelle européenne. Cependant, un vin doit nécessairement obtenir son appellation d’AOC pour être éligible à l’obtention de l’AOP. L’INAO administre les AOC en France, et se charge du lien entre les AOC et les AOP au niveau de l’Union Européenne.

Dans le cadre de l’obtention du signe AOC puis AOP, les vins doivent respecter un cahier des charges imposant des règles strictes concernant :
– Le terroir : Seules certaines communes sont autorisées
– Les dimensions et le rendement maximal de la production viticole : Espacement des pieds de vignes, hauteur du feuillage, hectolitres par hectare défini, etc.
– Les types de vins et les cépages autorisés
– Le titre alcoolique volumique et la richesse en sucre des vins
– La transformation, l’élaboration, l’élevage ou la manutention de ces vins.

Selon les chiffres de l’INAO, on recense 363 vins AOC/AOP en France, qui représentent près de 60% des volumes commercialisés et une production de 22 millions d’hectolitres. La surface du vignoble AOP est de près de 446.000 hectares, soit 60% du vignoble français.

Indication Géographique Protégée (IGP) :

IGP vin

L’Indication Géographique Protégée, ou IGP, a été créée en 1992 et introduite dans le milieu du vin en 2009 en remplacement de l’appellation française « Vin de Pays ». C’est une dénomination européenne, répondant à des critères plus souples que l’AOP et qui protège des vins dont au moins une étape de production a été réalisée dans la zone géographique propre à l’appellation. Ces étapes sont moins astreignantes que celles exigées pour les vins AOP.

La délimitation géographique des IGP ne se limite pas à quelques communes mais à toute une région, le rendement maximal toléré est supérieur à celui des AOC/AOP, les types de vins labellisés IGP sont plus variés et les règles de manutention plus légères.

Selon les chiffres officiels, 74 vins sont identifiés IGP en France. Ils représentent une production de 12,6 millions d’hectolitres (environ 33% des volumes de la production française) et une surface d’exploitation de près de 195.000 hectares, soit 25% du vignoble français.

Une différence de goût ? De qualité ?

différence aop aoc igp vin

Les Appellations d’Origine Contrôlée, les Appellations d’Origine Protégée et l’Indication Géographique Protégée viennent relier un produit à son origine, à son terroir. Ces indications apportent des règles strictes de production, plus coûteuses et plus contrôlées, qui ne sont pas nécessairement gage de qualité du vin, mais qui apportent un respect des origines et des techniques authentiques de fabrication, et une protection juridique des terroirs, à l’échelle de l’Union Européenne.

Nos caves et vitrines à vins sauront préserver et sublimer tous vos crus labellisés AOC, AOP ou IGP !


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Laissez-vous séduire par le design des vitrines à vin

Laissez-vous séduire par le design des vitrines à vin

Au-delà de l’aspect pratique, une cave à vin peut aussi habiller une pièce et y apporter une touche de modernité. Avec une vitrine à vin, non seulement vous décorez votre intérieur de manière originale mais vous offrez en plus un magnifique écrin à vos bouteilles de vin, tout en les conservant et en les mettant à température de dégustation.

Il existe différents types de vitrines à vin ce qui permet de choisir le modèle s’adaptant parfaitement à n’importe quel espace, que l’on soit un particulier ou un professionnel.

La vitrine à vin encastrable

Encastrée directement dans le mur d’une pièce, la vitrine à vin devient alors un véritable élément de décoration de votre intérieur en y apportant style et esthétisme. Il existe même des vitrines de faible profondeur s’intégrant facilement dans les murs de faible épaisseur, permettant de créer une ambiance unique au sein de votre cuisine ou de votre salon. Pour les espaces plus grands, la vitrine encastrable traversante vous permettra d’accéder à vos bouteilles aussi bien par l’avant que par l’arrière tout en créant un espace lumineux pour vos vins.

La vitrine à vin en pose libre

Idéale pour installer votre vitrine où vous le souhaitez, vous pourrez également choisir entre 1, 2, 3 ou 4 faces vitrées afin d’optimiser l’exposition et la mise en valeur de vos vins. Vous pourrez ainsi admirer vos bouteilles sous tous les angles !

Les vitrines à vin en pose libre existent également en version faible profondeur ou en version traversante.

Mise en valeur de vos bouteilles

Ainsi exposées, le choix d’un bon cru sera plus aisé mais vos bouteilles seront également valorisées. L’agencement intérieur peut être entièrement personnalisable et vous pourrez ranger vos bouteilles à l’horizontal, inclinées ou debout, à votre convenance. L’encadrement peut également être personnalisable et choisi parmi différents coloris. Enfin, l’éclairage par LED viendra améliorer la visibilité de vos vins.

Esthétisme et technologie

Si l’esthétisme est de mise avec les vitrines à vin, la technologie n’est pas en reste. En effet, grâce à une technique innovante, certains modèles très polyvalents peuvent être programmés selon votre besoin : à température de service des vins rouges ou à température de service des blancs, rosés ou Champagne ou bien encore à multi-températures étagées de service ou de conservation. Quant à la capacité, elle varie selon les modèles et peut aller de 40 et jusqu’à plus de 300 bouteilles. Mais vous pouvez également assembler plusieurs vitrines pour créer un combiné à vin et ainsi répondre à tous vos besoins de capacité.

Ainsi ces vitrines à vin savent habiller élégamment votre intérieur et contribuent à créer une ambiance unique pour la dégustation de vos vins tout en préservant vos bouteilles.

Venez dès maintenant découvrir l’ensemble de notre gamme de vitrine à vin sur www.ma-cave-a-vin.fr

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