Aérer un vin fait référence au processus d’exposition du vin à l’air pour améliorer son arôme, son goût et sa texture. Cela peut se faire en versant le vin dans un récipient comme une carafe, en le faisant tourner dans un verre ou en le laissant simplement reposer à l’air libre pendant un certain temps. L’aération permet d’oxygéner le vin, ce qui peut adoucir les tanins, libérer des arômes plus complexes et améliorer la texture en réduisant l’astringence. Cependant, l’aération peut également altérer les caractéristiques du vin s’il est trop exposé à l’air, il est donc important de trouver le bon équilibre en fonction du type de vin et de son âge.
Pourquoi le vin a-t-il besoin d’être aéré ?
Le vin peut bénéficier de l’aération pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle permet à l’oxygène de réagir avec les composants du vin, ce qui peut assouplir les tanins et amoindrir la sensation de rugosité et de sécheresse dans la bouche, appelée l’astringence. L’aération peut également déployer des arômes plus subtils, améliorant ainsi la saveur et le bouquet du vin.
En outre, certains vins jeunes peuvent être très fermés, ce qui signifie qu’ils ne dégagent pas beaucoup d’arômes et de saveurs lorsqu’ils sont dégustés. Ils peuvent donc avoir besoin d’un peu d’aération pour libérer leur potentiel aromatique et gustatif. Mais cela peut aussi arriver avec des vins plus matures qui ont été stockés pendant une longue période dans des conditions qui ont ralenti leur évolution. De même, ces vins plus matures peuvent bénéficier de l’aération pour aider à les réveiller et à les revitaliser.
Cependant, il est important de noter que l’aération n’est pas toujours nécessaire ou même souhaitable pour tous les types de vin. Certains vins délicats peuvent être endommagés par une exposition excessive à l’air, et certains vins plus vieux peuvent perdre leur caractère et leur complexité s’ils sont trop exposés à l’oxygène. Il est donc important de comprendre le type de vin que vous avez et de déterminer le niveau d’aération approprié en fonction de ses spécificités.
Un niveau d’aération qui dépend du vin dégusté
Déterminer le niveau d’aération approprié pour un vin dépend de plusieurs facteurs, notamment du type de vin, de son âge, de sa structure et de ses caractéristiques individuelles. Voici quelques éléments à prendre en compte pour déterminer le niveau d’aération approprié :
Type de vin : certains vins ont besoin d’une aération plus longue que d’autres. Les vins jeunes et tanniques, comme le Cabernet Sauvignon, peuvent bénéficier d’une aération plus longue allant de 2 à 3 heures, tandis que les vins plus légers et délicats, comme le Pinot Noir, nécessitent une aération plus courte, entre 20 et 30 minutes.
Âge du vin : comme nous l’avons vu, les vins plus jeunes ont tendance à être plus fermés et ont besoin d’une aération plus longue afin de s’ouvrir. Les vins plus âgés, en revanche, peuvent être plus délicats et une aération plus courte sera nécessaire pour qu’ils ne perdent pas leur caractère et leur complexité.
Structure du vin : la structure du vin, notamment ses tanins et son acidité, peut influencer le niveau d’aération approprié. Les vins tanniques ont tendance à avoir besoin d’une aération plus longue pour les adoucir, tandis qu’une aération plus courte sera suffisante pour les vins plus acides afin d’éviter de les rendre trop aigres.
Caractéristiques individuelles : chaque vin est unique et peut nécessiter un niveau d’aération différent en fonction de ses caractéristiques individuelles. Par exemple, un vin avec des notes de fruits rouges prononcées exigera une aération plus courte afin d’éviter de perdre ses arômes.
En général, il est recommandé de goûter le vin régulièrement pendant le processus d’aération pour déterminer le degré d’amélioration du nectar. Commencez par une aération plus courte et augmentez progressivement si nécessaire.
Comment aérer un vin ? les différentes méthodes :
Il existe plusieurs méthodes d’aération du vin qui peuvent être utilisées pour aider à libérer les arômes, les saveurs et améliorer sa dégustation. Voici quelques-unes des méthodes les plus courantes :
Aération en carafe : carafer son vin consiste à le verser dans une carafe et à le laisser reposer à l’air libre pendant un certain temps. La carafe permet une grande surface d’exposition à l’air, ce qui aide à libérer les arômes et les saveurs du vin. Cette méthode est particulièrement utile pour les vins jeunes et tanniques qui nécessitent une aération plus longue.
Tourbillonnement : ce procédé consiste à faire tourner le vin dans un verre pour l’aérer. En faisant tournoyer, vous augmentez la surface d’exposition à l’air, ce qui permet de libérer les arômes et les saveurs du vin. Cette méthode est souvent utilisée pour les vins plus délicats qui nécessitent une aération plus courte.
Décantation : cette technique est similaire à l’aération en carafe, mais implique l’utilisation d’un décanteur spécialement conçu pour retenir les sédiments du vin. Le vin est versé dans le décanteur et laissé à l’air libre pour s’aérer. Cette méthode est particulièrement utile pour les vins plus âgés qui peuvent avoir des sédiments et nécessitent une aération plus douce.
Aérateur de vin : il s’agit d’un accessoire conçu pour aérer rapidement le vin. L’aérateur fonctionne en mélangeant le vin avec de l’air pour libérer les arômes et les saveurs. Cette méthode est souvent utilisée lorsque le temps est limité et qu’une aération rapide est nécessaire.
Concernant ces aérateurs de vin, il en existe différents types. Les aérateurs en forme de bec verseur, par exemple, permettent de verser le vin directement dans un verre tout en l’aérant et sont pratiques à transporter. Il existe aussi des aérateurs avec support dans lesquels on va verser le vin et qui peuvent accueillir un verre à pied en dessous. Ce dispositif permet d’aérer le vin en profondeur au fur et à mesure qu’il est versé. Il existe également des aérateurs de vin électriques qui se posent sur le goulot et d’où le vin s’écoule automatiquement permettant une aération rapide.
Les astuces pour éviter d’avoir besoin d’aérer son vin
Différentes astuces peuvent éviter au vin d’avoir besoin d’aération. Le choix du vin à acquérir est déjà une première étape, puisque comme nous l’avons vu, l’âge du vin peut influencer son besoin en oxygène pour libérer ou réveiller ses arômes. Vous pouvez également ouvrir une bouteille et la laisser reposer une ou deux heures avant de la servir afin de l’aider à s’oxygéner.
Le fait de garder le vin à la bonne température peut aussi vous éviter de devoir aérer votre vin. En effet, si le vin rouge est conservé à une température trop élevée, les arômes peuvent se détériorer et le vin peut devenir trop alcoolisé, ce qui devra nécessiter une aération pour le ramener à son équilibre optimal. De même, si le vin blanc est conservé à une température trop basse, il pourra manquer de saveur et d’arômes, et avoir alors besoin d’une aération pour révéler son potentiel. En conservant le vin à la température idéale, les arômes et les saveurs du vin sont ainsi mieux préservés, ce qui réduit la nécessité d’aérer le vin pour le ramener à son équilibre optimal.
Les caves à vin sont conçues pour maintenir une température et une humidité constantes, ainsi qu’une circulation d’air minimale pour éviter que le vin ne soit exposé à trop d’oxygène. Les conditions idéales de stockage peuvent aider à préserver la qualité du vin, éviter qu’il ne se détériore rapidement et ainsi réduire le besoin de l’aérer avant le service. En ce sens, une cave à vin de service peut s’avérer très utile pour préparer vos vins à la dégustation. Il existe par ailleurs des caves à vin de service 2 températures qui permettent de servir à la fois des vins rouges et des vins blancs à une température optimale. Une fois une bouteille entamée, il est également important de veiller à préserver ses arômes. Pour ce faire, un bouchon de préservation avec mise sous vide vous permettra de protéger vos vins entamés du phénomène d’oxygénation.
L’aération du vin est ainsi un processus important qui permet d’ouvrir le vin et d’en amplifier ses arômes, en particulier pour les vins jeunes et tanniques. Cependant, l’aération n’est pas toujours nécessaire et il est important de comprendre les caractéristiques du vin que vous servez avant de décider si une aération est nécessaire ou non. En conservant le vin à la bonne température, dans de bonnes conditions et en utilisant des accessoires de préservation adaptés, vous pouvez prolonger sa durée de conservation et éviter la nécessité de l’aérer plus tard. En fin de compte, l’aération du vin doit être utilisée avec modération et avec une connaissance suffisante pour en révéler pleinement les parfums et les saveurs, sans l’altérer.
Le vin est un compagnon évident pour le fromage. Pourtant, on ne sait pas forcément comment bien accorder son vin et son fromage. Faisons donc le tour de la question pour savoir enfin quel vin servir avec du fromage.
Le vin rouge est-il vraiment une valeur sûre dans les accords vin et fromage ?
Pendant longtemps, les traditions françaises ont fait du rouge le vin incontournable pour accompagner tous les plateaux de fromages. Pourtant, cet accord n’est pas toujours le meilleur. Les tanins du vin rouge peuvent même mal s’accorder avec le gras du fromage. Résultat : un goût amer et des saveurs qui ne sont pas mises en valeur.
Aujourd’hui, il est donc plus conseillé de se tourner vers des blancs ou des rouges légers, pour véritablement mettre en valeur aussi bien les fromages que les vins.
Choisir le bon vin pour son fromage : les associations à retenir
Vous cherchez les meilleurs accords vin et fromage et êtes prêts à tester autre chose que des vins rouges puissants ? Le choix de votre vin dépendra du type de fromage que vous souhaitez consommer.
L’essentiel des accords vin et fromage
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons préparé un tableau récapitulant les grandes lignes à retenir afin de choisir le bon vin pour son fromage.
Types de fromages
Accords vin et fromage
Exemples de vins
Fromages à pâte molle et croûte lavée (Munster, Maroilles, Livarot, Pont-L’évêque)
Vins blancs riches et aromatiques ou vins rouges légers à faibles tannins
Gewurztraminer, Pinot Noir, Bourgogne
Fromages à pâte molle et croûte fleurie (Camembert, Neufchâtel, Brie, Coulommiers, Brillât-Savarin)
Vins rouges peu tanniques ou champagnes à base de Chardonnay
Pinot Noir, Sancerre, Beaujolais
Fromages à pâte pressée cuite (Comté, Beaufort, Gruyère, tomme de Savoie)
Vins blancs secs pour les fromages les plus jeunes et vins plus puissants pour les fromages plus affinés.
Chardonnay, Vin Jaune du Jura
Fromages à pâte pressée non-cuite (Reblochon, Saint-Nectaire, Mimolette, Cantal)
Vins rouges légers et fruités ou vins blancs vifs et minéraux
Pinot Noir, Beaujolais, Chablis
Fromages à pâte persillée (Roquefort, Fourme d’Ambert, bleu d’Auvergne, Gorgonzola)
Vins blancs doux ou liquoreux ou vins rouges riches en alcool
Sauternes, Gewurztraminer, Coteaux du Layon, Muscat
Fromages de chèvre frais ou crémeux (Selles-sur- Cher, Rocamadour)
Vins blancs jeunes, secs et fruités Sancerre, Chenin,
Sancerre, Chenin, Chardonnay
Fromages de chèvre affinés ou secs (chabichou, picodon, chavignol)
Vins blancs doux et aromatiques
Vouvray, Gewurztraminer, Pinot Gris
Quel vin pour un plateau de fromage varié ?
Vous avez préparé un beau plateau qui comprend différents types de fromages. Comment, alors, sélectionner le bon vin pour vous assurer qu’il pourra s’accorder avec l’ensemble de votre plateau ? Notre conseil : a priori, un vin blanc sec devrait pouvoir accompagner de nombreux fromages. Choisissez, par exemple, un Chardonnay, un Pouilly-Fumé ou même un Champagne Blanc.
Quel vin pour une raclette ou une fondue savoyarde ?
Rien de mieux, l’hiver venu, que de se régaler d’une bonne raclette ou d’une fondue savoyarde. Mais quel vin sélectionner pour accompagner ces plats où le fromage occupe une place centrale ? Dans les deux cas, le vin blanc est le meilleur choix et il faudra, idéalement, se tourner vers un blanc sec et fruité. Les vins d’Alsace ou encore de Savoie seront particulièrement bien adaptés à la raclette et à la fondue. Vous pourrez ainsi sélectionner un Riesling, un Sylvaner un Chignin ou encore une Roussette-de-Savoie. Vous tenez à servir du vin rouge ? Allez, dans ce cas-là, vers un Pinot Noir, peu tannique et fruité, ou encore un Beaujolais dont la légèreté accompagnera bien le fromage fondu, ainsi que la charcuterie. Si ces vins rouges peuvent accompagner une raclette, il est tout de même recommandé de rester sur du blanc avec le vin pour une fondue.
Découvrez les caves combinées vin et fromage
Le vin comme le fromage demandent des conditions de conservation particulières pour garder tous les arômes. Comme le vin, le fromage est sensible à la température de son environnement. Un emplacement trop chaud ou trop froid pourra accélérer le vieillissement et altérer le goût comme la texture. Pour profiter plus longtemps de vos fromages, il est donc possible d’installer une cave à fromage. Nous avons la solution pour les amateurs de vin et de fromage, ou pour les professionnels qui proposent ces deux produits : une cave combinée, pouvant à la fois accueillir du vin et du fromage. Ces caves se découpent en plusieurs compartiments pour pouvoir ranger d’un côté le vin et de l’autre le fromage, à une température idéale. Elles permettent de préparer vos bouteilles pour le service et de les conserver à court ou moyen terme.
Que faut-il retenir pour choisir les bons accords vin et fromage ? Oubliez vos idées reçues sur le vin rouge et testez des vins blancs particulièrement bien adaptés aux fromages que vous souhaitez déguster. Vous découvrirez, de cette façon, de nouvelles saveurs, aussi bien du côté du fromage que du vin.
Le vin est un alcool complexe qui mérite un peu de connaissance pour être pleinement savouré. Lors d’une dégustation, trois de vos sens seront sollicités. Comment les utiliser ? Dans quel ordre ? À quoi faut-il faire attention ? Nous vous détaillons dans cet article les différentes étapes à suivre pour apprécier de façon optimale votre vin.
Étape 1 : Se mettre dans de bonnes conditions
Tout d’abord, nous souhaitons souligner l’importance du lieu pour une bonne dégustation. Pensez à privilégier des endroits calmes, dépourvus d’odeurs trop prenantes et d’une bonne luminosité. Cela vous permettra de réaliser correctement les prochaines étapes décrites ci-dessous.
De plus, le choix du verre est également à prendre en compte. Si le verre « tulipe » reste le verre traditionnel pour déguster le vin, il existe toute une variété de formes de verre, chacun adapté à la dégustation d’un vin en particulier (voir notre article : « Choisir son verre à vin »). Quoi qu’il en soit, il est important d’avoir un verre à pied et de le tenir soit par le pied (la jambe) soit par la base (la cuvette) afin de ne pas chauffer le vin avec ses mains.
La carafe à décanter tient également un rôle primordial, notamment pour les vins rouges, puisqu’elle permettra au vin de libérer tous ses arômes.
Si nous accordons une grande importance à l’association entre mets et vin lors de nos dîners, une dégustation seule de vin requiert de ne pas être polluée par d’autres goûts qui viendraient fausser nos sensations.
Enfin, il est capital de suivre un certain ordre de dégustation et de commencer par des vins jeunes et terminer sur des vins vieux, plus tanniques et charnus, afin de ne pas saturer rapidement le palais.
Étape 2 : Prendre le temps d’observer
Dans un second temps, l’une des étapes indispensables d’une dégustation de vin consiste à admirer sa robe. Il s’agit donc de prêter un œil attentif à sa couleur, ses nuances et ses reflets.
Observer le vin face à un arrière-plan neutre, de couleur blanche, servira à retranscrire plus fidèlement sa robe. Pour ce faire, vous pouvez, par exemple, utiliser une feuille de papier positionnée à l’arrière de votre verre. Cette étape vous permettra de déceler quelques indices précieux concernant le type de vin (le cépage), son ancienneté, sa teneur en alcool ou son degré de sucre.
Les reflets de la robe offriront des pistes sur l’âge du vin. Pour un jeune vin rouge, les reflets ont davantage tendance à se rapprocher d’une couleur pourpre, cerise. Au fil des années, sa couleur évolue et tire vers des tons plus orangés, tuilés. De même que pour le vin rouge, les reflets du vin blanc sont changeants selon le niveau d’ancienneté de la bouteille. Son nuancier varie entre un jaune pâle pouvant contenir des reflets verts au début, en passant par une couleur or, pour enfin s’arrêter sur un ambré, roux.
La robe du vin peut aussi s’avérer être un bon indicateur pour deviner sa provenance. Les vins produits sur la moitié ouest du pays, correspondant à un climat océanique, auront des caractéristiques différentes de ceux produits sur l’autre moitié de la France, correspondant plutôt à un climat continental. Les vins du Sud auront encore d’autres spécificités.
Les larmes peuvent aider à présumer l’origine du vin. Lorsque l’on fait tournoyer un vin dans son verre, une petite quantité du liquide adhère à la paroi ce qui provoque la formation de gouttelettes qui sont appelées larmes. Elles peuvent être fluides ou épaisses, grasses ou coulantes… et elles donnent des informations précieuses sur le vin, notamment sur sa teneur en sucre. En effet, un vin plus sucré formera des larmes plus lourdes et plus lentes.
Étape 3 : Sentir les arômes
La première étape, appelée premier nez, consiste à approcher le nez de son verre, sentir les effluves qui s’en dégagent et repérer si elles sont puissantes ou plutôt discrètes. Cette étape permet aussi de déceler si le vin présente un défaut.
Ensuite, on peut faire tournoyer le vin dans le verre afin de l’oxygéner et de le sentir à nouveau. Il s’agit du deuxième nez permettant de capter les arômes qui seront nouvellement apparues et qui se seront intensifiées.
Il existe 3 grandes catégories d’arômes : les arômes primaires qui sont issus du cépage ou du terroir, les arômes secondaires provenant de la fermentation du vin et, les arômes tertiaires qui se développent pendant le vieillissement du vin, en fût ou en bouteille. Ces arômes sont répertoriés en 12 familles : les arômes végétaux, floraux, fruités, épicés, boisés, balsamiques, empyreumatiques (fumé, grillé, café, cacao,…), animal, de confiserie, fermentaires (bière, brioche, pain,…), minérales (pétrole, craie,…) et chimiques (acétone, alcool,…).
La rétro-olfaction est une méthode permettant de « sentir » les arômes du vin grâce à la connexion entre le nez et la bouche. Les arômes suivent une trajectoire à l’arrière du palais jusqu’à atteindre le bulbe olfactif. Cette opération se fait naturellement lorsque nous mangeons mais elle peut être accentuée lors d’une dégustation de vin.
Étape 4 : Passer à la dégustation
Lorsque le vin est en bouche, nous pouvons évaluer immédiatement sa puissance et ressentir en priorité sa saveur sucrée. C’est ce que l’on appelle l’attaque. On peut le faire tourner dans sa bouche car l’acidité, le sucré ou l’amertume sont perçus à des endroits différents de la langue. En grumant, c’est-à-dire en aspirant un filet d’air, vous permettrez au nectar de libérer davantage d’arômes. Mais on peut aussi mâcher le vin comme un aliment. En se mélangeant au vin, la salive va le chauffer et accentuer toutes ses saveurs.
Le milieu de bouche est le moment où tous les arômes se développent. Cette étape va permettre de ressentir toute la texture d’un vin, sa densité et sa finesse. C’est également à ce moment-là que l’on perçoit l’acidité et les tanins.
Enfin, la finale est l’étape durant laquelle toutes les saveurs se développent en bouche et où vous aurez une impression générale du cru gouté. Mais même une fois avalé ou recraché, le vin continuera à révéler certaines saveurs. C’est ce que l’on appelle la longueur en bouche. Un grand vin pourra se reconnaître par sa capacité à se développer en bouche même une fois avalé. Cette longueur en bouche est une notion qualitative car il s’agit de la persistance des arômes en bouche mais c’est aussi une notion quantitative car cette persistance se mesure en caudalie (1 caudalie = 1 seconde).
La dégustation d’un vin est un moment convivial, de partage. Il est donc tout aussi important d’échanger avec les autres convives sur ce que chacun a ressenti concernant l’impression générale du vin, son intensité, les arômes détectés, etc.
Saviez-vous que 31% des français prennent un apéritif au minimum au moins une fois par semaine ? Pour un apéritif réussi il convient de suivre quelques règles concernant le choix des vins. En effet, il est par exemple conseillé de servir un alcool léger et peu sucré pour mettre en valeur les petits plats tout en ayant un taux d’alcool relativement faible pour débuter le repas. Dans cet article nous vous aidons à faire les bons choix pour un apéritif réussi.
Quel vin pour un apéritif en été ?
Lors de la saison estivale, nous vous conseillons de privilégier des vins légers pour l’apéritif. Le rosé est très prisé pendant cette période pour son côté frais et fruité qui s’accompagne parfaitement avec des planches de charcuterie ou légumes frais. Un rosé de Provence doit être servi entre 8 et 10°C pour souligner son acidité. Méfiez-vous cependant de leur degré d’alcool qui, contrairement aux croyances, n’a rien à voir avec la couleur du vin. Le vin blanc est également très apprécié en cas de forte chaleur par sa fraicheur. Pour accompagner des noix de cajou ou autres biscuits apéritifs, les vins blancs de Bourgogne ou Languedoc seront parfaits. Les vins blancs moelleux sauront plaire aux amateurs de vins sucrés.
Enfin, les vins rouges peuvent s’inviter sur vos tables à condition de rester léger.
Pour un apéritif plus festif ou plus chic
Le champagne reste une valeur sûre pour apporter un côté chic à votre apéritif. Privilégiez un champagne blanc de blanc de cépage Chardonnay. Son côté acidulé et peu sucré se mariera parfaitement avec des petits fours salés, fruits de mer ou du poisson fumé. Les fines bulles et la fraicheur de ce vin feront sensation auprès de vos convives. Pour un service optimal, servez cette boisson entre 8° et 12°C.
L’été est installé et avec lui, le temps des apéritifs et repas en plein air ! Apéritif entre amis, soirée festive, barbecue ou pique-nique, c’est le moment de se faire plaisir et de régalez nos papilles. Mais quels vins déguster quand les températures montent ? Ma Cave à Vin vous donne quelques conseils.
Les incontournables
Le rosé est évidemment le vin le plus bu en été. Mais attention, certains rosés sont plus sucrés que d’autres et donc moins rafraîchissants. Préférez un rosé sec et fruité, comme un AOC Côte de Provence servi entre 6 et 8° et pour que la bouteille reste à portée de main et à la bonne température, Ma Cave à Vin vous conseille d’opter pour unrafraîchisseur de bouteille.
Le vin blanc reste également un incontournable des soirées d’été. Très agréable à l’apéritif, il accompagne aussi très bien les crustacés ou le poisson grillé. Gardez les moelleux et sucrés pour une période moins chaude et choisissez un blanc léger et peu sucré, comme un AOC Picpoul de Pinet du Languedoc par exemple et dégustez-le entre 8 et 10°. Entreposées dans une cave à vin de service, vos bouteilles seront à la température idéale même pour vos dégustations improvisées.
Quel vin rouge privilégier en été ?
Le vin rouge n’est pas à oublier en été. Un vin rouge léger, comme un AOC Bourgueil – Val de Loire, sera parfait pour accompagner de la viande cuite au barbecue ou même pour déguster à l’apéritif avec une planche de charcuterie et fromages. En période de chaleur, le vin rouge se dégustera un peu plus frais que d’habitude mais pas trop non plus pour ne pas altérer son goût et ses arômes, l’idéal étant entre 12 et 14°. Ma Cave à Vin vous propose une cave de chambrage afin de garder quelques bouteilles à bonne température de dégustation.
Pensez aux cocktails à base de vin
Mais le vin n’est pas seulement réservé pour la dégustation, il s’accommode aussi en cocktail. Il y a bien sûr l’indétrônable Sangria à base de vin rouge (ou vin blanc) et de fruits de saison, sans oublier le très en vogue Spritz constitué de Prosecco (vin pétillant italien), de Campari et d’eau pétillante. Mais il y a aussi la Marquisette à base, entre autres, de champagne et de vin blanc. Et, pour un peu plus d’exotisme, citons le Wine Caïpi composé de vin blanc moelleux, de crème de framboise, de gingembre et citron vert.
Alors, il n’y a plus qu’à choisir. Bonne dégustation !